Planning d'août 2013
2013-08-07 13:02+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Danse — Cinéma — Planning
Après Budapest en juin, Montpellier, Salzburg et Munich en juillet, je vais me
diriger en août vers Édimbourg pour assister à un nouveau festival de
musique.
La raison première de ce séjour réside dans les deux concerts donnés par
le Chamber Orchestra of Europe (COE) qui sera dirigé par Yannick
Nézet-Séguin :
- 16 août 2013 (20h) (Usher
Hall) : Les Métamorphoses de Strauss intelligemment associées à la
Troisième symphonie de Beethoven. Si l'interprétation des
Métamorphoses par le COE dirigées par Semyon Bychkov ne m'avait
qu'à moitié convaincu, je ne
doute pas qu'avec Yannick Nézet-Séguin, ce sera mieux (il a
déjà réussi l'exploit de me faire aimer
le mauvais Schu-
).
Concernant l'Héroïque, je ne l'ai pas entendue par le COE/Haitink
(cf. le
billet hilarant de Klari), mais je l'ai entendue récemment par
l'Orchestre national de France dirigé par Haitink. (Si Yannick Nézet-Séguin dirige un
jour l'ONF dans cette œuvre, je ne manquerai évidemment pas d'y aller car
je pourrai alors réaliser la somme
amalgamée de COE/Nézet-Séguin et ONF/Haitink le long de
ONF/Nézet-Séguin pour obtenir COE/Haitink et compléter le diagramme ?)
Entre les Métamorphoses et l'Héroïque s'insère dans le
programme la véritable raison de ma venue à Edinburgh : la Symphonie
concertante de Haydn pour violon, violoncelle, hautbois et basson. Je n'ai
jamais entendu le COE dans Haydn, mais je crois que c'est une combinaison
orchestre/compositeur/chef qui peut faire monter le frissonomètre très
haut, et ce d'autant plus que les quatre solistes sont issus de
l'orchestre : comme un concert à Dijon en mars m'en avait
donné l'envie, je pourrai entendre la violoniste Lorenza Borrani en
soliste !
- 18 août 2013 (19h30) (Usher
Hall) : Avant d'interpréter la Septième Symphonie de Beethoven, le COE
interprètera deux œuvres concertantes : Romain Guyot (clarinette) et
Matthew Wilkie (basson) joueront le Duet-Concertino de Strauss,
puis Lorenza Borrani (violon) et Pascal Siefert (alto) la Symphonie
concertante de Mozart.
J'avais déjà acheté ces deux places quand je me suis rendu compte que le
Festival d'Edinburgh était en quelque sorte pluridisciplinaire : arts
visuels, théâtre, danse, musique, opéra. Après avoir longtemps tergiversé,
j'ai choisi d'intercaler entre les deux concerts du COE un marathon de
danse (contemporaine) proposé par le Scottish Ballet :
- 17
août 2013 (12h) (Festival Theatre) : Triple bill intitulée
Contemporary Classics avec le duo 14'20" de Jirí Kylián
(un extrait de 27'52"), Shift de
Christopher Bruce et The Fugue de Twyla Tharp.
- 17 août
2013 (14h30) (Festival Theatre) : Projection de deux films sur la danse
moderne : La Table verte de Kurt Jooss et un portrait de Mary
Wigman.
- 17
août 2013 (16h) (Festival Theatre) : Une discussion à propos de la
Triple bill ci-dessus.
- 17
août 2013 (17h) (Festival Theatre) : Des duos extraits de
Chéri et Five Rückert Songs de Peter Darrell,
Jealousy de James Cousins et Trace de Helen Pickett.
- 17 août 2013 (20h)
(Festival Theatre) : Pierrot lunaire de Glen Tetley.
- 17 août 2013 (21h45) (Festival
Theatre) : Le Scottish Dance Theatre, spécialisé en dance contemporaine,
interprétera SisGo de Fleur Darkin.
(Il est à noter qu'une proportion significative des ballets programmés
ont été chorégraphiés par des femmes, ce qui change de Paris...)
- 18
août 2013 (12h45) (Grand Gallery, National Museum of Scotland) :
Puisqu'il convient de faire un peu de tourisme à Édimbourg, mais que
l'entrée du Château est hors de prix (£16, seriously?), je vais sans doute
me rabattre sur le Musée national d'Écosse. Non seulement, l'entrée y est
gratuite, mais je pourrai y entendre un charmant trio d'instruments à
vents, Arunda Trio (qui peut aussi
venir jouer de la musique à votre mariage).
- 19 août 2013
(11h) (Queen's Hall) : J'espère que l'obscurité sera faite dans la
salle pour ce récital de Lieder de Dorothea Röschmann parce que le
mélange de bleu et de rouge constituant la décoration du Queen's Hall me
paraît d'assez mauvais goût, comme j'ai eu le malheur de le constater en
faisant la visite
virtuelle (qui me permet d'espérer que ma place derrière un pilier ne
devrait pas trop gêner ma vue).