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2006-06-30 19:42+0200 (Grigny) — Cuisine — Photographies
Cette après-midi, achat de bouteilles de Champagne ; la transaction a duré moins d'une minute : il a suffi que je dise clairement que je n'y connaissais rien en vin 1 pour que le vendeur me propose deux vins, que je choisisse l'un des deux et passe à la caisse.
Ensuite, tentative de gâteau à la fraise :
L'apparence n'est pas extraordinaire, mais au goût, il n'est
pas mal du tout (mes collègues ne comprendraient sans doute pas que je ne
propose pas au moins un gâteau aux fruits rouges, vu ma consommation de
desserts de ce type à la cantine...). N'étant pas très habitué aux
variations d'épaisseur des gâteaux à la cuisson (avant ou après le
Pouf !
), j'avais mis par précaution la préparation dans deux moules
à cake plutôt qu'un seul. Apparemment, cela tiendra dans un seul et
donnera quelque chose qui pourra se couper en tranches. Mais je suis
étonné par la quantité de fraises indiquée dans la recette (½kg), il faudra
les répartir différemment ou en mettre moins.
Après avoir mené l'expérience scientifique consistant à manger une bonne moitié de gâteau pour vérifier qu'il était bien à mon goût, je pense pouvoir affirmer que cette recette est utilisable pour mon pot de thèse...
[1] Depuis quelques années, je ne bois plus du tout de boissons alcoolisées...
2006-06-28 09:10+0200 (Grigny)
Dans la catégorie site Internet mal fichu
, je propose celui de la
Poste Banque Postale. Il
est rigoureusement impossible de trouver quoi que ce soit : si on entre un
mot dans la zone de recherche, on se prend un avertissement Le moteur de
recherche est en cours d'optimisation et est donc désactivé pour le moment
— merci de relancer votre requête ultérieurement
: c'est grotesque,
quand on met à jour un service important, on essaie de s'arranger pour
qu'il y ait toujours une version utilisable (remplacement atomique, tout
ça, tout ça), tant pis pour les optimisations
dont on ne peut point
profiter, c'est toujours mieux que pas de service du tout.
Les menus du site sont tellement mal fichus qu'il faut faire un parcours d'équilibriste pour trouver l'information que l'on veut. Du coup, je télécharge une fois pour toutes la grille des tarifs pour ne pas perdre dix minutes à chaque fois que je veux savoir combien va me coûter l'envoi d'un pli de tant de grammes (je concède toutefois que cette information-là est un peu plus facile à obtenir sur ce site aujourd'hui que cela ne l'était il y a un an 1).
Aujourd'hui, ce ne sont pas les tarifs postaux qui m'intéressent (ayant
noté cette information dans un coin depuis longtemps), mais les horaires
d'ouverture du bureau de Grigny, pour savoir si cela ouvre à 9h ou à 9h30.
Je trouve finalement la rubrique Localisez un bureau de poste
. Je
saisis le code postal et le nom de ma ville, clique sur recherche
,
et puis, rien.
[1] Je rappelle l'existence de The Internet Archive et en particulier de la wayback machine qui permet d'afficher une version antérieure d'un site.
2006-06-26 20:02+0200 (Grigny) — Cuisine — Photographies
Aujourd'hui, tentative de gâteau à la carotte :
Je n'avais pas de pistaches sous la main...
2006-06-25 21:53+0200 (Grigny) — Culture — Lectures — Culture indienne — Résumé du Rāmāyaṇa
Rāma se réjouit de la vue de la Pampā magnifiée par le printemps. La beauté de cette rivière attise sa peine d'avoir perdu Sītā. Certain qu'ils vaincront Rāvaṇa et retrouveront Sītā, Lakṣmaṇa réconforte Rāma.
Les deux frères ayant franchi la Pampā, le singe Sugrīva les aperçoit du mont Ṛśyamūka et prend peur en imaginant qu'ils ont été envoyés par son ennemi de frère, Vālin, roi des singes. Il demande alors au fidèle Hanumān de se présenter aux deux héros en prenant la forme d'un moine. Hanumān est rapidement rassuré sur leurs intentions. Un pacte d'amitié est célébré entre Rāma et Sugrīva : les singes aideront Rāma, mais il devra préalablement abattre Vālin. Sugrīva montre à Rāma et à Lakṣmaṇa les parures que Sītā avait laissé tomber.
Rāma invite Sugrīva à raconter les raisons de son inimitié avec son frère aîné. Sugrīva explique alors que son frère Vālin avait succédé à leur père. Un asura à l'apparence d'un buffle, Māyāvin, défia Vālin ; avant que leur combat ne se poursuivît au fond d'une crevasse qui s'était ouverte dans le sol, Sugrīva promit à son frère de garder l'entrée du gouffre. Le combat s'éternisa. Au bout d'un an, Sugrīva considéra sincèrement que son frère devait être mort, il bloqua l'entrée de la crevasse avec une pierre et se fit sacrer roi. Mais Vālin revint, victorieux de son combat et furieux envers son frère qu'il chassa de Kiṣkindhā, la capitale de son royaume. Sugrīva, accompagné Hanumān, Nala, Nīla et Tāra, vint se réfugier sur le Ṛśyamūka où ils seraient à l'abri de Vālin, celui-ci ne pouvant y pénétrer sous peine de mort du fait d'une malédiction prononcée par l'ascète Mataṅga qui reprochait au singe d'avoir répandu sur son ermitage une pluie de sang lors de son combat avec l'asura Dundubhi.
Conscient de la force de son aîné, Sugrīva doute de celles de Rāma et le met à l'épreuve : Rāma projète d'un seul orteil le corps de Dundubhi à dix lieues et lance une flèche qui traverse sept arbres śāla, une montagne et les enfers avant de revenir dans son carquois. Le singe est rasséréné, et on décide de partir pour Kiṣkindhā. Sugrīva défie son frère Vālin, un combat terrible s'engage, mais Rāma renonce à lancer la flèche fatale qu'il avait promis de lancer en direction de Vālin : les deux singes lui sont indistinguables, tels les Aśvin, les dieux jumeaux. Sugrīva se réfugie à nouveau sur le Ṛśyamūka et Rāma lui fait remettre par Lakṣmaṇa une fleur à se mettre autour du cou en signe de reconnaissance. Sugrīva revient défier Vālin. Tārā, l'épouse de Vālin, sait que Rāma est l'allié de Sugrīva, et incite le roi des singes à préférer l'amitié de Rāma plutôt qu'à le combattre. Mais Vālin décide de lutter contre son frère, mais il est frappé par une flèche de Rāma. Il débat avec Rāma de la légalité de ce coup avant de prendre refuge en lui. Tārā vient se lamenter devant le corps de son mari, mais Hanumān la réconforte en lui rappelant qu'elle doit veiller sur son fils Aṅgada. Avant de mourir, Vālin confie son fils Aṅgada, son épouse Tārā et un collier d'or protecteur à Sugrīva. Affligés, Tārā et Sugrīva sont réconfortés par Rāma. Les rites funéraires sont effectués, Sugrīva est couronné et Aṅgada fait prince héritier.
Rāma décide de laisser passer la saison des pluies avant d'aller combattre Rāvaṇa. Avec son frère, il vient passer cette saison dans une grotte sur le mont Prasravaṇa situé non loin de Kiṣkindhā. La saison des pluies attise encore la douleur de Rāma, qui fait confiance en la promesse de Sugrīva de l'aider à la retrouver. Pendant ce temps, Sugrīva se livre au plaisir avec son épouse Rumā et avec Tārā. Cependant, Hanumān lui rappelle ses devoirs et il finit par demander à Nīla de rassembler toutes ses troupes. C'est le début de l'automne et Rāma est en colère contre Sugrīva qui semble ne pas tenir parole. Lakṣmaṇa ne peut contenir sa fureur : il décide de descendre à Kiṣkindhā avec son arc en ayant l'intention de tuer Sugrīva. Apprenant cela, le roi des singes ne comprend pas ce qu'on lui reproche, mais Hanumān lui demande de faire profil bas. Par son discours, Tārā parvient à apaiser Lakṣmaṇa qui reproche à Sugrīva son ingratitude. Des troupes de dizaines de milliards de singes se mettent en route pour Kiṣkindhā et Rāma se réconcilie avec le roi des singes. Sugrīva ordonne à ses troupes de partir à la recherche de Sītā aux quatre coins du monde et de revenir dans un délai d'un mois. Des expéditions sont ainsi lancées vers l'Est, le Sud, le Nord et l'Ouest. Au bout d'un mois, les singes partis à l'Est, au Nord ou à l'Ouest reviennent sans avoir aperçu Sītā.
L'expédition chargée d'explorer le Sud est dirigée par Aṅgada et comporte notamment Hanumān, Tāra et Jāmbavān, le roi des ours. Cette exploration exhaustive s'avère difficile. En parcourant la région du mont Vindhya, ils découvrent un grand trou, le Ṛkṣabila, dont s'échappent des oiseaux. Ils y descendent et trouvent un lieu extraordinaire pour sa végétation, ses eaux et ses palais. Ils y recontrent une femme ascète, Svayamprabhā. Elle garde cette demeure construite par l'architecte Maya et appartenant à l'apsaras Hemā depuis que Brahmā la lui offrit. L'ascète nourrit les singes et les fait sortir du souterrain magique.
Ils aperçoivent alors l'océan. Le délai d'un mois accordé par Sugrīva pour retrouver Sītā s'est écoulé, les singes craignent le châtiment pour avoir failli à leur mission. Sous l'impulsion d'Aṅgada, ils commencent même à se laisser mourir quand ils entendent le cri du vautour Sampati à qui ils apprennent la mort de son frère Jaṭāyus. Le vautour leur raconte son histoire. Autrefois, son frère et lui avaient tenté de s'approcher au plus près du soleil. Quand ils ne purent que redescendre, Sampati protégea son frère des brûlures du soleil. Les ailes brûlées, il ne pouvait se déplacer et ne pensait plus qu'à mourir quand il vit le ṛṣi Niśākara qui lui raconta la mission qu'il devrait accomplir : quand il verrait des singes, il devrait leur parler de l'épouse de Rāma ; ainsi, il pourrait retrouver ses ailes. Sampati indique donc aux singes que Rāvaṇa s'est emparé de Sītā, ses ailes de mettent à pousser et il s'envole.
Laṅkā, la cité de Rāvaṇa, est située de l'autre côté de l'océan, long de cent lieues. Les singes se demandent lequel d'entre eux sera capable de le franchir d'un bond. Un premier affirme pouvoir sauter dix lieues, un autre vingt lieues, etc. Le vieux Jāmbavān pense être capable de sauter quatre-vint-dix lieues et affirme qu'Aṅgada serait en mesure d'accomplir cette mission qui ne saurait cependant être confiée au chef. Il se tourne alors vers Hanumān, qui était resté silencieux, et vante ses qualités. Sa mère, l'apsaras Puñjikasthalā, épouse fidèle du singe Kesarin, avait été surprise par Vāyu, le dieu du vent. Dans sa jeunesse, Hanumān avait bondi pour tenter de se saisir du soleil lors de son lever et Indra l'avait frappé de son foudre, le blessant à la machoire, ce qui mit en colère Vāyu qui s'arrêta de souffler. Pour apaiser le dieu du vent, Brahmā avait accordé à Hanumān l'invulnérabilité aux armes et Indra le privilège de choisir le moment de sa mort. Jāmbavān demande à Hanumān de franchir l'océan comme Viṣṇu avait parcouru le monde en trois pas.
Hanumān est fort des qualités de Vāyu et se compare à Garuḍa, le roi des oiseaux. Il affirme que le sol ne supportera pas le choc provoqué par son bond. Il décide de prendre appui sur le mont Mahendra pour s'élancer. Alors que le mont commence à hurler, et les animaux à prendre peur, Hanumān pense à Laṅkā.
2006-06-25 15:52+0200 (Grigny) — Cuisine — Photographies
La préparation d'une soutenance de thèse comporte au moins trois parties : les démarches administratives, l'exposé des résultats devant le jury et le pot.
Ayant l'intention de préparer moi-même une part significative des mets
qui seront proposées, je fais quelques expériences culinaires. Aujourd'hui,
j'ai suivi la recette
du far breton du site Cuisine et Recettes
:
Il faut bien se dévouer pour goûter le fruit de ces expériences, quitte à accepter de prendre le risque de nuire à sa ligne...
2006-06-22 15:14+0200 (Paris) — Mathématiques
Je suis très heureux de pouvoir vous convier à la soutenance de ma thèse
de doctorat de mathématiques de l'Université Paris 7 — Denis Diderot,
intitulée Opérations sur la K-théorie algébrique et régulateurs via la théorie homotopique des schémas
.
La soutenance et le pot subséquent auront lieu le vendredi 7 juillet 2006 à 14h en salle 1C6, à l'Institut de Mathématiques de Jussieu, 175 rue du Chevaleret, 13ème arrondissement de Paris, métro Bibliothèque François Mitterrand (la station Chevaleret sera fermée pour travaux).
Le texte de ma thèse est disponible sur ma page professionnelle.
2006-06-16 21:51+0200 (Grigny) — Mathématiques
Voici venu mon tour de célébrer la centième entrée de mon blog.
⁂
Cette semaine fut très éprouvante au niveau de mon travail : j'ai préparé en un temps assez court un exposé mathématique difficile et long (j'en reviens, j'ai exposé pendant deux heures et demie environ). Dans les groupes de travail auxquels j'avais participé jusques à présent, il s'agissait de faire des séries d'exposés sur des sujets plus ou moins récents mais pour lesquels il existe des livres, des articles, ou au moins des preprints. Ici, c'est plus compliqué puisque le groupe de travail a pour but de fournir in fine une rédaction de plusieurs théorèmes difficiles d'un auteur, et il faut s'adresser directement à lui : il faut lui poser suffisamment de bonnes questions pour pouvoir reconstituer une démonstration. Il a été très gentil de répondre à mes questions, souvent idiotes...
Hier, j'ai su que j'avais obtenu le poste d'enseignant-chercheur contractuel d'un an que j'avais demandé, et ce matin, les rapporteurs de ma thèse ont transmis leur compte-rendu (favorable) sur ma thèse. Cela fait plusieurs bonnes nouvelles.
Je suis un peu fatigué par cette semaine intensive, je vais me reposer un peu (le résumé du quatrième chant du Rāmāyaṇa attendra un peu), mais il va quand même falloir que je trouve le temps de finaliser le manuscrit de ma thèse et de remplir un certain nombre de formulaires en vue de ma soutenance...
2006-06-10 14:24+0200 (Grigny) — Cuisine — Photographies
Par les chaleurs actuelles, un lassi à la mangue frais n'est pas
désagréable. En Inde, il y en a à toutes sortes de parfum.
En France, la plupart des restaurants indiens en proposent. La recette très
facile qui suit s'est stabilisée après quelques essais et un peu
d'espionnage industriel
dans ces restaurants...
L'ingrédient essentiel est la pulpe de mangue. On peut en trouver en conserves dans la plupart des épiceries indiennes. À part ça, il faut des yaourts, du lait, un peu de sucre et quelques glaçons.
Après avoir mis les yaourts, les glaçons et la pulpe de mangue dans le récipient, on obtient ceci :
On ajoute un peu de sucre et du lait :
On mixe le tout :
Il n'y a plus qu'à se servir :
2006-06-05 21:45+0200 (Grigny)
Monb clavier est hanbté. sI j'APOPOUIE SUR certainbes TPOUCHES, cela FDAIT n`ímporte wqupoi. Je poense wque c'est parce wque j'ai RENBVERSÉ du THÉ DESSUS tout-à-l'heure. jE vais ATTENDRE que CELA s`éche. Ce NB'EST ppourtant POAS la POREMI`ÉRE fdpois WQUE j`'`énb RENBVERSE...
ZIPPY nie TOUT.
⁂
Les symptomes sont apparus en rédigeant un commentaire chez Traou.
2006-06-03 10:11+0200 (Grigny) — Culture — Lectures — Jeux
Via la fée Kozlika, je découvre une chaîne blogosphérique lancée par TarValanion :
Imaginons que vous puissiez recuperer un objet dans un livre (fiction uniquement). Quel serait cet objet ? Pourquoi j'ai dit deux objets ? Parce que je voudrais un objet officiellement magique et un objet officiellement non magique.
Contrairement aux boules de neige qui se propagent par mails, ces chaînes ne présentent aucun danger. Voici ma participation :
Ma et Masi ensembledans la nouvelle Paysage d'hiver d'Anita Desai (dans le recueil Poussière de diamant, traduit de l'anglais par Anne-Cécile Padoux, bibliothèque étrangère, Mercure de France) :
Puis le bébé tend les bras et désigne maladroitement une photographie qui est presque entièrement blanche, où seules quelques ombres grises dessinent les formes et les silhouettes. Elles sont deux, et toutes les deux enveloppées de vêtements d'un blanc immaculé qui couvrent leurs épaules, ne laissant voir que l'arrière de leurs têtes également blanc ; elles sont debout à côté du même réfrigérateur blanc dans la même cuisine aux murs blancs, devant une fenêtre au cadre blanc. Elles ne regardent pas la caméra, mais au-dehors la neige qui tombe devant la vitre, recouvrant l'arbre dénudé, la barrière en bois et le sol, leur offrant un paysage blanc dans lequel elles semblent presque se fondre. Presque.
Si cela vous dit de poursuivre la chaîne...
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