« Programme Bernstein/Dubugnon/Prokofiev pour l'Orchestre de Paris | Les Dissonances à la Cité de la Musique »
2012-03-18 00:06+0100 (Orsay) — Culture — Musique — Danse
Théâtre des Champs-Élysées — 2012-03-17
William Forsythe, chorégraphie, costumes, conception lumières
David Morrow, musique
Rachel Shipp, réalisation lumières
Sylvie Guillem, Massimo Murru
Rearray
Jiří Kylián, chorégraphie, décor
Dirk Haubrich, musique
Joke Visser, costumes
Kees Tjebbes, lumières
Aurélie Cayla, Lukas Timulak
27'52"
Mats Ek, chorégraphie
Niko Rölcke, musique
Erik Berglund, lumières
Ana Laguna, Mats Ek
Memory
Mats Ek, chorégraphie
Beethoven, musique (Sonate pour piano op. 11, Arietta, enregistrement interprété par Ivo Pogorelich)
Katrin Brännström, décors et costumes
Erik Berglund, lumières
Elias Benxon, vidéo
Sylvie Guillem
Bye
Je n'avais pour le moment vu Sylvie Guillem que dans Éonnagata. Elle dansait dans deux des quatre pièces du programe dont avait lieu ce soir la troisième représentation au TCE.
Le premier ballet Rearray de William Forsythe est interprété par Sylvie Guillem et Massimo Murru. C'est la première fois que je vois un ballet de Forsythe. Je ferai encore quelques essais avec ce chorégraphie, mais il faut bien l'avouer : je me suis plutôt ennuyé en regardant ce ballet divisé en une douzaine de séquences séparées par des fondus au noir. La danse postmoderne avec ces mouvements aléatoires (générés par ordinateur ?), ce n'est pas trop mon truc. Un curieux phénomène lumineux s'est manifesté pendant cette pièce. J'avais en effet l'impression que les bras des danseurs ètaient poursuivis par une traînée de lumière, défiant les lois de la persistance rétinienne.
De Jiří Kylián, je n'avais vu que Kaguyahime, que j'avais adoré. 27'52" m'a un peu moins enthousiasmé, mais je l'ai nettement préféré au ballet précédent. Le chorégraphe utilise bien davantage la possibilité permise à deux danseurs (Aurélie Cayla et Lukas Timulak) de mettre leurs corps en contact. J'ai particulièrement aimé les différents portés. (Avec la succession des divers ballets, j'éprouve quelque difficulté à me souvenir des différentes musiques, mais il me semble que c'est la musique de ce ballet-ci que j'ai préférée.)
Le troisième ballet Memory a été pour moi le point culminant de ce spectacle. Il s'agit d'un bref, intense et poétique duo entre Mats Ek et Ana Laguna ! Très, très émouvant !
Après l'entr'acte, Sylvie Guillem interprète un solo de Mats Ek. Une trop grande part de l'ensemble se passe dans le tout petit angle mort que je ne vois pas depuis mon premier rang de corbeille excentré. Je ne saurais donc trop dire de quoi il est question dans ce ballet, si jamais il avait une quelconque part narrative. Pour le reste, cela reste très poétique, et moins déjanté que Une sorte de..., Appartement. Quand Sylvie Guillem fait plus ou moins le poirier près de l'avant-scène (le genre de choses qui curieusement font rire une partie du public), je peux entendre son souffle et voir pratiquement le moindre de ses muscles abdominaux se mouvoir périodiquement. Sinon, quels mollets !
Ailleurs : Blog à petits pas.
Je m'en dispenserai donc ! je viens de subir le Orlando Palatino pour adolescents attardés !!!!!! pourtant quelques bonnes idées qui pourraient être reprises par Coline Serreau pour Manon !
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