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2007-10-24 17:38+0200 (Orsay)
Suite d'un précédent billet sur les statistiques d'uptime : ceci est le quatre-centième jour consécutif d'uptime du serveur qui héberge ce blog :
joel@agastya ~ $ uptime 17:25:50 up 399 days, 8:20, 6 users, load average: 0.00, 0.01, 0.00
Comme quoi, il arrive que des PC s'avèrent fiables. Je vais peut-être devoir envisager un reboot dans les mois qui viennent parce que le besoin d'un nouveau disque dur risque de se faire sentir si je persiste à utiliser cet ordinateur pour mes sauvegardes.
2007-10-20 13:02+0200 (Orsay) — Culture — Lectures — Thé — Jeux — Photographies
Hier soir, après être rentré de l'université, j'ouvre ma boîte aux lettres et y découvre un colis :
Mais qui peut bien m'envoyer des chaussures de sport ‽
Ah, il s'agit de l'envoi de ma swappeuse pour le swap thé et littérature organisé par Loutarwen :
Et voici le contenu du colis, une fois déballé (et on y voit plus clair avec le flash) :
Dans ce très beau colis, Anjélica m'envoie :
Merci beaucoup Anjélica !
⁂
Je m'empresse d'ouvrir le sachet de thé Bi Luo Chun pour le
sentir et en observer les feuilles. Il s'agit d'un thé vert chinois, dont
le nom signifierait la spirale de jade du printemps
, d'apparence
duveteuse. J'en prélève deux grammes, les mets dans mon zhong, rince le thé, ajoute de l'eau pour le laisser infuser
quelques minutes et déguste le résultat :
Les deux premières infusions m'ont semblées excellentes, mais j'ai raté la troisième : une eau un peu trop chaude (pour les thés verts, je mélange en principe un tiers d'eau froide et deux tiers d'eau bouillante), un temps d'infusion un peu trop long et une amertume qui se met à recouvrir le goût du thé qui s'est fait plus discret qu'aux deux premières infusions ; cela ne tient pas à grand chose.
Encore merci Anjélica pour ce très judicieux choix de thé. J'ai aussi goûté le thé à la violette, et suis plutôt agréablement surpris par le goût de ce thé.
⁂
Vous pouvez voir le colis que j'ai envoyé à Amy pour ce swap sur son blog.
2007-10-17 18:31+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Lectures — Culture indienne — Cuisine — Photographies
Il y a une dizaine de jours, j'ai commencé à lire l'Iliade. J'en suis arrivé à la moitié, c'est-à-dire à la fin du douzième chant de l'épopée qui en comprend vingt-quatre. Je ne suis pas extraordinairement enthousiasmé par ce que je lis. Parmi mes autres lectures, je ne peux comparer cette œuvre qu'à la traduction française du Ramayana que j'ai lue, et c'est comme si on en avait gardé que le sixième chant, consacré à la guerre proprement dite opposant d'une part Rama, Laksmana et les singes et d'autre part Ravana et les raksasa. La traduction que je lis est rythmée par blocs de six, douze ou dix-huit syllabes, au prix de quelques contorsions syntaxiques, ce qui me semble moins plaisant à lire que l'élégante traduction du Ramayana que j'ai lue. J'espère que l'Odyssée me plaira plus que l'Iliade. D'ailleurs, après l'Iliade, j'enchaînerai peut-être avec l'Énéïde plutôt qu'avec l'Odyssée.
Je suis allé écouter les quatre saisons de Vivaldi par Sarah Chang et le
English Chamber Orchestra à la salle Pleyel. Je n'en ai pas non plus été
très enthousiasmé. En première partie, il y avait un Divertimento
de
Bartok qui ne m'a guère enchanté, mais ça, je m'y attendais.
J'ai toujours plus d'une centaine de disques non encore écoutés. Je viens cependant de franchir le premier tiers de mon écoute de l'intégrale Brilliant de Mozart. Je l'écoute dans l'ordre des numéros d'une des versions du catalogue Köchel, c'est-à-dire approximativement dans l'ordre chronologique de la composition. Au numéro KV 196, je me suis retrouvé face à cet enregistrement techniquement grotesque de La Finta Giardiniera. On passe son temps à entendre des bruits de pas, des chanteurs toussant discrètement ou prenant de grandes inspirations. Le plus ennuyeux, ce sont les bruits de pas, et c'est grâce à ces derniers que mon ancien collocataire reconnaissait cet opéra lors de nos blindtests réguliers.
J'ai testé une recette de Pav Bhaji, un plat faits de pommes de terres, poivrons, tomates, petits pois, oignons et un mélange d'épices. Le résultat était convenable et conforme à ce que j'ai vu en Inde, bien qu'il ne ressemblât point à la photo de l'emballage du Pav Bhaji Mix (où les pommes de terres sont découpées en morceaux tandis que la recette dit de les écraser...). En le préparant, j'ai senti que le parfum d'une épice dominait un peu trop les autres et me suis rendu compte avec horreur qu'il s'agissait d'anis, dont je n'apprécie pas du tout le parfum. Il faudra que je trouve un Pav Bhaji Mix sans anis ou que je prépare moi-même ce mélange.
Demain, il y a une grève, donc, pas de cantine, et je ne sais pas si je pourrai ouvrir la porte de la salle pour mon TP de calcul formel...
Ah, et puis, cela fait une éternité que ma demande d'abonnement à Free en est à l'étape nº1.
2007-10-07 19:31+0200 (Orsay) — Culture — Cinéma — Culture indienne
Lors de mon dernier voyage en Inde, j'avais vu des affiches d'un film qui allait sortir trop tard pour que je le visse là-bas, et la bande annonce que j'en avais vue m'avait fait comprendre qu'il s'agissait d'un remake du classiquissime Sholay.
Ayant profité d'une escale à la Gare du Nord après une journée à l'université Paris-Nord, j'ai acheté le DVD du film Aag que j'ai finalement regardé hier soir. L'intrigue est essentiellement celle du film Sholay. Un policier passe l'essentiel de sa carrière à traquer un dangereux gangster et finit par le coincer et à le faire mettre en prison. Celui-ci s'évade et se venge en lui coupant les mains et en tuant tous les membres de sa famille sauf sa belle-fille. Le policier rumine sa vengeance. Il se retire de la police, engage deux jeunes malfaiteurs pour l'aider dans cette tâche.
Dans ce remake, tout est raté. Les mouvements de caméra donnent le tournis, les scènes de combat sont grotesques et interminables, la musique donne l'impression que l'ingénieur du son s'est amusé à appuyer sur tous les boutons pour voir ce que ç'allait donner. Beaucoup d'épisodes contribuant la qualité du film Sholay se retrouvent massacrés, par exemple :
Mais comment Thakur, qui n'a pas de mains, va tuer Gabbar Singh ?. Dans Aag, on voit simplement le méchant avec une sorte de gros couteau de cuisine planté dans le dos après que l'ancien policier eut demandé une chance d'en finir lui-même avec le méchant, mais il n'y a, me semble-t-il, aucun plan mettant en évidence la technique utilisée, alors que dans Sholay, la scène correspondante était indiscutablement spectaculaire.
Le score de ce film sur IMDb est inférieur à celui de Plan 9 from Outer Space de Ed Wood...
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