Weblog de Joël Riou

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Retour à Chennai

2006-08-24 18:22+0530 (சென்னை) — Voyage en Inde II

Hier soir, j'ai mangé dans un restaurant chic à Bangalore. Dans mon édition du guide du routard, il était dans la catégorie 100 à 250 roupies ; j'ai payé 1432 roupies... C'était très bon : de la banane coupée en morceaux recouverte d'une préparation épicée, et puis un curry de crabe. mais c'était un peu cher pour ce que c'était, le service était loin d'être aussi excellent que dans le restaurant de Kochi que j'avais essayé ; l'endroit était un peu sombre (pas pratique pour décortiquer du crabe), et les tables n'étaient même pas recouvertes de nappes en tissu, bref ce restaurant n'a aucune chance d'avoir une étoile au guide Michelin...

Ce matin, réveil à 4h pour prendre le Sanghamitra Express pour Chennai. Sur les panneaux lumineux de la gare de Bangalore, tout était écrit alternativement en anglais, en hindi et en kannara, sauf le nom de mon train qui n'apparaissait qu'en caractères latins (sur mon billet, la transcription en hindi n'apparaît pas non plus), bizarre.

Cette fois-ci, j'étais en Sleeper Class : on peut soit s'asseoir les uns à côté des autres, soit rabattre la couchette du milieu pour s'allonger. En arrivant à la gare, je me suis fait un peu arnaquer par le chauffeur de rickshaw ; comme je n'avais pas de monnaie et que j'étais un peu fatigué, je n'avais pas vraiment envie de perdre de l'énergie à négocier.

Je suis parti me balader à pieds le long de Marina Beach vers le Sud, jusqu'au phare et la cathédrale Saint Thomas et suis revenu. Ce mois-ci, le climat le moins agréable que j'ai eu est celui de Chennai : il fait horriblement chaud. Les chauffeurs de rickshaw sont non seulement un peu roublards, mais certains sont vraiment pénibles. Quand je veux traverser une rue, il y en a un qui s'arrête juste devant moi pour me proposer ses services, et m'empêcher de passer. Un autre me montre un carnet avec les noms de gens à qui il a fait visiter la ville. Un dernier, le roi des pénibles me demande comment je m'appelle ; on m'a déjà fait tellement de fois le coup pour que j'accorde le bénéfice du doute, je lui dis tout de suite que je n'ai pas besoin de rickshaw. Il insiste, je lui dit que non vraiment... et puis je continue mon chemin, en changeant de rue. Il me suit pendant plusieurs dizaines de mètres. Je n'ai toujours pas besoin de rickshaw. Évidemment, quand je veux traverser une nouvelle fois la rue à forte circulation, il est en plein milieu de mon chemin.

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