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2011-04-21 16:46+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra — Danse
Ce n'était pas sans éprouver quelques contrariétés que j'avais rempli mon formulaire d'abonnement à l'Opéra pour l'année prochaine. J'avais coché tous les ballets (sauf le Roméo et Juliette de Sasha Waltz) et étais même allé jusqu'à sélectionner quelques opéras (notamment un Tannhäuser à Bastille).
Aujourd'hui, j'ai reçu mon récapitulatif de réservation. J'avais demandé, comme les années précédentes à être prioritairement aux troisièmes ou quatrièmes loges à Garnier, et que l'amphithéâtre ne soit envisagé qu'en tout dernier recours. Pour cette année, ces préférences avaient été prises en compte. Je n'ai eu qu'une place d'abonnement à l'amphithéâtre, pour Giulio Cesare où je m'étais en plus retrouvé derrière un grand chevelu. Un petit mot sur le récapitulatif de l'année dernière s'était excusé par avance du désagrément de ne pas voir tous mes vœux de placement satisfaits.
Sur le récapitulatif reçu aujourd'hui, pas moins de huit billets
réservés étaient à l'amphithéâtre. Une fois ou deux par an, cela peut
aller, mais à ce niveau, le déplaisir serait trop grand. Heureusement, il
faut confirmer son abonnement avant qu'il soit validé. Avant, cela
permettait aussi de faire d'éventuelles retouches et cela se passait plutôt
bien. Là, au téléphone, quand j'ai demandé s'il était possible de revoir le
placement, on m'a dit à peu près que La direction de l'Opéra a toujours
été très claire. Les préférences de placement ne sont respectées que dans
la mesure des disponibilités. Si cela n'a pas été le cas, c'est que c'était
vraiment impossible.
. L'impossibilité ainsi constatée d'évoquer des
retouches aux réservations cache plus certainement une volonté
d'efficacité
(traitement plus rapide des dossiers, moins de temps
passé au téléphone avec ces enquiquineurs) qu'un souci de la satisfaction
des désirs du spectateur (satisfaits fin juin plutôt que fin avril dans mes
souvenirs des années précédentes, ce qui permettait aussi de commencer à
payer l'abonnement un peu plus tard). En effet, comment expliquer sinon que
les dates retenues fussent systématiquement la première des trois que
j'avais données alors qu'il était évident que j'avais mis une priorité sur
le placement. (Je passe sur le fait que les billets qui m'avaient été
réservés à Bastille étaient absolument tous vers le fond du parterre, où
jusqu'à cette année ces places étaient vendues trois fois moins
chères.)
Heureusement, j'avais établi ma stratégie avant d'appeler. C'était soit négociation soit annulation. J'ai donc décidé d'annuler mon abonnement 2011/2012 à l'Opéra. Mes finances ne vont que s'en mieux porter ! Et tant pis si j'arrive pas à aller voir tous les ballets que je voudrais à 9€ ou 12€...
J'aimerais bien avoir des chiffres sur le taux de non-réabonnement cette saison ;-)
Bravo !!
Je ne vais plus dans les grandes salles parisiennes depuis quelques années et me contente de concerts locaux, où on écoute ........ les mêmes artistes, quasiment.
Pour l'opéra, c'est moins simple !
Je n'ai pas renouvelé non plus, trop cher.
Et cette politique commerciale me hérisse le poil. Non mais.
Mais en même temps, c'est un peu triste non ?
J'ai mis des années à franchir la porte de l'Opéra, et maintenant...
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