« Semele au TCE | La petite danseuse de Degas à Garnier »
2010-07-08 01:22+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra
Opéra Garnier — 2010-07-07
Javier Camarena, Giacomo V (Uberto di Snowdon)
Simon Orfila, Duglas d'Angus
Colin Lee, Rodrigo di Dhu
Karine Deshayes, Elena
Daniela Barcellona, Malcolm Groeme
Diana Axentii, Albina
Jason Bridges, Serano
Philippe Talbot, Bertram
Lluís Pasqual, mise en scène
Ezio Frigerio, décors
Franca Squarciapino, costumes
Vinicio Cheli, lumières
Montse Colomé, chorégraphie
Alessandro Di Stefano, chef du chœur
Roberto Abbado, direction musicale
Orchestre et Chœur de l'Opéra national de Paris
La donna del lago, Rossini
Neuvième représentation de La Dame du lac à l'Opéra Garnier. J'y suis allé une troisième fois après les représentations des 14 et 21 juin, non pas pour apprécier encore davantage la mise en scène, mais pour entendre Karine Deshayes et Javier Camarena dans les rôles d'Elena et Giacomo/Uberto.
Cette fois-ci, j'ai un deuxième rang de troisièmes loges de côté impair. C'est un peu excentré, mais pas trop. Je vois la moitié droite de la scène.
Je retrouve les lumières vraiment lamentables de ce spectacle. On n'y
voit rien. J'avais noté la non-différentiation visuelle de Rodrigo du
personnage secondaire Serano
. Comme Javier Camarena apparaît barbu
comme les deux autres dans cette deuxième série de représentations, il y a
en fait trois personnages (Giacomo, Rodrigo et Serano) que ni les costumes
ni la pilosité ne distinguent clairement (Giacomo porte souvent une cape
bleuâtre, mais ce critère n'est pas infaillible).
J'ai été très content de réentendre Javier Camarena (déjà entendu dans le rôle d'Elvino dans La Sonnambula et dans celui du conte d'Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia). Par ailleurs, c'était la première fois que j'entendais Karine Deshayes, qui si elle ne m'a pas autant impressionné que Joyce DiDonato, m'a cependant fait une excellente impression. Je n'ai pas regretté de m'être levé pour mieux voir la dernière scène qui se passe à la cour du roi Giacomo. Le trio du deuxième acte entre Javier Camarena, Karine Deshayes et Colin Lee a été un autre moment fort de la soirée, de même que l'air de Daniela Barcellona au deuxième acte.
À part ça, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais au cours du premier acte (1h40), la loge où je me trouvais (j'étais au deuxième rang, avec deux néerlandophones devant) a vu paraître trois fois des personnes seules ou accompagnées venues voir si on y voyait quelque chose. J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi on laisse rentrer ainsi des gens n'importe quand et n'importe comment. Si je trouve un peu pénible qu'il faille se faire ouvrir sa loge avant le spectacle, qu'elles soient fermées de l'extérieur, cela devrait au moins permettre de n'être plus dérangé une fois le spectacle commencé. Apparemment, je me trompais.
Il y a un dernier mystère à propos de cette production. Au cours du
deuxième acte, arrivée au palais du roi, Elena s'écrie Quel beau
concert
tandis qu'elle entend de la musique, et en particulier la voix
de Giacomo, qui vient des coulisses. Ce que je me demande, c'est si la
musique que l'on entend est pré-enregistrée. En effet, lors des saluts, on
ne voit pas de musiciens de scène paraître, et surtout, pendant ces phrases
musicales, le chef d'orchestre s'arrête de diriger, alors qu'il pourrait
très bien diriger des musiciens cachés via un écran de
contrôle.
Pendant l'entr'acte, il m'a semblé que plusieurs portes qui sont d'ordinaires fermées étaient ouvertes. J'ai pu déambuler dans une zone dont j'avais remarqué la forme arrondie depuis l'extérieur, côté rue Halévy, mais sans jamais pouvoir y entrer : la rotonde du Glacier, qui abrite notamment des bustes et des tapisseries.
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