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2006-02-27 10:50+0100 (Courcouronnes) — Culture — Opéra
Théâtre des Champs-Élysées — 2006-02-25
Lisa Larsson, Soprano
Bogna Bartosz, Alto
Christoph Genz, Ténor
Klaus Mertens, Basse
The Amsterdam Baroque Orchestra and Choir
Ton Koopman, direction
Messe en si mineur, BWV 232, Johann Sebastian Bach.
J'ai pu assister aux deux concerts que j'avais prévus ce week-end. La Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach samedi : c'est bizarre, plus j'ai écouté souvent une œuvre, plus le concert semble se passer vite. Parmi les solistes, Klaus Mertens est toujours aussi bon à mon goût.
Opéra Bastille — 2006-02-26
Laura Claycomb, Gilda (soprano)
Natacha Constantin, La Contessa (soprano)
Martine Mahé, Giovanna (mezzo-soprano)
Dagmar Pecková, Maddalena (mezzo-soprano)
Letitia Singleton, Paggio della Duchessa (mezzo-soprano)
Ain Anger, Sparafucile (basse)
Mihajlo Arsenski, Matteo Borsa (ténor)
Andrzej Dobber, Rigoletto (baryton)
Philippe Fourcade, Il Conte di Monterone (baryton-basse)
Yuri Kissin, Il Conte di Ceprano (basse)
Bülent Külekci, Il Duca di Mantova (ténor)
Sergei Stilmachenko, Marullo (baryton)
Jian-Hong Zhao, Usciere di corte
Renato Palumbo, direction musicale
Jérôme Savary, mise en scène
Michel Lebois, décors
Jacques Schmidt, costumes
Emmanuel Peduzzi, costumes
Alain Poisson, lumières
Peter Burian, chef des chœurs
Rigoletto, Guiseppe Verdi
Hier, c'était mon premier opéra romantique : Rigoletto, en compagnie d'autres blogueurs. J'ai eu un peu peur au début en voyant défiler des acrobates (la mise en scène était de Jérôme Savary...), mais les chanteurs (surtout ceux qui interprétaient les rôles de Gilda et de Rigoletto) étaient très bons.
L'opéra fini, j'entendis derrière moi une conversation assez surréaliste, approximativement :
— Le Bouffon et le Duc étaient bons.
— Mais le Bouffon, c'est le Duc !
— C'était peut-être le même chanteur, mais ce sont deux personnages différents.
— Mais le Bouffon, c'est le Duc !
— Non, non, en fait, il y avait deux chanteurs.
— Mais le Bouffon, c'est le Duc !
Le sur-titre était pourtant bien visible de là où j'étais, et comme il y avait plusieurs scènes où intervenaient simultanément le Duc et le Bouffon (Rigoletto), je me demande comment on peut être à ce point malcomprenant.
2006-02-24 15:54+0100 (Paris)
Voilà, je disais donc que jusqu'à très récemment, la conservation de
certaines de mes données pouvait être menacée par d'éventuels incendies.
C'est effectivement ce qui s'est passé. Le feu s'est déclaré semble-t-il au
troisième étage (j'habite au deuxième) et a brûlé plusieurs appartements
(mais sans faire de blessé). Tout-à-l'heure, on a juste pu monter quelques
minutes dans l'appartement pour prendre quelques affaires et constater
qu'il n'y avait pas de dégâts chez nous à part un écoulement de quelques
litres d'eau par le plafond... à la verticale de mon intégrale de Bach ;
heureusement, par le plus grand des hasards, j'avais négligemment disposé
de grands sacs plastiques au-dessus de la valise
contenant les CD,
ils ont recueilli cette eau.
Heureusement que j'ai pu remonter dans l'appartement, puisque dans un tiroir étaient restées quelques places de concert, il eût été dommage de manquer la Messe en si mineur et Rigoletto demain et après-demain. Ouf !
Je ne sais pas trop où je vais dormir ce soir, mais bon, au pire, j'irai à l'hôtel quelques jours.
2006-02-23 22:42+0100 (Paris) — Culture — Musique — Lectures
Je viens de lire 1984, de George Orwell. J'ai trouvé ce livre absolument terrifiant, beaucoup plus terrifiant que W ou le souvenir d'enfance de Georges Perec.
En Océania, il n'est pas question d'assurer la conservation des
données, bien au contraire : le Ministère de la Vérité se charge de
modifier des articles de journaux pour assurer l'infaillibilité du pouvoir
totalitaire en place, les prédictions qui se sont avérées fausses sont
modifiées a posteriori, les preuves de ces falsifications étant
jetées dans des trous de mémoire
et par conséquent détruites.
En installant ce nouveau serveur, je me réjouissais d'avoir un outil contribuant à préserver certaines de mes données, notamment mes mails, les textes que j'ai tapées, et les fichiers musicaux extraits de mes CD audio. J'ai cette musique sous plusieurs formes :
agastya.toonywood.org
.Ce qui était ennuyeux, c'est que dans cette liste, les quatre premières matérialisations de ma discothèque sont à peu de choses près situées chez moi, à Grigny (je pensais mettre les copies sur CD-ROM ailleurs, mais j'ai eu la flemme de le faire pour le moment). La conservation de ces données n'était donc pas garantie contre les cambriolages ou les incendies...
2006-02-14 21:43+0100 (Grigny) — Culture — Musique — Danse — Danses indiennes — Culture indienne
Théâtre de la Ville — Les Abbesses — 2006-02-14
Maria-Kiran, danse bharatanatyam
Claudio Brizi, claviorganum
Gianfranco Borrelli, violon, alto
Milena Salvini, conception et réalisation
Vidyà, chorégraphies
Bhârata/Bach
Je reviens d'un spectacle au thème original : de la danse classique indienne (bhârata natyam) sur de la musique religieuse chrétienne de Bach. Vous imaginez bien qu'avec un tel programme, je ne pouvais pas manquer cela 1.
C'était pour ainsi dire le premier spectacle de danse auquel j'assistais ; je suis assez impressionné. Il y a dans cette danse peu de mouvements spectaculaires ; elle est exécutée avec une certaine solennité, les mouvements de mains semblant assez complexes et codifiés ; malgré cette majesté, des émotions très fortes jaillissaient de l'expression du visage de la danseuse Maria-Kiran. Difficile de résister pendant les évocations de certains épisodes de la Passion 2, en particulier les instants pendant lesquels la Cène était évoquée, je n'avais jamais ressenti cela pendant un spectacle.
L'instrument utilisé par le musicien Claudio Brizi était aussi très original : il s'agissait du claviorganum, une sorte de mélange entre le clavecin et l'orgue. Je n'ai reconnu que peu de morceaux de musique, qui étaient principalement des chorals. Je suis même tout perturbé de n'avoir pas reconnu le Sanctus de la Messe en si mineur...
[1] Au cas où, j'ai mis les mots importants en gras.
[2] Il n'y avait pas d'extraits de la Johannes-Passion ni de la Matthäus-Passion.
2006-02-09 21:13+0100 (Grigny) — Culture — Cinéma — Culture indienne
Nadira
, ce n'est pas un nom d'ordinateur ; il
s'agit du nom d'une actrice
indienne dont je viens d'apprendre le décès à
75 ans.
Je l'ai vue dans trois films : le classique आन (qui est sorti en DVD en France sous le titre Mangala, fille des Indes), un pseudo-péplum (le méchant y voyage en Cadillac !) et dans deux autres films remarquables : श्री ४२० où elle partage l'affiche avec deux figures du cinéma indien : Nargis et Raj Kapoor et dans एक नज़र.
2006-02-09 03:00+0100 (Grigny)
Si vous voyez cette entrée de blog, c'est que vous accédez à ce site
par l'entremise du nouveau serveur que j'évoquais il y
a quelques jours. Si vous ne la voyiez pas, cela signifierait que
l'ancienne adresse IP associée à joel.toonywood.org
serait encore dans les caches DNS de votre fournisseur d'accès :
il faudrait attendre quelques jours avant qu'elle ne soit mise à jour.
Le petit nom de ce serveur est agastya.toonywood.org
.
Agastya est un personnage évoqué dans l'épopée du Mahābhārata, il s'agit d'un ṛṣi dont une des caractéristiques est d'avoir un appétit
énorme : afin de lutter contre les démons Kālakeya qui sont au fond des
mers, les dieux demandent à Agastya d'absorber l'eau de l'océan, il le
fait ! Mais une fois la bataille terminée et le fond de la mer nettoyé
de ses hôtes malfaisants, les dieux demandent à Agastya de rejeter l'eau
pour reconstituer la mer. Mission impossible, déclare simplement Agastya :
cette eau, il l'a digérée (...) et ne peut la restituer.
1.
En principe, il ne devrait pas y avoir trop de choses cassées du fait ce transfert... Au passage, l'amélioration très sensible de la bande passante disponible devrait permettre une visualisation beaucoup plus confortable des photographies que j'avais faites en Inde.
[1] Le Mahābhārata, Madeleine Biardeau, Seuil, volume 1, page 510.
2006-02-07 00:27+0100 (Grigny)
Le discours de Philippe de Villiers sent de plus en plus mauvais. Il me
semblait qu'il se contentait il y a quelques années de vomir sa bile sur
les technocrates de Bruxelles
. Dans son dernier discours dont je lis
des extraits dans Le Monde daté du 2006-02-07, je vois page 9 que
les cibles désignées pour 2007 sont l'islam et l'immigration ; il parle
par exemple d'un
patriotisme qui consiste à reconstruire une identité française par une
immigration zéro
. On peut même
distinguer une occurrence de l'expression fort douteuse meurtre rituel
(autrefois employée pour attiser d'autres haines religieuses...). C'est
vraiment pitoyable !
C'est avec une certaine délectation que j'observe chez ce chantre
d'une certaine identité française
l'usage de l'anglicisme
islamisation rampante
qui est selon toute vraisemblance un
ridicule contre-sens.
2006-02-05 14:00+0100 (Grigny) — Culture — Musique
Voici la liste des morceaux qu'il fallait reconnaître dans ma signature musicale (les liens qui suivent pointent vers des pages contenant les méta-données correspondant à ces fichiers de ma collection, on y trouve notamment les interprêtes de ces œuvres) :
Empereur— Allegro ;
Héroïque— Scherzo ;
Huit morceaux ont été identifiés dans les commentaires, c'est un peu plus que ce que j'imaginais. Il y avait quelques autres morceaux en principe facilement identifiables, mais la très courte durée des extraits et la bouillie de fondus enchaînés qui en résultait rendait l'exercice difficile.
2006-02-03 14:13+0100 (Grigny) — Culture — Musique
Je suis tombé avant-hier sur la signature musicale de Finis Africae. Le principe est de prendre de très courts extraits des morceaux de musique que l'on écoute le plus souvent et d'en faire un seul fichier musical. Il y a un petit logiciel qui fait cela pour les collections de musique gérées par iTunes. Comme je n'ai pas cet outil (et encore moins le système d'exploitation pour le faire fonctionner), je viens de ook-ook-er un script qui me permet d'obtenir un résultat similaire de façon artisanale. Contrairement au logiciel évoqué ci-dessus, je n'utilise pas de transformée de Fourier ni d'algorithme du voyageur de commerce ; il m'a fallu pas mal d'essais avant d'obtenir quelque chose d'à peu près satisfaisant : il s'agit d'une suite de fondus enchaînés où chaque extrait surnage pendant à peine plus d'une seconde, il faut régler le volume et bien sélectionner les extraits parce que sinon je ne pourrais pas identifier tous les morceaux à l'écoute même en ayant la liste sous les yeux !
Voici donc le résultat :
Le jeu consiste à reconnaître les trente morceaux qui composent ce pot pourri. Je donnerai la solution dans quelques jours.
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