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2006-04-08 01:39+0200 (Grigny) — Culture — Musique — Lectures — Culture indienne
Théâtre des Champs-Élysées — 2006-04-04
David Hansen, Solomon (contre-ténor)
Malin Christensson, la fille du pharaon, première prostituée (soprano)
Marie Arnet, Nicaule, la reine de Saba, deuxième prostituée (soprano)
Jeremy Ovenden, Zadok (ténor)
Henry Waddington, un lévite (basse)
Orchestra of the Age of Enlightenment
The English Voices
René Jacobs, direction
Solomon, HWV 67, Händel.
Mercredi dernier, j'ai vu Solomon, un oratorio de Händel, que j'ai beaucoup aimé.
Le deuxième acte
évoquait le jugement de Salomon ; quand on écoute
cet oratorio, on se demande bien pourquoi il était nécessaire de menacer de
couper l'enfant en deux pour faire émerger la vérité : le témoignage de la
vraie mère était tellement plus émouvant que les remarques acerbes de
l'autre prostituée... Les deux sopranos m'ont semblé particulièrement bien
inspirées.
Église Saint-Roch — 2006-04-06
Bernhard Hunziker, évangéliste et ténor I
Jan Van der Crabben, Christ et basse I
Sunhae Im, soprano I
Maria Kuijken, soprano II
Petra Noskaiová, alto I
Patrizia Hardt, alto II
Yves Van Handenhove, ténor II
Marcus Niedermeyr, basse II
La Petite Bande
Sigiswald Kuijken, direction
La Passion selon Saint Jean, BWV 245, Johann Sebastian Bach.
Hier soir, j'ai assisté à une représentation de la Passion
selon Saint-Jean de Bach par La Petite Bande, dirigée par
Sigiswald Kuijken. C'était la première fois que je voyais cette œuvre jouée
en formation réduite : le chœur ne comportait que huit chanteurs. Les airs
et ariosos étaient interprétés par des membres de ce chœur. En tout, il y
avait une vingtaine de personnes sur scène. C'était très différent des
versions que j'avais entendues précédemment (où l'effectif était multiplé
au moins par trois ou quatre). J'ai bien aimé cette version, d'autant plus
que du fait de leur participation au chœur, on peut profiter davantage de
la voix des solistes soprano et alto : ces solistes ont chacune un air dans
la première partie, et un autre dans la deuxième (ces derniers sont
vraiment très beaux : Es ist vollbracht et Zerfließe, mein
Herze). Évidemment, les questions du chœur Wohin ?
et la
réponse Nach Golgatha !
de l'air pour basse et chœur Eilt, ihr
angefochtnen Seelen étaient moins impressionnantes que lorsqu'il y a
un chœur gigantesque, mais c'était quand même très bien.
Selon le même principe un soliste par voix
, j'ai aussi une
version de la Passion
selon Saint-Matthieu interprétée par les Gabrieli Players dirigés
par Paul McCreesh ; cela doit être la version que je préfère.
Je viens de commencer ma lecture de l'autre épopée indienne : le Rāmāyaṇa, contant l'histoire de Rāma dont j'ai déjà lu un résumé dans le Mahābhārata. Je suis bien plus à l'aise maintenant pour entreprendre cette lecture qu'au début de ma lecture de l'autre grande épopée l'été dernier, beaucoup de notions et subtilités étant communes aux deux poèmes : au bout d'une dizaine de pages du texte proprement dit, les personnages principaux se sont déjà vu attribuer de multiples noms (on y voit déjà plus clair quand on fait bien attention à remarquer les noms dérivés des noms de parents ou ancètres).
Bien que parfaitement incroyant, j'ai bien du mal à rester complètement insensible à ces œuvres religieuses.
⁂
Je me suis posé il y a quelque temps la question calligraphique
suivante : comment écrire à la main un œ
majuscule, c'est-à-dire un
Œ
?
" Bien que parfaitement incroyant, j'ai bien du mal à rester complètement insensible à ces œuvres religieuses." Peut-être que c'est entrain de naître en toi ? Je veux dire la foi !!!
Les personnages de ces œuvres religieuses n'existent pour moi ni plus ni moins que les personnages de la mythologie gréco-romaine, de romans, d'opéra... Je veux dire que le fait que des personnages (réels ou imaginaires) aient suscité quelque dévotion ne disqualifie pas à mes yeux (et mes oreilles) d'incroyant les œuvres artistiques résultant de cette dévotion. Mais pour autant, je ne crois pas plus en le Dieu des chrétiens, en Vishnou qu'en le Monstre en Spaghettis Volant ou le Père Noël.
je ne peux m'empêcher de constater que cette phrase: "je ne cois plus en Le Dieu des Chrétiens" suggère que tu as cru un jour en Lui ?
Est ce les mathématiques qui deviennent problématiques? ou une déception profonde?
Tu as mal « parsé » ma phrase : je n'ai jamais cru en le Dieu des chrétiens.
En ce qui concerne le Père Noël, à vrai dire, je ne me souviens plus très bien.
Pour ma part j'écris le ‘Œ’ manuscrit en faisant simplement un ‘O’ et un ‘E’ vaguement collés, mais sans ligature spéciale. De toute façon le fait que le ‘E’ soit majuscule montre bien qu'il s'agit d'un caractère particulier. (Et par ailleurs je crois qu'il n'y a pas un seul mot français commençant par « oe » sans que ce soit en fait un ‘œ’ : la séquence « oe » détachée se retrouve parfois, mais seulement à l'intérieur de mots, comme dans « coexistence ».)
Le dictionnaire fournit par exemple oeil ou oeuf.
Non, on écrit « œuf » et « œil ». Dans le dictionnaire Larousse 2005, à part dans la partie « noms propres », il n'y a aucun mot commençant par « oe ».
Argh... bon d'accord.
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