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2012-07-17 17:31+0530 (কলকাতা) — Culture — Musique — Culture indienne — Voyage en Inde XI
Rabindra Sadan, Kolkata — 2012-08-16
Manoj Murali Nair, chant
Manisha Murali Nair, chant
Rabindrasangeet : Premer Badel Namlo
Comme il y a deux ans, le hasard a fait que j'ai revu le duo Manoj & Manisha Murali Nair dans un programme de Rabindrasangeet, un genre à part dû à Tagore dans la musique indienne. Quand on arrive à Kolkata, il est évident qu'il y a dans cette région deux personnes importanes. Rabindranath Tagore, d'une part, et d'autre part Mamata Banerjee, la Chief Minister de l'état de Paschimbanga (ex-Bengale occidental) et ancienne ministre des chemins de fers, dont on voit la photographie sur de grandes affiches un peu partout en arrivant à Kolkata.
À propos du concert, comme la dernière fois, il a été compliqué
d'obtenir un billet. Un enseignant en école d'ingénieur m'a renseigné. Le
guichet était très très mal indiqué... Pour 40 roupies, j'ai eu un billet
de deuxième catégorie
et ai pu ainsi me placer au centre du premier
rang du balcon. Au niveau des portes, on voit encore des restes d'affiches
mal déchirées signalant les entrées séparées pour les hommes et les femmes
pour la journée d'information pour les musulmans désirant faire le Haj.
Quand j'étais passé plus tôt dans la journée dans l'idée de me renseigner
sur le concert, il y avait effectivement une foule de musulmans au
voisinage de Rabindra Sadan.
Le programme est intitulé Premer Badal Namlo. Je me suis un peu moins ennuyé que la dernière fois pendant ce récital de trois heures au cours duquel une trentaine de chansons sur le thème de la mousson seront interprétées. Manoj chante et joue de l'harmonium. Sa sœur chante aussi parfois. Ils sont accompagnés d'un percussionniste multi-instruments, d'un instrumentiste qui utilise un archet pour jouer d'une sorte de mini-vina presque comme s'il s'agissait d'un violoncelle, et sur le côté se tiennent un guitariste et un joueur de synthétiseur.
Malgré le talent évident de l'instrumentiste assis devant le clavier, le synthétiseur, quand il ne sert pas à combler les blancs, ne me semble que surcharger une orchestration qui est déjà assez sucrée comme ça !
La plupart des chansons me semblent basées sur des cycles rythmiques à quatre temps. Dans certaines, il y a une correspondance presque parfaite entre les phrases musicales chantées et ces mesures de quatre temps. Le plus souvent, chaque temps semble subdivisé en trois parties.
Parfois, Manoj commence sa chanson par une sorte de micro-Alap vaguement
intermédiaire entre les traditions du Sud et du Nord. Les phrases en sont
plutôt rapides, utilisent toutes les notes (comme dans la musique
carnatique), mais les syllabes chantées pourraient faire partie d'un Alap
de musique du Nord (Re-ne-ne...
).
Manoj fera quelques discours entre les chansons. À l'entr'acte, il fera monter sur scène quelques personnes sur scène pour faire une jolie photo pour le lancement d'un nouveau CD, déballé d'un tortueux emballage par quelques mains innocentes. Le public tentera de suggérer des chansons à interpréter. Je ne saurais dire si les revendications ont été satisfaites...
Série de photographies : 2012-07-16, Kolkata.
Bonne suite de voyage. Le soleil est revenu et le bleu est presque bleu.............
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