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2006-11-30 21:17+0100 (Grigny) — Culture — Lectures — Culture indienne — Voyage en Inde III
Le système de distribution de certains journaux gratuits m'énerve 1. Dans les premiers temps, on voyait des amoncellements de papier dans les couloirs du métro. Je suppose que la RATP a agrandi ses poubelles, que la qualité des journaux s'est améliorée ou que les gens les gardent un peu plus longtemps. Au passage, j'ose espérer que les entreprises qui distribuent ces journaux ont eu la bienveillance de proposer des arrangements à la RATP et à la Ville pour les dédommager de la gêne occasionnée par la masse de papier qu'elles engendrent. Maintenant, ce qui m'ennuie, c'est le journal gratuit du soir au parasol rouge. À certains endroits, notamment aux abords de la station de métro Bibliothèque François Mitterrand, la circulation des usages du métro n'est déjà pas très fluide en période de pointe, mais il y a maintenant des parasols rouges à l'effigie d'un journal, des piles de journaux et des gentils distributeurs qui transforment un simple déplacement en métro en véritable slalom, d'autant plus que l'hiver s'approchant, ces lieux ne sont pas très bien illuminés, c'est un miracle s'ils ne se transforment pas quotidiennement en une attraction d'auto-tamponeuses.
⁂
J'ai réussi à obtenir mon visa pour mon
prochain séjour en Inde. Je n'ai pas eu à attendre trop
longtemps à l'ambassade de l'Inde. J'ai eu un bonus d'attente
supplémentaire puisque je ne demandais pas un visa touristique : j'ai dû
attendre qu'en coulisses, on examine les lettres d'invitation
des instituts de mathématiques indiens, mon visa n'est valable que trois
mois (au lieu de six pour un visa touristique standard), mais c'est un visa
de type X
!
⁂
Pendant mon attente à l'ambassade de l'Inde, j'ai lu un court roman de George Sand, La mare au diable. C'est l'histoire sympathique du paysan Germain et de la petite Marie. Très bien écrit, peut-être un peu trop : j'aime bien lire des histoires où les personnages s'expriment avec affectation, j'y crois volontiers si ce sont des princes, des sultanes ou des bourgeois, mais j'ai du mal à souffrir les subjonctifs imparfaits et autres tournures recherchées que les personnages de George Sand émettent très fluidement.
Récemment, j'ai aussi lu un premier livre, Le tapis rouge, un recueil de nouvelles de Lavanya Sankaran (traduit de l'anglais) dont le cadre est la ville indienne de Bangalore. Certaines d'entres elles sont très belles, notamment celle qui a donné son titre au recueil.
[1] Je précise que je n'ai jamais lu un de ces journaux ; je ne me permettrais donc pas de critiquer leur contenu.
2006-11-23 20:00+0100 (Grigny)
Voici la liste des spectacles pour lesquels j'offre une place à qui voudra bien se manifester :
L'Empereurde Beethoven — Christian Zacharias — Orchestre de Chambre de Lausanne
Si un ou plusieurs de ces spectacles vous intéressent et que vous êtes d'accord pour en faire un petit compte-rendu en temps voulu, indiquez vos préférences en commentaire.
2006-11-22 21:56+0100 (Grigny) — Culture — Musique — Voyage en Inde III — Mathématiques
Il y a deux ou trois jours, j'ai fait un rêve bizarre. Je discutais avec d'autres matheux étrangers (je ne sais pas en quelle langue), et me montrant un des notres en qui je reconnus un certain H. G., un des matheux me dit que c'était le mathématicien le plus riche du monde. Je découvais ensuite que son nom de famille était Google.
Ce matin, j'ai eu la confirmation du fait que dans un mois, je vais pouvoir partir pour deux mois en Inde pour un séjour scientifique dans deux instituts de recherche. Tout se présentant excellemment bien en ce qui concerne mon accueil sur place, je suis très content.
Le seul inconvénient que je pourrais y voir, c'est qu'il y a un certain
nombre de places de spectacles (concerts/danse) pour lesquels je ne pourrai
pas utiliser les billets achetés trop longtemps à l'avance, et c'est là que
vous intervenez, puisque plutôt que de les vendre, je pense les distribuer
ici même presque gratuitement : il faudra me promette de faire un petit
compte-rendu du spectacle (sur vos blogs ou en commentaire ici). Demain,
jeudi 23 novembre vers 20h00 (heure de Paris), je mettrai
en ligne la prochaine entrée de blog qui contiendra la liste des spectacles
avec une brève description. J'appliquerai la règle du premier arrivé,
premier servi
.
Tiens, aujourd'hui, c'est la Sainte-Cécile, patronne des
musiciens
, en l'honneur de qui certains compositeurs, comme Händel, ont
écrit des odes.
2006-11-14 07:48+0100 (Grigny) — Culture — Musique — Lectures — Culture indienne
Gaveau — 2006-11-13
Le Concert Français
Marc Hantaï, flûte traversière
Amandine Beyer, violon
Flavio Losco, violon
Simon Heyerick, alto
Bruno Cocset, violoncelle
Michele Zeoli, contrebasse
Pierre Hantaï, clavecin & direction
Quatuor en sol majeur TWV 43:5 pour flûte traversière, violon, alto & basse continue, Telemann.
Concerto pour clavecin en sol mineur, BWV 1058.
Sonate en mi mineur RV 40 pour violoncelle et basse continue, Vivaldi.
Sonata Op. 1 nº12 La Follia RV 63, Vivaldi.
Sonate en la majeur pour violon, flûte, violoncelle & basse continue, Telemann.
Concerto Brandebourgeois nº5 en ré majeur, BWV 1050.
Badinerie de la suite pour orchestre en si mineur, BWV 1067.
J'étais hier soir salle Gaveau pour écouter le programme Virtuosité baroque de l'ensemble Concert Français dirigé par Pierre Hantaï au clavecin.
J'y allais avant tout parce que deux concertos de Bach étaient au
programme, dont le cinquième concerto brandebourgeois (aaah, le solo
de clavecin à la fin du premier mouvement...), mais j'ai également
découvert des œuvres que je ne connaissais pas et qui m'ont bien plu.
Il faudrait que je pense à remédier au fait que je
n'aie pour le moment aucun disque de Telemann...
De Vivaldi, j'ai beaucoup aimé l'étonnante sonate La Follia
.
⁂
Ayant lu plus que d'habitude la semaine dernière, la rubrique booklog dans la colonne de droite défile plus vite que n'arrivent les entrées de blog ; il convient que je parle un peu de ces livres.
J'ai fini de lire le roman Alexis Zorba de Nikos Kazantzaki que l'on m'avait prêté. Le narrateur (dont on ignore le prénom) rencontre Zorba, un personnage énigmatique, qui l'aide à exploiter une mine de lignite en Crète. Dit comme ça, ce n'est pas très attirant ; ce qui est intéressant, ce sont les interrogations du narrateur, ses dialogues avec Zorba au sujet de la nature humaine, etc.
M'étant rendu à la Bibliothèque François Mitterrand pour poursuivre ma lecture du Mahabharata de Jean-Claude Carrière dont je disais du bien il y a quelque temps et celui-ci n'y étant pas en rayon, j'ai regardé tout autour les livres des rangées de littérature sanskrite et me suis laissé tenter par le Gîta-Govinda de Jayadéva, poète du Nord-Est de l'Inde du douzième siècle. Comparé au Cantique des cantiques, il s'agit d'un ensemble de vingt-quatre chansons racontant les amours de Radha et Krishna, tantôt du point de vue de Radha ou de son amie, tantôt de celui de Krishna lui-même. La traduction poétique de Jean Varenne est belle, très agréable à lire. Je n'ai pas vu le temps passer. Cela doit bien être une des premières fois que je lis un livre d'un seule traite.
J'ai également lu Le voile de Draupadi de l'écrivaine française Ananda Devi. Parallèlement au récit principal qui est celui d'Anjali, de son couple et de son fils gravement malade, s'insère harmonieusement par épisodes l'évocation du tragique destin de sa cousine Vasanti. C'est le premier roman de cet auteur que je lis. J'ai aimé son style qui comporte beaucoup d'images très bien pensées. Dans certaines d'entre elles, on peut s'amuser à distinguer des allusions à la mythologie indienne (qui est aussi présente très explicitement à plusieurs reprises, ne serait-ce que dans le titre).
Concernant Andromaque de Racine, j'ai goûté ces vers avec plaisir, plus que ceux d'Iphigénie qui m'avait semblé plus difficile à lire (compte tenu de la langue et du nombre élevé de rebondissements).
Hier, j'ai commencé Le cryptographe de Tobias Hill paru dernièrement en traduction. J'en avais lu une critique positive sur le blog de Clarabel. Ce que j'ai lu pour le moment me donne envie de lire la suite.
2006-11-03 19:52+0100 (Grigny) — Culture — Musique
Je viens seulement de réaliser que la symphonie
nº9 d'Antonín
Dvořák est la symphonie Du nouveau monde et non la symphonie du
Nouveau monde
...
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