« Une composition de dhrupad : “Bhajamana” | Budapest »
2012-06-10 01:10+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra
Opéra Garnier — 2012-06-09
Sarah Connolly, Phèdre
Anne-Catherine Gillet, Sophie
Andrea Hill, Diane
Jaël Azzaretti, L'Amour
Salomé Haller, Oenone
Marc Mauillon, Tisiphone
Aurélie Legay, La Grande Prêtresse de Diane/Une chasseresse
Topi Lehtipuu, Hippolyte
Stéphane Degout, Thésée
François Lis, Pluton/Jupiter
Nicholas Mulroy, Première Parque
Aimery Lefèvre, Arcas/Deuxième Parque
Manuel Nuñez Camelino, Un suivant/Mercure
Jérôme Varnier, Neptune/Troisième Parque
Sydney Fierro, Un chasseur
Marc Barret, Emilie Bregougnon, Anna Chirescu, Angèle Fontaine, Sébastien Montagne, Anne-Sophie Ott, Léa Perat, Gilles Poirier, Raphaël Rodriguez, Artur Zakirov, Danseurs
Emmanuelle Haïm, direction musicale
Ivan Alexandre, mise en scène
Antoine Fontaine, décors
Jean-Daniel Vuillermoz, costumes
Hervé Gary, lumières
Natalie Van Parys, chorégraphie
Xavier Ribes, chef du chœur
Orchestre et Chœur du Concert d'Astrée
Hippolyte et Aricie, Rameau
Une production tradi comme c'est pas permis. Je n'avais pas vu ça depuis Cadmus et Hermione à l'Opéra Comique (et un Egisto de sinistre mémoire à l'Athénée). Cependant, c'est plutôt bien fait, dans le genre. À part quelques plates-formes pour faire descendre les Dieux des cintres (doivent-ils rester tout là haut pendant 1h30 en attendant leur tour, ou ont-ils un moyen de monter-descendre sans passer par la scène ?), les décors sont uniquement constitués de toiles peintes. Il y en a une profusion. J'ai comme l'impression d'avoir vu une superproduction époque Louis XV.
Le texte de l'abbé Simon Joseph Pellegrin est très bien fichu. Il mélange différents types de mètres : alexandrins et octosyllabes, surtout. La musique de Rameau est belle et variée. Elle est bien jouée par le Concert d'Astrée. (Cela dit, depuis un certain concert dirigé par Jordi Savall, je sais que cela pourrait être meilleur encore.) J'ai particulièrement aimé les moments où on s'éloigne du récitatif typiquement lullyste et où le rythme des parties vocales s'accélère. On entend plein de façons différentes de mettre en musique des alexandrins sur des mesures à quatre temps. C'est assez amusant à suivre. Une des façons qui m'ont plu était particulièrement adaptée aux vers qui se découpaient naturellement en quatre fois trois syllabes. Le rythme du texte s'en trouvait accentué et les syllabes qui se retrouvaient ainsi rallongées étaient souvent très ornementées.
Parmi les chanteurs, j'ai particulièrement apprécié Anne-Catherine Gillet (Aricie), Stéphane Degout (Thésée) et surtout Jaël Azzaretti, superbe Amour (notamment dans les acrobaties vocales du trio avec violon et flûte évoquant le chant des oiseaux). J'ai bien aimé le chœur et le trio (masculin) des Parques était merveilleux.
La mise en scène est très statique. La chorégraphie des ballets purement décorative. Il ne tient qu'à la musique que je ne me sois pas ennuyé...
Ailleurs : David, Grignotages.
Que c'était ennuyeux et poussiéreux ! il y avait tellement de poussière que je n'ai pas arrêter de tousser ! et l'orchestre, quelle mollesse ! vive l'orchestre de l'opéra de Paris ! heureusement Anne Catherine Gillet Stéphane Degout et Jaël étaient lumineux ! mais quel ennui !!!!!!!!!!
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