Weblog de Joël Riou

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Quelques jours au Festival de Radio France à Montpellier

2013-07-25 15:17+0200 (Orsay) — Culture — Musique

J'ai passé le week-end dernier à Montpellier pour assister à quelques concerts du Festival de Radio France. J'en ressors très satisfait du déplacement.

idZinc, Paris-Montpellier — 2013-07-20

Sacha Pillois

De façon inattendue, mon premier concert du week-end a été dans le train Paris-Montpellier. Le chanteur Sacha Pillois et quelques musiciens l'accompagnant jouaient en effet au bar du train (idZinc). Malgré les coupures de jus de la sonorisation (eh oui, même dans un espace aussi exigu, il faut de la sonorisation, sinon la basse et la guitare ne produisent aucun son), le moment fut agréable, notamment grâce aux solos du trompettiste.

Salle Pasteur, Le Corum, Montpellier — 2013-07-20

Michael Barenboim, violon

Natalia Pegarkova, piano

Sonate pour violon et piano en la bémol mineur, Janáček

Duo conternant pour violon et piano, Stravinski

Sonate pour violon et piano en mi mineur, op. 82, Elgar

Salut d'amour, Elgar

Mon deuxième concert de samedi était un concert de musique de chambre ayant lieu dans la salle Pasteur du Corum. Les sièges, que dis-je, les fauteuils de cette salle sont extrêmement confortables. Alors que la jauge est d'environ 750 places, la salle est presque pleine. Certes, le concert était gratuit, mais je ne m'attendais pas à ce que le public montpelliérain vînt aussi nombreux à un concert de musique de chambre. D'ailleurs, ce public est semble-t-il plus attentif que le public parisien... Il est aussi à noter qu'il n'y eut aucun applaudissement intempestif entre les mouvements des œuvres.

Les deux jeunes musiciens sont le violoniste Michael Barenboim (fils de Daniel Barenboim) et son épouse, la pianiste Natalia Pegarkova. La première œuvre au programme est la sonate pour violon et piano de Janáček que j'avais déjà entendue en 2012 par David Grimal et Alain Planès au cours d'un mémorable concert. J'ai joyeusement détesté leur interprétation du premier mouvement. Et puis, dans les trois mouvements suivants, les musiciens, plus à l'aise, m'ont paru bien plus convaincants.

L'œuvre suivante, le Duo concertant de Stravinski, fut pour moi une très belle découverte. Pourtant, mon a priori était plutôt négatif puisque le compositeur se réfère à l'Antiquité dans les titres de certains mouvements (Églogue) et le programme du concert le cite ainsi : Le thème que je m'étais proposé évolue au long de cinq mouvements qui forment un tout intégral et, pour ainsi dire, un parallèle musical de l'antique poésie pastorale. À l'écoute, je n'ai pas vraiment eu l'impression d'encore une œuvre archaïsante, bien au contraire !

En revanche, pendant la sonate d'Elgar, le confort douillet de mon fauteuil a complètement éclipsé mon intérêt musical...

Cathédrale Saint-Pierre, Montpellier — 2013-07-20

Maîtrise de Radio France

Les Musiciens de Saint-Julien

François Lazarevitch, direction, flûtes, cornemuses

Simone Sorini, ténor et luth

Angélique Mauillon, harpe

Nicolas Sansarlat, vièle à archet, rebec, bombarde à clef

François Joubert-Caillet, vièle à archet

Enea Sorini, baryton et percussions

Sofi Jeannin, direction

Le Livre Vermeil de Montserrat / Cantigas de Santa Maria

O virgo splendens

Stella splendens

Laudemus Virginem

Cantiga 302 : A Madre de Jhesu-Cristo

Cantiga 113 : Por razon tenuo d'abedecer

Imperayritz de la ciutat joyosa

Cuncti simus concanentes

Mariam, matrem birginem, attolite

Cantiga 57 : Mui grandes noit e dia

Los set gotxs

Cantiga 48 : Tanto son da Groriosa

Polorum Regina

Ad mortem festinamus

Mon troisième concert du dimanche a eu lieu dans la cathédrale Saint-Pierre. La musique chantée par la Maîtrise de Radio France dirigée par Sofi Jeannin est centrée sur Le Livre Vermeil de Montserrat, un ouvrage du XIVe siècle contenant quelques compositions musicales. À ces morceaux ont été associés des Cantigas mariaux.

Les premières minutes du concert m'ont paru merveilleuses. Les jeunes chanteurs précédés de la chef sont arrivés par l'arrière de la cathédrale et se sont placés dans les allées, tout près de l'endroit reculé où je me trouvais. Ils ont commencé à chanter O virgo splendens (sans accompagnement instrumental). La superposition des voix alors toutes proches de mes oreilles était vraiment ma-gni-fique. Quand les chanteurs se sont avancés vers la scène et ont chanté les autres chœurs (accompagnés ou non des musiciens), mon plaisir a beaucoup baissé. Ce n'est pas la faute des interprètes, mais l'acoustique de la salle qui était somptueuse pendant le premier chœur est devenue nettement moins favorable quand les chanteurs ont pris place à l'autre extrémité de l'église... Sans être insupportable, l'acoustique réverbérante a comme passé au mixeur le délicieux mille-feuille vocal. Le problème se posait aussi avec les instruments tous plus originaux les uns que les autres qui étaient utilisés (une mention spéciale pour la double flûte utilisée par François Lazarevitch).

Bref, ce ne fut qu'un plutôt bon moment à passer alors cela aurait pu être pour moi un concert extraordinaire si mes sensations pendant le O virgo splendens s'étaient maintenues jusqu'au bout. Parmi les numéros musicaux, malgré les conditions d'écoute peu favorables, je retiens néanmoins le très beau Polorum Regina.

Opéra Berlioz, Le Corum, Montpellier — 2013-07-21

Orchestre national de France

Bernard Haitink, direction

Concerto pour orchestre, BB 123 (Bartók)

Symphonie nº3 Héroïque (Beethoven)

Ce concert de l'Orchestre national de France dirigé par Bernard Haitink était la raison principale de ma venue à Montpellier. J'avais réservé pour la modique somme de 10€ une place dans une sixième loge de face de l'Opéra Berlioz, la grande salle du Corum. Ce type de places est à déconseiller aux personnes sujettes aux vertiges.

Le Concerto pour orchestre de Bartók joué en première partie de concert n'a pas été aussi fantastique que celui de l'orchestre symphonique des chemins de fers hongrois, mais il n'a en rien manqué de fougue. Dans ce domaine, une musicienne se distingue, même vue depuis mon haut poste d'observation : la contrebassiste solo, déjà repérée lors d'un précédent concert. Les passages faisant penser à la musique populaire étaient aussi très convaincants.

Après l'entr'acte, l'orchestre a joué superbement la Troisième symphonie “Héroïque” de Beethoven que j'avais pas entendue en concert depuis cinq ans. L'interprétation du premier mouvement m'a immédiatement paru particulièrement remarquable. Les cordes assumant parfaitement de jouer avec un son un peu rugueux, les musiciens avaient conservé la même fougue qu'ils avaient dans le finale du Concerto de Bartók. Je n'ai plus quitté ce petit nuage sur lequel m'a transporté cette musique et parmi d'autres réjouissances, je me suis délecté des crescendos parfaitement négociés et de détails insoupçonnés de cette symphonie.

Salle Pasteur, Le Corum, Montpellier — 2013-07-22

Narek Hakhnazaryan, violoncelle

Marianna Shirinyan, piano

Fantasiestücke pour violoncelle et piano, op. 73, Schumann

Élégie pour violoncelle et piano en ut mineur, op. 24, Fauré

Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur, op. 24, Chostakovitch

Lamentatio pour violoncelle solo, Giovanni Sollima

Nocturne pour violoncelle et piano en ut dièse mineur, op. 19 nº4, Tchaikovski

Pezzo capriccioso pour violoncelle et piano en si mineur, op. 63, Tchaikovski

Variations sur une seule corde sur un thème de Rossini (Dal tuo stellato soglio, extrait de Mosè in Egitto), Paganini

Vocalise, Rachmaninov

Quel magnifique musicien que ce jeune violoncelliste Narek Hakhnazaryan ! Schumann n'était peut-être pas le meilleur choix de compositeur pour commencer le programme. En tout cas, après cet échauffement, il a fait preuve de l'étendue de son talent dans le reste du programme, au point de déclencher une standing ovation à l'issue du concert. L'œuvre la plus enthousiasmante, s'il ne devait y en avoir qu'une, a été pour moi la Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur de Chostakovitch dans laquelle j'ai autant aimé le jeu de la pianiste Marianna Shirinyan que celui du violoncelliste, dont la partie comportait des glissandos et des harmoniques, en particulier dans l'impressionnant deuxième mouvement !

La Lamentatio pour violoncelle solo du compositeur vivant Giovanni Sollima alternait des passages lents de lamentation accompagnés de la voix du musicien et des passages d'une virtosité extrême (beaucoup de pizz. de la main gauche).

J'ai beaucoup aimé aussi les variations pour une corde de Paganini sur un thème de Rossini. Dans cette transcription pour violoncelle jouée en bis, le musicien n'utilisait que la corde de la !

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La Sylphide à l'Opéra Garnier

2013-07-14 18:17+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Danse

Opéra Garnier — 2013-07-02

Pierre Lacotte, adaptation et chorégraphie

Jean-Madeleine Schneitzhoeffer, musique

Ludwig Wilhelm Maurer, musique du pas de trois de l'acte I

Adolphe Nourrit, livret

Marie-Claire Musson, décors d'après Pierre Ciceri

Michel Fresnay, costumes d'après Eugène Lami

Philippe Hui, direction musicale

Evgenia Obraztsova, La Sylphide

Mathias Heymann, James

Muriel Zusperreguy, Effie

Stéphane Phavorin, La Sorcière

Alexandre Gasse, Gurn

Natacha Gilles, La Mère d'Effie

Éléonore Guérineau, Allister Madin, Pas de deux des Écossais

Caroline Robert, Séverine Westermann, Lydie Vareilhes, Trois Sylphides

Ballet de l'Opéra

Orchestre de l'Opéra national de Paris

La Sylphide, ballet en deux actes d'après Philippe Taglioni

Avant cette série de représentations de La Sylphide à l'Opéra Garnier, je n'avais jamais vu ce ballet. J'avais cependant un a priori positif sur le travail du chorégraphe Pierre Lacotte grâce aux excellents souvenirs de sa version de Coppélia.

Le premier acte de sa Sylphide est le parfait représentant de ce que j'apprécie le plus dans la danse classique, et dans la danse en général ! Quel délicieux acte ! Cet acte est résolument narratif. La narration est extrêmement lisible. Plutôt que de s'y insérer sans transition, les danses du corps de ballet participent pleinement à cette narration. À la fin de cet acte, James poursuit dans la forêt la Sylphide qui vient de lui chiper sa bague de fiançailles. Il s'est laissé séduire par cette créature aux ailes décorées d'une plume de paon alors qu'il était sur le point de se marier avec Effie. La part narrative du deuxième acte est beaucoup plus réduite. James offre à la Sylphide un voile qui a été préparé par la sorcière. Comme l'indiquait la pantomime de la sorcière, ce voile est censé faire perdre ses ailes à la Sylphide, ce qui doit la rapprocher de James. Ce qu'il ne sait pas, c'est que ce voile lui fera aussi perdre la vie. Pour le reste, il s'agit essentiellement d'un acte blanc évoquant sans réelle narration les sylphides en train de se divertir joyeusement avec James jusqu'à ce qu'il commette l'irréparable. Malgré la belle scénographie qui fait voler les sylphides dans les airs, les qualités du corps de ballet et les variations virtuoses de James et de la Sylphide, j'avoue m'être parfois ennuyé. J'ai eu l'occasion de voir danser quatre interprètes différentes du rôle-titre (Evgenia Obraztsova, Ludmila Pagliero, Amandine Albisson, Mélanie Hurel). Une seule de ces quatre interprètes m'a ôté toute sensation d'ennui dans cet acte : c'est Amandine Albisson, dont j'ai trouvé remarquable le travail sur l'expression dans ce deuxième acte, autant dans les passages tendres et amoureux avec James que dans la scène de sa mort, magnifiquement interprétée.

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Evgenia Obraztsova, Mathias Heymann

Dans le premier acte, comment ne pas être ébloui par la danseuse Evgenia Obraztsova ! L'espiègle séduction de son personnage se traduit jusque dans les moindres mouvements de la ballerine du Bolchoï. Depuis son retour en avril dernier après une lourde blessure, Mathias Heymann semble avoir pris une autre dimension. Bien sûr, il est toujours aussi impressionnant dans ses sauts, mais il m'a aussi semblé très convaincant dans l'expression. Ils étaient associés dans l'émouvant pas de trois du premier acte à Muriel Zusperreguy (Effie), que j'ai trouvée formidable dans ce rôle. J'aimerais que cette première danseuse ait davantage de possibilité d'incarner de plus grands rôles... Un autre soir où elle était associée à Emmanuel Thibault, ils étaient tous les deux irrésistibles dans le pas de deux des Écossais !

Une partie importante de la narration repose sur le talent de l'interprète de la sorcière. Dans ce rôle, Stéphane Phavorin a encore une fois montré ses qualités dans la pantomime. Il a rendu la narration tellement claire que c'est comme s'il parlait. Il fera apparemment ses adieux à la scène de l'Opéra ce lundi 15 juillet...

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Stéphane Phavorin

S'agissant enfin de la musique de Jean Schneitzhoeffer, un compositeur dont je n'avais jamais entendu parler, j'avoue avoir pris un certain plaisir à l'écouter, et ce tout particulièrement le 11 juillet, un soir où le premier violon de l'orchestre dirigé par Philippe Hui était semble-t-il Éric Lacrouts. Certes, il y eut quelques couacs, mais à certains moments, les nuances de l'interprétation semblaient parfaitement en phase avec les interventions des personnages. Le cor et les vents (notamment la clarinette) étaient magnifiques. Si le prélude de La Sylphide m'a fait penser à un passage de la Symphonie pastorale de Beethoven, j'ai aussi aimé les numéros musicaux rappelant parfois le style de Rameau et plus souvent celui de Rossini.

Voici un lien vers mes autres photographies des saluts de la représentation du 2 juillet.

Ailleurs : Blog à petits pas, Danses avec la plume, Bella Figura.

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Die Meistersinger von Nürnberg à Budapest

2013-07-11 12:20+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra — Budapest

Bartók Béla Nemzeti Hangversenyterem, Művészetek Palotája, Budapest — 2013-06-15

James Rutherford, Hans Sachs

Eric F. Halfvarson, Veit Pogner

William Saetre, Kunz Vogelgesang

Domonkos Blazsó, Konrad Nachtigall

Bo Skovhus, Sixtus Beckmesser

Miklós Sebestyén, Fritz Kothner

István Horváth, Balthasar Zorn

Csapó József, Ulrich Esslinger

Lars-Olivier Rühl, Augustin Moser

Piotr Prochera, Hermann Ortel

Ferenc Cserhalmi, Hans Schwarz

Zoltán Nagy, Hans Foltz

Kaus Florian Vogt, Walther von Stolzing

Uwe Stickert, David

Annette Dasch, Eva

Gudrun Pelker, Magdalena

Dömötör Pintér, Un veilleur de nuit

Ádám Fischer, direction musicale

Michael Schulz, mise en scène

Dirk Becker, décors

Renée Listerdal, costumes

Sylvie Gabor, assistant à la mise en scène

Magyar Rádió Szimfonikusok és Énekkar

Csaba Somos, chef de chœur

Nemzeti Énekkar

Mátyás Antal, chef de chœur

Die Meistersinger von Nürnberg, Wagner

J'ai du mal à concevoir comment cette représentation des Maîtres chanteurs de Nuremberg aurait pu être meilleure ! Que l'opéra soit donné dans une salle de concert plutôt qu'un théâtre impose certes des restrictions sur la scénographie, mais la qualité musicale a été telle qu'on se contente bien volontiers d'une plate-forme carrée occupant le tiers central de la scène dont le fond représente au début de l'ouvrage un retable qui est découvert alors que l'on célèbre une messe dans l'église Sainte-Catherine. Une réunion des Maîtres chanteurs y a lieu ensuite. Walther échoue à se faire admettre parmi les Maîtres, ce qui devait lui permettre de participer au concours du lendemain dont le gagnant remportera la main d'Eva, la jeune femme dont il vient de tomber amoureux et que convoite aussi le ridicule Beckmesser. L'opéra se finissant bien, il parviendra néanmoins à gagner le concours. Il sera en cela aidé par le cordonnier Hans Sachs qui lui apprendra comment concilier l'originalité de son chant et le respect de la tradition musicale dont les Maîtres sont les gardiens.

Au début de la représentation, une voix avait annoncé en hongrois et en allemand que l'interprète de Beckmesser (Bo Skovhus) était handicapé en raison d'une opération chirurgicale récente. Il a ainsi joué son rôle avec une béquille. Si cette béquille n'avait pas été prévue par la mise en scène, il aurait fallu de toute évidence l'ajouter tant le chanteur en a fait un usage à mourir de rire ; même un mois plus tard, je ne m'en suis toujours pas remis. La mise en scène comportait une mise en abyme dans la mesure où le thème musical de l'opéra était illustré sur scène par des pupitres et des partitions vocales que les chanteurs tenaient parfois entre leurs mains. Dans son numéro comique, Beckmesser moquait parfois la musique de Wagner, au point qu'il arracha de façon provocante quelques pages de la partition sur laquelle on pouvait lire Wagner...

Les prestations vocales de tous les chanteurs ont été superbes. Pendant le premier acte, j'ai bien eu quelques réserves sur la voix de Klaus Florian Vogt (Walther) en raison de son timbre (une pure question de goût, cohérente avec une impression passée), mais il a tellement bien chanté dans les actes suivants qu'à la fin de la représentation, j'étais conquis par ce chanteur ! J'ai aussi aimé Annette Dasch (Eva). James Rutherford a été relativement endurant dans le rôle très exigeant de Hans Sachs. Le reste de la distribution était excellent, et ce jusqu'au rôle plus modeste du veilleur de nuit dans lequel Dömötör Pintér a fait des merveilles (et il joue aussi du trombone !).

C'était la première fois que j'entendais cet opéra, joyeux et drôle. Les cordes de l'orchestre de la Radio hongroise jouent de façon très différente, beaucoup plus en douceur que lorsqu'ils jouent le Ring ou Parsifal. Je me suis particulièrement délecté par les changements d'atmosphères musicales qui se sont succédées lorsqu'un des personnages fait à Walther le catalogue des modes musicaux reconnus par les Maîtres chanteurs. Les noms quelques peu ridicules de ces modes se retrouvent immédiatement suggérés par la musique. Cependant, les actes qui m'ont fait la plus grande impression sont les deuxième et troisième. Je ne m'attendais pas à un tel echantement ! Toutefois, si les chœurs étaient magnifiques, j'ai malheureusement quelques notions d'allemand et je n'ai pu m'empêcher d'éprouver un léger sentiment de malaise lors du finale exaltant l'Art allemand.

Ailleurs : Paris — Broadway.

Saluts des Maîtres chanteurs

Fanfare

Avant chaque acte, les cuivres de l'orchestre interprétaient un motif extrait de l'opéra pour rappeler aux spectateurs de reprendre place. Ils le font en général depuis une terrasse puis de la passerelle ci-dessus. Avant le dernier acte des Maîtres chanteurs, ces musiciens se font fait remarquer de façon amusante en jouant la fanfare depuis un escalator en marche !

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Le vite dit de mai 2013

2013-07-05 17:42+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra — Danse — Théâtre — Culture indienne

Cité de la musique — 2013-05-13

Akiko Suwanai, violon

Henri Demarquette, violoncelle

Michel Portal, clarinette

Michel Dalberto , piano C. Bechstein

Nocturne, pour violoncelle et piano (André Jolivet)

Noël nouvelet, Crudelis Herodes, pour piano (Daniel-Lesur)

Comme un souvenir, pour clarinette, Michel Portal

Les Chants de Kervéléan nº3 et nº6, pour piano (Charles Koechlin)

Sonate op. 50, pour violon et violoncelle (Marcel Mihalovici)

Quatuor pour la fin du Temps, Olivier Messiaen

Des œuvres composées pendant la deuxième guerre mondiale étaient au programme de ce concert réunissant de grands interprètes de musique de chambre. J'ai aimé le Nocturne d'André Jolivet qui m'a permis d'entendre pour la première fois le violoncelliste Henri Demarquette. Le son cristallin du piano utilisé par Michel Dalberto m'a beaucoup plu dans les œuvres de Daniel-Lesur qu'il a jouées ensuite. Le clarinettiste Michel Portal, que je n'avais jusque là jamais entendu, a ensuite improvisé en intégrant des souvenirs de jeunesse dans lesquels on pouvait reconnaître un peu de Bach. Je me suis désespérement ennuyé à l'écoute des Chants de Kervéléan de Koechlin. Le point culminant de cette première partie de concert a été atteinte avec la sonate pour violon et violoncelle de Marcel Mihalovici.

Avant la reprise du concert après l'entr'acte, François Henrot, fils d'un codétenu d'Olivier Messiaen à Görlitz, a sobrement évoqué les conditions de la création du Quatuor pour la fin du Temps dans le camp de prisonniers. L'œuvre en huit mouvements utilise diverses configurations de musiciens. Les mouvements se suivent et me procurent des émotions diverses. Michel Portal interprète d'une façon assez sombre l'Abîme des oiseaux. Plus loin, certaines notes du piano au milieu de la Danse de la fureur, pour les sept trompettes me rappellent très étrangement le thème de Darth Vader. Le pianiste ne joue d'ailleurs pas à moitié les passages les plus percussifs de l'œuvre ! L'atmosphère fut toute différente pendant le dernier mouvement. Le temps s'est comme suspendu à l'écoute de la violoniste Akiko Suwanai et du pianiste Michel Dalberto. Quel plaisir intense ce fut d'écouter cette Louange à l'Immortalité de Jésus !

Ailleurs : Bladsurb.

Cité de la musique — 2013-05-14

Chamber Orchestra of Europe

Semyon Bychkov, direction musicale

Métamorphoses, Richard Strauss

Lisa Batiashvili, violon

Concerto pour violon nº2 (Prokofiev)

Valse (Chostakovitch)

Symphonie nº41 en ut majeur “Jupiter”, KV 551 (Mozart)

Ce n'est pas le meilleur concert du Chamber Orchestra of Europe auquel j'aie assisté. Contrairement à ma première audition de cette œuvre, cette interprération des Métamorphoses de Richard Strauss m'a procuré un certain plaisir, mais j'ai le sentiment que cela aurait pu être mieux, l'engagement habituel du COE ne semblant présent que par moments. (J'espère que ce sera mieux à Edimbourg quand cette œuvre, associée de façon intéressante à la Troisième Symphonie de Beethoven, sera dirigée par Yannick Nézet-Séguin.) En revanche, je n'ai aucune réserve sur le Concerto pour violon nº2 de Prokofiev interprété par Lisa Batiashvili ! Absolument magnifique ! Après l'entr'acte, je me suis malheureusement ennuyé à l'écoute de la 41e symphonie de Mozart “Jupiter”. Dirigeant sans partition, le chef Semyon Bychkov me donnait parfois curieusement l'impression d'être en retard sur l'orchestre. J'admire cependant le professionnalisme d'un des violonistes de l'orchestre qui après que sa partition se fut volatilisée suite à une tourne périlleuse parvint néanmoins à jouer de mémoire la fugue placée à la fin de la symphonie !

Auditorium du Musée Guimet — 2013-05-17

Shahid Parvez Khan, sitar

Nihar Mehta, tabla

Ce concert de Shahid Parvez Khan fut très différent de celui qu'il avait donné au Théâtre de la Ville en 2011. Celui-ci a été en quelque sorte plus extraverti. Sans prendre beaucoup de temps pour développer le raga (dont il n'a d'ailleurs pas annoncé le nom), il s'est lancé très rapidement dans de très virtuoses improvisations. J'aime moins, mais cela a néanmoins été un concert très agréable.

Opéra Bastille — 2013-05-18

Torsten Kerl, Siegfried

Evgeny Nikitin, Gunther

Peter Sidhom, Alberich

Hans-Peter König, Hagen

Petra Lang, Brünnhilde

Edith Haller, Gutrune, Dritte Norn

Sophie Koch, Waltraute, Zweiter Norn

Wiebke Lehmkuhl, Erste Norn, Flosshilde

Caroline Stein, Woglinde

Louise Callinan, Wellgunde

Philippe Jordan, direction musicale

Günter Krämer, mise en scène

Jürgen Bäckmann, décors

Falk Bauer, costumes

Diego Leetz, lumières

Otto Pichler, chorégraphie

Stefan Bischoff, création images vidéo

Patrick Marie Aubert, chef du chœur

Orchestre et Chœur de l'Opéra national de Paris

Götterdämmerung, Wagner (répétition générale)

Grâce à Olivier, j'ai pu assister à la répétition générale du Crépuscule des Dieux à l'Opéra Bastille dans la production que je n'avais pas vraiment aimée il y a deux ans. Si quelques couacs se faisaient entendre dans l'orchestre (ce n'était qu'une répétition), j'ai passé un moment plutôt agréable. Cela dit, il n'y a désespérement pas de théâtre dans cette mise en scène. Je n'en ai vu que dans le deuxième acte, et ce uniquement dans le personnage de Brünnhilde auquel Petra Lang est parvenue à donner vie.

Théâtre des Champs-Élysées — 2013-05-21

Orchestre de chambre de Paris

François Leleux, direction, hautbois

Music of Gaity dal "Fitzwilliam Virginal Book" (Maderna)

Deborah Nemtanu, violon et direction

Concerto pour violon nº5 en la majeur, KV 219 (Mozart)

Introduction, thème et variations pour hautbois et orchestre op. 102 (Hummel)

Symphonie nº4 “Tragique” en ut mineur (Schubert)

Plus d'un mois après ce concert, j'en retiens deux choses. Premièrement, comme les Parisiens sont chanceux de pouvoir entendre à quelques jours d'intervalle des violonistes aussi incroyables que Leonidas Kavakos, Lisa Batiashvili ou Akiko Suwanai ; ce soir-là, il fallait si j'ose dire se contenter de Deborah Nemtanu, dont j'ai aimé l'interprétation du Concerto pour violon nº5 de Mozart. Deuxièmement, si François Leleux est un fabuleux hautboïste, c'est également un superbe chef d'orchestre. Suivant les chefs invités à diriger l'Orchestre de chambre de Paris, j'ai eu des impressions toutes différentes, parfois très négatives, parfois très positives. Pendant la Symphonie nº4 de Schubert, c'était pour le meilleur que le chef et l'orchestre étaient réunis.

Cité de la musique — 2013-05-23

Les Dissonances

Xavier Phillips, violoncelle

Trois strophes sur le nom de Sacher pour violoncelle solo (Dutilleux)

David Grimal, direction artistique, violon solo

David Gaillard, alto solo

Variations on a Theme of Frank Bridge op. 10 (Britten)

Lachrymae, Réflexions sur un chant de Dowland op. 48a (Britten)

Adagio pour cordes op. 11 (Barber)

Sérénade pour violon, cordes, harpe et percussions (Bernstein)

Si j'ai été heureux d'entendre l'altiste David Gaillard jouer Britten et de voir l'orchestre des Dissonances dans la Sérénade pour violon, cordes, harpe et percussions de Bernstein, je retiens surtout le souvenir de l'émerveillement procuré par le violoncelliste Xavier Phillips qui a fabuleusement défendu les Trois strophes sur le nom de Sacher de Dutilleux, une œuvre insérée au programme pour rendre hommage au compositeur décédé la veille.

Ailleurs : Bladsurb.

Centre Mandapa — 2013-05-24

Nancy Boissel, Estelle Guihard

Sowri Rajan/David Ramsamy, ghatam, morsing

Estelle Guihard, mise en scène

Marie de La Bellière, accessoires, régie

L'Homme Semence, d'après le texte de Violette Ailhaud

Après la répression faisant suite au soulèvement républicain contre le coup d'état de Napoléon III, tous les hommes d'un village du Sud de la France ont disparu. Les femmes se retrouvent seules. Elles décident d'un pacte : le prochain homme qui entrera au village serait le mari de toutes, l'homme semence. Au bout de deux ans, un homme s'approche. Violette Aillhaud est la femme qu'il a regardée en premier.

Cette pièce de théâtre met en scène la narratrice, jouée par Estelle Guihard. Certains actes et émotions du personnage sont illustrés par les mouvements de Nancy Boissel (dont j'ai déjà pu apprécier les qualités de danseuse de bharatanatyam). Une musique utilisant des instruments du Sud de l'Inde fournit une atmosphère sonore à cette pièce : le ghatam (une sorte de cruche) et le morsing (guimbarde).

Je vais très rarement au théâtre, mais j'ai beaucoup aimé cette pièce. Les accessoires et costumes sont sobres, mais sont utilisés d'une façon très juste. Le moment qui m'a le plus passionné fut le solo de danse de Nancy Boissel sur le thème de l'Amour au moment où la narratrice et l'homme sont unis. Ce passage empruntait à la danse bharatanatyam non seulement des gestes mais aussi une manière d'aborder ce thème, et pourtant les mouvements utilisés étaient parmi les plus universellement compréhensibles qui soient. Ce solo fut pour moi un superbe moment de danse, aussi émouvant qu'intéressant.

Opéra Comique — 2013-05-28

Ensemble Ictus

Georges-Elie Octors, direction musicale

Prélude à l'après-midi d'un faune (Debussy, arrangement de Benno Sachs pour douze instruments, accompagné du film de Thierry De Mey, Prélude à la Mer, avec Cynthia Loemij et Mark Lorimer, dans une chorégraphie d'Anne Teresa De Keersmaeker)

Valse³, une cour impérale vers 1885, d'après La Valse de Maurice Ravel (Frédéric Verrières)

Marianne Pousseur, soprano

François Deppe, direction musicale

Pierrot lunaire, pour voix et cinq instruments, op. 21, Schönberg

Ce concert a été pour moi une déception. Le Prélude à l'après-midi d'un faune m'a procuré moins de plaisir que ne l'a fait un orchestre amateur, et ce alors-même que l'interprétation de l'ensemble Ictus était associée à la projection d'un film montrant la chorégraphie d'Anna Teresa De Keersmaeker (qui ne m'a pas du tout passionné). Si j'avais aimé The Second Woman de Frédéric Verrières, j'ai vraiment eu l'impression que sa Valse³ d'après Ravel était une vaste plaisanterie... En deuxième partie, j'ai cependant apprécié Marianne Pousseur dans Pierrot lunaire de Schönberg (et cela aurait été encore mieux si le concert avait été surtitré).

Théâtre des Champs-Élysées — 2013-05-30

Ballet et Orchestre du Théâtre Mariinsky

Valery Gergiev, direction musicale

Vaslav Nijinsky, chorégraphie (1913)

Millicent Hodson, Kenneth Archer, reconstitution de la chorégraphie, des décors et des costumes

Le Sacre du Printemps, Stravinski

Sasha Waltz, chorégraphie (2013)

Bernd Skodzig, costumes

Pia Maier Schriever, Sasha Waltz, décors

Thilo Reuther, lumières

Le Sacre du Printemps, Stravinski

Ce spectacle du Ballet du Théâtre Mariinsky comportait deux versions du Sacre de Printemps. La première est une tentative de reconstitution de la version d'origine de Nijinsky par Millicent Hodson et Kenneth Archer. L'animateur du Forum Dansomanie, Haydn signalait sur Twitter que lors d'une conférence au Théâtre des Champs-Élysées, les chorégraphes expliquaient qu'il ne restait rien de la chorégraphie de Nijinsky et qu'ils revendiquaient l'entière paternité de la chorégraphie présentée... En tout cas, je dois avouer m'être ennuyé pendant la réprésentation de ce ballet. J'ai été bien davantage intéressé par la version de Sasha Waltz présentée après l'entr'acte, quoiqu'en la visionnant on ne peut s'empêcher de remarquer les références à la version de Pina Bausch.

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Planning de juillet 2013

2013-07-01 14:37+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra — Danse — Culture indienne — Planning

Cet été, très exceptionnellement, je ne voyagerai pas en Inde. À la place, je visiterai quelques villes où se déroulent des festivals de musique. J'ai d'ailleurs déjà commencé en juin avec les journées Wagner à Budapest. J'irai ainsi à Montpellier pour le festival de Radio France, puis à Salzbourg en passant par Munich, et enfin à Edimbourg, mais ce sera déjà le mois d'août. Voici donc le programme inhabituellement chargé de mon mois de juillet :

  • 2 juillet 2013 (Opéra Garnier) : Suite à la loterie puis à la valse des distributions, il semblerait que ce sont Evgenia Obraztsova et Mathias Heymann que je verrai à l'Opéra Garnier dans les rôles principaux de La Sylphide, un ballet reconstitué par Pierre Lacotte (dont j'avais beaucoup aimé la Coppélia). D'après les échos des premières représentations, ce serait plutôt une très bonne pioche...
  • 4 juillet 2013 (Opéra Bastille) : Je n'ai encore jamais vu de ballet de Carolyn Carlson. Signes sera le premier.
  • 7 juillet 2013 (Centre Mandapa) : Il est possible que j'assiste au récital de bharatanatyam de Virginie et Marianne, élèves de Vidya, mais peut-être irai-je plutôt assister aux spectacles de danse Place Stalingrad dans le cadre des festivités du Ratha Yatra, organisé semble-t-il par l'ISKCON à Paris. Le vrai Ratha Yatra a lieu à Puri (Odisha)...
  • 18 juillet 2013 (Centre Mandapa) : Deux danseuses de styles différents, Ujjaini Sharma (bharatanatyam) et Hakilée Tula (kathak) partagent l'affiche de ce récital.
  • 20 juillet 2013 (Corum, Montpellier) : Au programme de ce premier concert montpelliérain, il y aura notamment la sonate pour violon et piano en la bémol mineur de Janáček interprétée par la pianiste Natalia Pegarkova et le violoniste Michael Barenboim.
  • 20 juillet 2013 (Cathédrale de Montpellier) : Malgré des visites régulières à Montpellier, je n'ai jamais visité la cathédrale. J'y assisterai à un concert de musique médiévale de la Maîtrise de Radio France dirigée par Sofi Jeannin : Le Livre Vermeil de Montserrat.
  • 21 juillet 2013 (Corum, Montpellier) : La raison de ma visite à ce festival est ce concert au Corum de l'Orchestre National de France dirigé par Bernard Haitink. J'y entendrai le Concerto pour orchestre de Bartók et la Troisième Symphonie de Beethoven ! J'espère que Maria Chorokoliyska, ma contrebassiste préférée, sera présente !
  • 22 juillet 2013 (Corum, Montpellier) : Avant de reprendre le train, un dernier concert de musique de chambre avec le violoncelliste Narek Hakhnazaryan et la pianiste Marianna Shirinyan.
  • 24 juillet 2013 (Théâtre des Bouffes du Nord) : Je me réjouis de revoir Une flûte enchantée de Peter Brook aux Bouffes du Nord à l'occasion de la reprise de cette production créée en 2010.
  • 26 juillet 2013 (National Theater, Munich) : Avant d'aller à Salzbourg, je passerai une journée à Munich où je découvrirai l'Opéra d'État de Bavière à l'occasion d'une représentation de Boris Godounov, mis en scène par Calixto Bieito.
  • 27 juillet 2013 (Haus für Mozart, Salzbourg) : J'avais complètement oublié que Rolando Villazón était dans la distribution de ce Lucio Silla au Festival de Salzbourg. J'espère qu'il sera en bonne forme vocale. J'y vais surtout pour entendre Les Musiciens du Louvre-Grenoble dirigés par Marc Minkowski.
  • 28 juillet 2013 (Mozarteum Großer Saal, Salzbourg) : Quel drôle de programme (matinal) que celui-ci qui juxtapose des œuvres de Mozart et la symphonie Pastorale de Beethoven. J'espère que le chef hongrois Ádám Fischer fera un aussi bon travail qu'avec l'orchestre de la radio hongroise lors du festival Wagner à Budapest... (Non, je ne l'espère pas vraiment : je souhaite simplement ne pas être trop déçu par ce concert...)
  • 28 juillet 2013 (Großes Festspielhaus, Salzbourg) : Voici le concert qui justifie le déplacement à Salzbourg. Je crois n'avoir entendu qu'une seule fois Les Saisons de Haydn en concert, mais j'en garde un souvenir émerveillé. Il est permis de penser a priori que cette version sera encore plus merveilleuse puisque ce sera pour moi l'occasion d'entendre pour la première fois les Wiener Philharmoniker, qui seront dirigés par Nikolaus Harnoncourt !
  • 29 juillet 2013 (Haus für Mozart, Salzbourg) : Je l'avoue, si je vais à cette représentation de Falstaff (Verdi), c'est pour pouvoir dire que j'ai assisté à un concert dirigé par un chef d'orchestre indien, en l'occurence Zubin Mehta. Et aussi, pour rire un peu de cette joyeuse farce...
  • 30 juillet 2013 (Cuvilliéstheater, Munich) : Récemment, le quatuor Schumann a remporté le premier prix du concours de Bordeaux. Manque de chance, c'est pour le Schumann Quartett München que j'avais réservé une place, et celui-là a semble-t-il choisi son nom en référence au compositeur abhorré plutôt qu'en référence au nom de famille des musiciens comme celui-ci. Heureusement, lors de ce concert faisant partie d'un festival de musique de chambre à Munich, ils joueront Dvorák, Britten et Brahms !
  • 31 juillet 2013 (National Theater, Munich) : Pour terminer le mois de juillet, j'assisterai à la toute dernière représentation de Parsifal dirigée par Kent Nagano en tant que chef de l'orchestre de l'Opéra d'État de Bavière. J'y retrouverai Petra Lang que j'ai déjà entendue à Budapest dans le rôle de Kundry. (Cette représentation sera un peu sportive pour moi puisque ce n'est qu'après avoir payé 17€50 que je me rendis compte que j'avais réservé une Stehplatz...)

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