« Roméo et Juliette à Bastille | Parsifal au TCE »
2011-04-13 00:54+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Danse
Opéra Garnier — 2011-04-12
Élèves de l'école de danse de l'Opéra
Orchestre de l'Opéra national de Paris
Marius Stieghorst, direction musicale
Piotr Ilyitch Tchaikovski, musique (1882) (Trio pour piano, violon et violoncelle en la mineur, op. 50 : deuxième mouvement, Thème et variations)
John Taras, chorégraphie (1948)
Jean-Yves Sébillotte, piano
Éric Lacrouts, violon
Matthieu Rogué, violoncelle
Alice Catonnet, Caroline Osmont, Clotilde Tran Phat, Claire Trouvé
Natan Bouzy, Germain Louvet
Dessins pour six
Léo Delibes, musique (1870)
Pierre Lacotte, chorégraphie et adaptation (1973) d'après la version d'Arthur Saint-Léon
Charles Nuitter, livret (d'après le conte d'E.T.A. Hoffmann, L'Homme au sable (1816)
Décors d'après les maquettes de Jean-Émile Daran (1875), inspirées de celles de Charles-Antoine Cambon (Actes I et III, 1870) et celles d'Edouard-Désiré Desplechin et Jean-Baptiste Lavastre (Acte II, 1870)
Costumes d'après les maquettes d'Alfred Albert (1870)
Alizée Sicre, Swanilda
Mathieu Contat, Frantz
Julien Guillemard, Coppélius
Raphaël Bouttier, Le Bourgmestre
Éléonore Thomas, La Paysanne
Cyprien Bouvier, Le Persan
Pascal Bayart, Le Chinois
Isaac Lopes-Gomez, Le Cymbalier
Marie Le Révérend, La Poupée
Coppélia ou la fille aux yeux d'émail, ballet en trois actes
Je suis retourné voir le spectacle de l'école de danse sur une place à 8€. Cela devait être une des toutes meilleures places de cette catégorie ! Facile à repérer sur le plan de salle, un fond de deuxièmes loges de côté quasi de trois-quart (déflation du prix parce que derrière un pilier, heureusement non gênant). Assis, j'aurais vu quelque chose, mais debout j'avais à la fois une vue presque frontale sur la scène et une bonne vue sur l'orchestre (je manquais seulement la première rangée de violons). Avec ou sans jumelles, je voyais bien mieux que depuis une place située à peu près exactement deux étages au-dessus le soir de la première.
La distribution de Dessins pour six est changée à moitié. La prestation des élèves ce soir m'a bien davantage plu que lors de la première. Cette fois-ci, pas de sortie sur un porté spectaculaire comme lors de la première, mais l'interprétation a été beaucoup plus propre et maîtrisée. Des disparités entre les niveaux de souplesse et d'aisance des différentes danseuses se font voir, mais la précision de l'ensemble fait que mon impression sur ce ballet a été complètement modifiée. On va dire que je ne le déteste plus.
J'étais donc dans des dispositions encore meilleures que lors de la première pour le deuxième ballet au programme, Coppélia ou la fille aux yeux d'émail. La magie de cette version ne disparaît pas au deuxième visionnage. La distribution des trois rôles principaux est différente que lors de la première. Il m'est difficile de dire laquelle des deux Swanilda j'ai préférée, tant elles ont été toutes les deux fantastiques à la fois comme danseuses et comme comédiennes. Si Alizée Sicre laissait transpirer une légère impression de fatigue dans le troisième acte, elle m'a fait une excellente impression. Très gracieuse et élégante dans sa danse, elle a magnifiquement bien joué la comédie. Son couple avec Mathieu Contat (Frantz) était très harmonieux. Lui aussi a été très convaincant et très charmeur dans son jeu et dès sa variation du premier acte, il a fait preuve de belles qualités de danseur, qui me mettaient en appétit pour le troisième acte, où il a semblé n'éprouver aucune difficulté lors des portés. Très belle pantomime aussi pour Julien Guillemard (Coppélius). Du côté des ensembles, le positionnement m'a paru plus régulier ; il est intéressant de voir que le niveau progresse d'une représentation sur l'autre ! J'ai encore une fois apprécié la musique de ce ballet, qui s'accorde très bien à la chorégraphie, non sans quelques pointes d'humour.
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