2011-09-06 00:33+0200 (Orsay) — Jeux
La confirmation définitive est arrivée ce matin : si on veut que l'Opéra nous envoie des billets achetés sur son site Internet, il en coûtera dorénavant 3€ par commande. Cependant, si on a une imprimante, on a la possibilité d'imprimer un billet électronique.
Le problème, c'est que la partie utile du billet électronique fait environ 18cm×9cm :
Neuf centimètres de hauteur, c'est trop haut pour mon portefeuille : il faut plier le billet, mais afin de prévenir tout problème il convient d'éviter de plier en travers d'un code-barre. Pour les billets électroniques de la Salle Pleyel, du TCE, du Châtelet, de l'Opéra Comique ou du Théâtre des Bouffes du Nord (et d'autres sans doute), les codes-barres n'étant pas trop gros ou la disposition étant à peu près raisonnable, on s'arrange très bien avec plis parallèles aux bord, ou simplement un pli standard du billet en 4 ou en 8. (Cependant, toutes ces salles ne fournissent pas directement un fichier PDF imprimable : il faut imprimer une page Web, ce qui est moins pratique à conserver sur un disque dur et peut produire des résultats différents à l'impression suivant la configuration.)
Avec l'Opéra, c'est différent. On voit les choses en grand et le problème, c'est que les concepteurs n'ont pas du tout pensé à faire quelque chose de pratique ou de joli. Malgré la lyre d'Apollon, les billets sont affreux en comparaison des billets cartonnés. Par ailleurs, la page A4 imprimée en noir et blanc contient plusieurs aplats de noir, ce qui gaspille inutilement de l'encre. Le plus gênant, c'est qu'il y a un code-barre horizontal et un autre vertical, ce qui empêche de plier le billet en deux pour obtenir un rectangle de 18cm×4.5cm qui tiendrait très bien dans mon portefeuille. À moins d'avoir toujours un porte-document avec soi, il faut donc ruser. Voici le fruit de mes recherches intenses :
Après le deuxième pli, on retourne l'ensemble pour procéder au dernier pli :
Le billet ne fait plus que 6cm de haut environ, et tient parfaitement bien dans mon portefeuille...
Pour s'y retrouver dans l'accordéon que constituent les liasses de billets, il peut être agréable de recopier quelques informations sur le rabat :
PS: D'après le principe selon lequel c'est après avoir trouvé une solution compliquée que l'on trouve une solution simple, voici un pliage alternatif, qui conduit à un rectangle 9cm×7cm qui tient tout aussi bien dans mon portefeuille :
2008-10-11 10:49+0200 (Orsay) — Jeux — Photographies
Ceci est ma participation à la session 4 du diptyque d'Akynou. Voici le texte de Fennelin qu'il fallait illustrer :
- Des timbres, j'ai repris le virus du grand-père. Enfin, pour l'instant la moitié des timbres se trouvent encore chez mes parents.
- Les livres. Certains auteurs en fait (Douglas Adams, Neil Gaiman, Anne McCaffrey, Feist...). Surtout de la Fantasy donc. Je couvre quelques morceaux de murs avec.
- Les jeux. Une armoire complète à ce jour. Va falloir un autre meuble bientôt.
- Les vieux jeux de rôle. Quelques étagères de matériel près à jouer pendant de longues heures. Plein de papier pour attirer la poussière...
- Les films, séries, figurines... de PatLabor. Mon côté manga.
- Les souvenirs de voyages de mes potes... J'ai même, comble du mauvais goût, une tasse avec Sadam Hussein en photo.
- Des cartes de jeux à collectionner (Legend of the five rings, Horus heresy...)
- Les problèmes de santé. Ce qui donne une quantité non négligeable de radios, compte-rendus et autres documents à conserver...
- Les films de Miyazaki. En DVD bien sûr maintenant que j'en ai les moyens.
2008-09-23 19:41+0200 (Orsay) — Jeux
En général, je ne participe pas aux chaînes
, qu'en d'autres
temps, nous eussions peut-être appelées boules de neige
. Mais
aujourd'hui, cela vient de Céleste, et c'est si
gentiment demandé que j'ai choisi d'y répondre.
Si j'ai commencé à lire Céleste, c'est d'abord parce que, comme moi, elle apprécie tout particulièrement l'Inde. Si je continue, c'est parce que je constate qu'elle écrit toujours aussi bien, qu'elle évoque Bologne, où elle réside, l'Inde, où elle a beaucoup voyagé, ou bien ses indignations, que je ne partage pas forcément.
Ça vient, ça vient.
J'ai choisi un des deux livres que je lis ces jours-ci. Pourquoi celui-ci plutôt que celui-là ? Parce que l'autre me semble nullissime.
Fear dizzied me.
Only two weeks had passed since my
swayamvar. Had the unsuccessful suitors returned for revenge? But
Yudhisthir said, Look, there's the banner of Hastinapur!
Il seems that your uncle has sent an entourage to welcome you
home!
Dhri said with an ironic smile.
Il s'agit de The Palace of Illusions de Chitra Banerjee Divakaruni édité chez Picador en 2008, le Mahabharata raconté par Panchaali (Draupadi).
J'ai acheté ce livre dans une librairie de Park Street à Kolkata. Pour 495 roupies, j'ai eu un bel ouvrage relié, avec une couverture verte rigide ; il manque juste le fil marque-page. Moi qui pensais lire une nouveauté indienne avant sa parution probable en France, en visitant une grande librairie il y a quelques jours, j'ai été fort marri de voir qu'une traduction française avait déjà paru chez Picquier !
Répugnant moi-même à participer à des chaînes, je ne voudrais pas embarasser d'autres. Si quelqu'un souhaite reprendre le témoin, qu'il le fasse.
2008-09-16 12:08+0200 (Orsay) — Jeux — Photographies
Ceci est ma participation à la première session de la quatrième saison du diptyque d'Akynou. Il s'agissait d'illustrer le texte suivant de Luciole :
Dans un léger délire ouaté de petite fièvre, de celle qui ne vous cloue pas au lit, de celle qui vous donne juste cette vague impression que tout est un peu plus loin que d'habitude ; Dans un léger délire ouaté, donc, je comate...
Cette image est extraite d'une photographie plus large, prise à Kharagpur lors d'une correspondance inopinée de trains. Viṣṇu est couché sur le serpent polycéphale Śeṣa, méditant entre deux ères cosmiques ; tantôt, de son nombril jaillira un lotus sur lequel Brahmā sera assis pour créer le monde. Lakṣmī masserait les pieds de son époux ; j'ignore qui serait la troisième divinité. Le serpent repose sur l'Océan cosmique ; l'interface est curieusement constituée d'un porteur et d'une drôle de créature animale. Mi-homme, mi-aigle, Garuḍa, la monture de Viṣṇu apparaît de part de l'autre. Dans les coins supérieurs, on distingue un disque et une conque, deux attributs de Viṣṇu.
Ce n'est pas très inspiré, l'important, c'est de participer ; l'autre partie du diptyque m'inspirait encore moins.
2008-07-21 09:28+0200 (Orsay) — Jeux
En arrivant à la gare de Prayāg avec son ami Garp, Martin Eden est étonné par l'encombrement des quais où fourmillent hommes et femmes attendant patiemment le Mahanagari Express dont personne ne semble se soucier de l'heure à laquelle il finira ou non par arriver. L'uniforme couleur safran de leurs tenues dépareille par rapport à l'habituel foisonnement de couleurs des saris des dames.
Avant de rejoindre leur hôtel, les deux amis souhaitent voir la fameuse idole du singe couché. Un tireur de riksha (sic) leur répond :
“Not possible. Road closed.
― Why?
― The cycle of Kumbh, too crowded. 'can drop you at Khushru Bagh,
nice tombs. Very cheap!”
Ils décident de casser la croûte dans une dhaba voisine. Chacun lorgne la part de l'autre alors qu'ils dégustent puris, momos, gulab jamun et jalebi. En sirotant son chay, Martin pense à profiter du caractère très électronique de la vision du monde selon Garp :
« Avec ton Eee PC, tu ne pourrais pas trouver une explication au sujet de
ce cycle de je ne sais plus quoi ?
― On ne reçoit pas le Wifi, ici. Attends je regarde dans ma copie de
Wikipédia. Voyons voir, tu m'arrêtes quand ça te dit quelque chose :
le cycle d'Ambre, le cycle d'Avalon, le cycle de la cruche (Kumbh)...
― On y est ! »
Après avoir déposé leurs bagages à l'hôtel, constatant que les dires du tireur de rickshaw étaient exacts, ils se décident à rejoindre le lieu-dit Sangam à pieds. Tout d'abord incommodés par l'atmosphère poussiéreuse des rues encombrées du centre-ville, ils errent ensuite dans de nouvelles rues non moins calmes mais plus respirables. Les marchandes de fruits et les attractions foraines se côtoient au bord des routes. Les deux amis se trouvent pris dans un embouteillage humain. Ils ne sont plus maîtres de leurs mouvements : des policiers nonchalants dirigent la foule.
À la croisée des chemins, ils sont impressionnés par la vision d'une immense dune que la courbe de la piste dévoile soudain devant eux. Plutôt que de prendre la route du temple du dieu-singe où des milliers de fidèles semblent affluer, ils décident de continuer tout droit afin de voir de plus près ces milliers de tentes situées sur le lit de la rivière sacrée et ces curieuses embarcations alignées qui semblent échouées en face du Fort.
⁂
Ceci est ma participation à Alors ce jeu, ça vient ?
PS : Toutes les participations sont regroupées chez Akynou.
2007-10-20 13:02+0200 (Orsay) — Culture — Lectures — Thé — Jeux — Photographies
Hier soir, après être rentré de l'université, j'ouvre ma boîte aux lettres et y découvre un colis :
Mais qui peut bien m'envoyer des chaussures de sport ‽
Ah, il s'agit de l'envoi de ma swappeuse pour le swap thé et littérature organisé par Loutarwen :
Et voici le contenu du colis, une fois déballé (et on y voit plus clair avec le flash) :
Dans ce très beau colis, Anjélica m'envoie :
Merci beaucoup Anjélica !
⁂
Je m'empresse d'ouvrir le sachet de thé Bi Luo Chun pour le
sentir et en observer les feuilles. Il s'agit d'un thé vert chinois, dont
le nom signifierait la spirale de jade du printemps
, d'apparence
duveteuse. J'en prélève deux grammes, les mets dans mon zhong, rince le thé, ajoute de l'eau pour le laisser infuser
quelques minutes et déguste le résultat :
Les deux premières infusions m'ont semblées excellentes, mais j'ai raté la troisième : une eau un peu trop chaude (pour les thés verts, je mélange en principe un tiers d'eau froide et deux tiers d'eau bouillante), un temps d'infusion un peu trop long et une amertume qui se met à recouvrir le goût du thé qui s'est fait plus discret qu'aux deux premières infusions ; cela ne tient pas à grand chose.
Encore merci Anjélica pour ce très judicieux choix de thé. J'ai aussi goûté le thé à la violette, et suis plutôt agréablement surpris par le goût de ce thé.
⁂
Vous pouvez voir le colis que j'ai envoyé à Amy pour ce swap sur son blog.
2006-06-03 10:11+0200 (Grigny) — Culture — Lectures — Jeux
Via la fée Kozlika, je découvre une chaîne blogosphérique lancée par TarValanion :
Imaginons que vous puissiez recuperer un objet dans un livre (fiction uniquement). Quel serait cet objet ? Pourquoi j'ai dit deux objets ? Parce que je voudrais un objet officiellement magique et un objet officiellement non magique.
Contrairement aux boules de neige qui se propagent par mails, ces chaînes ne présentent aucun danger. Voici ma participation :
Ma et Masi ensembledans la nouvelle Paysage d'hiver d'Anita Desai (dans le recueil Poussière de diamant, traduit de l'anglais par Anne-Cécile Padoux, bibliothèque étrangère, Mercure de France) :
Puis le bébé tend les bras et désigne maladroitement une photographie qui est presque entièrement blanche, où seules quelques ombres grises dessinent les formes et les silhouettes. Elles sont deux, et toutes les deux enveloppées de vêtements d'un blanc immaculé qui couvrent leurs épaules, ne laissant voir que l'arrière de leurs têtes également blanc ; elles sont debout à côté du même réfrigérateur blanc dans la même cuisine aux murs blancs, devant une fenêtre au cadre blanc. Elles ne regardent pas la caméra, mais au-dehors la neige qui tombe devant la vitre, recouvrant l'arbre dénudé, la barrière en bois et le sol, leur offrant un paysage blanc dans lequel elles semblent presque se fondre. Presque.
Si cela vous dit de poursuivre la chaîne...
2005-12-28 18:00+0100 (Brest) — Jeux
Je ne serai pas là cette semaine, je dois assister à un séminaire de recherche clinique sur les mutations et les remplacements synaptiques chez les intellectuels.
Pour la première fois au monde, nous allons pouvoir examiner en temps réel les modifications neurobiologiques induites dans l'hémisphère gauche chez un philosophe par l'écoute d'un album de Lorie.
⁂
Mise à jour ― Je viens tout juste de rentrer de cette semaine. Comme vous pouviez vous en douter si vous connaissez ma formation humaniste, je ne participais pas à cette recherche clinique en tant que neurobiologiste, mais en tant que cobaye.
J'ai passé la première matinée en compagnie d'autres philosophes dans la salle de conférence où les grandes lignes du protocole expérimental nous ont été expliquées.
Dans l'après-midi, je me suis donc laissé faire très docilement par les assistants. Après m'être installé dans un fauteil très confortable, ceux-ci m'ont fixé des électrodes sur la tête. Sur leurs écrans, rendez-vous compte, ils pouvaient suivre l'activité de mon cerveau. On m'a ensuite posé un casque sur les oreilles. Pour étalonner le matériel et vérifier que tout fonctionnait bien, on m'a d'abord fait écouter un long discours de notre ancien Premier ministre.
Soudain, on me dit que l'expérience proprement dite allait commencer ; mais à ma grande stupeur, je n'entendis rien pendant un peu moins de cinq minutes.
On me retira alors les écouteurs et les électrodes, et on m'invita à venir le lendemain à la conférence qui présenterait les résultats de ces expériences.
L'heure venue, je me suis assis au premier rang de la salle où allait se tenir l'exposé du directeur de ces recherches. Les mines de certains des autres cobayes trahissaient une certaine euphorie, d'autres semblaient défaites.
Je ne peux pas me permettre de révéler ici tous les détails des résultats obtenus par cette équipe, ceux-ci étant encore sous le joug de la confidentialité. Néanmoins, concernant la méthode, on nous a expliqué que les expérimentations avaient été faites en double aveugle. Je n'ai pas tout compris à ces paroles savantes, mais il m'a semblé comprendre que certains cobayes ont entendu Noir c'est noir chanté par Johnny Hallyday, d'autres La positive attitude de Lorie, et d'autres encore une œuvre contemporaine de John Cage qui devait s'appeler four minutes, thirty-three seconds.
⁂
Ceci est ma participation au jeu du sablier nº4 de Kozlika.
Date de génération : 2023-02-12 11:34+0100 ― Mentions légales.