« Anna Caterina Antonacci à l'Opéra Comique | Pelléas et Mélisande à l'Opéra Comique »
2010-06-22 02:37+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra
Opéra Garnier — 2010-06-21
Juan Diego Flórez, Giacomo V (Uberto di Snowdon)
Simon Orfila, Duglas d'Angus
Colin Lee, Rodrigo di Dhu
Joyce DiDonato, Elena
Daniela Barcellona, Malcolm Groeme
Diana Axentii, Albina
Jason Bridges, Serano
Philippe Talbot, Bertram
Lluís Pasqual, mise en scène
Ezio Frigerio, décors
Franca Squarciapino, costumes
Vinicio Cheli, lumières
Montse Colomé, chorégraphie
Alessandro Di Stefano, chef du chœur
Roberto Abbado, direction musicale
Orchestre et Chœur de l'Opéra national de Paris
La donna del lago, Rossini
Troisième représentation de La donna del lago à Garnier, la deuxième à laquelle j'assiste après la première.
Au guichet, la semaine dernière, un panneau annonçait que toutes les
dates de ce spectacle étaient complètes. C'était pour décourager ceux qui
n'étaient pas venus à Opéra exprès pour tenter le coup, les autres auront
essayé d'amadouer le guichetier Il ne vous reste vraiment plus rien pour
La Dame du lac
. Il s'avèra que tiens, donc, curieusement, on
en a encore, et même qu'il y avait l'embarras du choix sur les dates
possibles. (Lors de la représentation, je n'ai pas pensé à regarder si les
stalles sans visibilité avaient trouvé preneurs.)
En arrivant à la station Auber, j'entends une voix chanter, plutôt pas mal du tout, l'air de Violetta Attendo, attendo du troisième acte de La Traviata. Je pense à sortir exceptionnellement une pièce quand je me rends compte qu'il n'y a pas de sébile et que c'est aujourd'hui la Fête de la Musique.
Ma place à 21€ en fond de premières loges (de trois-quarts) a vu sa valeur augmenter de 233% quand à 19h31, je me suis dit que le premier rang de la loge semblait rester vacant et qu'il convenait que j'invitasse les deux spectatrices qui n'osaient pas le faire d'elles-mêmes d'avancer d'un rang, afin que je pusse faire de même. Une balletomane japonaise nous a rejoint et a été ravie de voir la qualité de sa place enfler dans les mêmes proportions que la mienne.
Je n'ai pas grand'chose à ajouter à ce que j'ai déjà dit sur cette production. Cela fait peut être un peu moins mal à voir la deuxième fois. Placé côté jardin (impair) plutôt que côté cour, je peux observer ce que je n'avais pas pu voir :
Quelle armure vois-je !;
Du côté des voix, je suis toujours enchanté par les trois mêmes : Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez, Daniela Barcellona. Dans le rôle de Rodrigo, Colin Lee se donne manifestement à fond, mais sa voix est vraiment trop distordue quand il monte dans les aigus pour que ce soit agréable à écouter (cela ressemble alors plus à de la vocalise qu'à du chant, je ne sais pas ce que la partition dit que cela doit être).
Contrairement à ceux de la première, et paraît-il de la deuxième, les spectateurs de cette troisième représentation n'ont hué personne.
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