« La Passion selon Saint Jean au TCE | The Second Woman aux Bouffes du Nord »
2011-04-25 23:36+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Danse
Opéra Garnier — 2011-04-25
Mats Ek, chorégraphie (1978)
Johann Sebastian Bach, musique (extraits de pièces pour orgue)
Musiques traditionnelles de guitares espagnoles
Marie-Louise Ekman, décors et costumes
Jörgen Jansson, lumières
Ana Laguna, assistante du chorégraphe
Veli-Pekka Peltokallio, répétitions
Kader Belarbi, Bernarda
Alice Renavand, La Servante
Mélanie Hurel, La Sœur aînée
Laure Muret, La Sœur bossue
Eleonora Abbagnato, La Jeune sœur
Béatrice Martel, La Première jumelle
Christine Peltzer, La Seconde jumelle
Audric Bezard, Un Homme
Andrey Klemm, Un Technicien
La Maison de Bernarda, ballet en un acte d'après la pièce de Federico García Lorca La Maison de Bernarda Alba
Mats Ek, chorégraphie (1997)
Henryk Mikolaj Górecki, musique (Petit requiem pour une polonaise op. 66, Concert pour clavecin et orchestre symphonique op. 40)
Maria Geber, décors et costumes
Ellen Ruge, lumières
Mariko Aoyama, Margareta Lidström, répétitions
Nolwenn Daniel, Nicolas Le Riche, Premier pas de deux
Miteki Kudo, Benjamin Pech, Second pas de deux
Muriel Zusperreguy, Caroline Bance, Christelle Granier, Géraldine Wiart, Amandine Albisson, Letizia Galloni
Aurélien Houette, Nicolas Paul, Simon Valastro, Daniel Stokes, Adrien Couvez, Alexandre Gasse
Une sorte de...
Je suis retourné voir la soirée consacrée au chorégraphe Mats Ek. Dans
La Maison de Bernarda, on a une distribution sans étoile
(curieusement, l'ancien danseur étoile Kader Belarbi apparaît comme
artiste invité
plutôt qu'étoile invitée
, bizarre). Pourtant,
globablement, j'ai préféré cette distribution à celle de la première. C'est peut-être une question de point de vue
(première loge de côté quasi de trois quarts par rapport au même angle
trois étages plus haut). C'est aussi peut-être lié au fait que je revoyais
cette pièce. Toujours est-il que j'ai trouvé que cela fonctionnait un peu
mieux. L'histoire m'a semblé plus intelligible aussi. Lors de la première,
je n'avais même pas remarqué que la sœur bossue était rendue bossue par le
costume. J'avais alors eu quelque mal à m'y retrouver entre les cinq sœurs
et la servante. Là, tout m'a paru plus clair. Le jeu des danseurs m'a parlé
davantage, et par exemple, j'ai mieux compris le sens du coffre rose
(pourtant évident...).
Dans la distribution, ce n'est guère une surprise pour moi, mais la danseuse qui m'a le plus épaté a été Alice Renavand. Parmi les bonus : contrairement à Marie-Agnès Gillot, quand elle hurle des insultes, on comprend ce qu'elle dit ! Dans le rôle de la mère, Kader Belarbi est certes moins athlétique que José Martinez, mais j'ai préféré sa façon de montrer l'empire qu'il a sur les filles. En même temps, son corps un peu plus âgé ajoute à la faiblesse du même personnage dans la scène avec le Christ. Au moment où il le repose sur la croix, on a véritablement l'impression qu'il fait un chemin de croix, la statue du Christ ayant évidemment la même forme que la croix. Mélanie Hurel paraît assez bien distribuée dans le rôle de l'aînée. En sœur bossue, Laure Muret joue très bien la comédie, mais Clairemarie Osta était plus impressionnante dans son solo. Il est difficile de départager les couples Charlotte Ranson/Stéphane Bullion et Eleonora Abbagnato/Audric Bézard tant l'interprétation a été différente, ces derniers étant tout autant sensuels que les premiers, mais de façon un peu plus enflammée.
La deuxième pièce me semble toujours Une sorte de... grand n'importe quoi. Depuis les premières loges, les effets sont plus saisissants et on entend mieux les danseurs crier vers le début. Les petites variations entre les distributions (dans les six couples hors solistes) me permettent de mettre un nom sur un visage (de quadrille). Parmi les autres danseurs, il y en a un que je sais reconnaître depuis longtemps à son crâne, Aurélien Houette, qui est toujours assez impressionnant physiquement parlant. Même son ombre projetée d'éclateur de ballon est impressionnante !
C'est malin, maintenant j'ai envie d'y retourner.
(Eleonora Abbagnatto danse avec Audric Bezard, je n'en savais rien, je vais défaillir, je crois)
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