« Bacchus et Ariane au TCE | Amel Brahim-Djelloul et le Pasdeloup au Châtelet »
2011-03-27 00:52+0100 (Orsay) — Culture — Musique
Église des Billettes — 2011-03-25
Christophe Rousset, clavecin
Suite en ré mineur (Prélude, Allemande, Courante, Sarabande, Canaries, Volte, La Pastourelle, Chaconne), Louis Couperin
Dix-septième ordre (La Superbe, ou La Forqueray. Fièrement, sans lenteur, Les Petits Moulins à Vent. Très légèrement, Les Timbres. Rondeau, Courante, Les Petites Chrémières de Bagnolet. Légèrement & coulé), François Couperin
Suite en do mineur (Prélude, Allemande La Précieuse, Courante, Sarabande, Gigue, Chaconne La Bergeronnette), Louis Couperin
Huitième Ordre (La Raphaèle, L'Ausoniène, allemande. Légèrement & marqué, Première Courante, Seconde Courante, Sarabande L'Unique. Gravement, Gavotte. Tendrement, Rondeau. Gayement, Gigue, Passacaille, Rondeau, La Morinète. Légèrement & très lié)
Vendredi soir à l'Église des Billettes : récital Couperin de Christophe
Rousset. Couperin, oui, mais lequel ?
comme le claveciniste dira en
introduction à un bis. Louis et François alternent. Même si un des bis
s'appelle malicieusement Les Amusements (F. Couperin), ce n'est
pas une musique très drôle. C'est très austère surtout chez Louis Couperin,
mais tellement français. Quelques passages très virtuoses dans le
Dix-septième ordre de François Couperin. Une tourne plus rapide
qu'un éclair dans une des pièces qui suivront.
Depuis ma place au deuxième étage du mauvais côté, je pouvais quand même voir le premier clavier et le claveciniste de trois-quarts face. Il faudrait vraiment que les productions Philippe Maillard revoient leur système d'éclairage de la scène en configuration récital de clavecin, parce que le visage de Christophe Rousset n'arrêtait pas de passer de l'ombre à la lumière. Lors du récital de Benjamin Alard auquel j'avais assisté depuis une place à peu près symétrique, la partition était dans l'ombre du claveciniste. Je pense que ce n'est agréable ni pour le public ni pour le soliste...
Malgré le retour dans l'audience du spectateur à moitié fou des Concerts Parisiens que je n'avais pas aperçu depuis des lustres (quand après une petite heure de concert, j'ai entendu dans mon dos les bruyants pas de quelqu'un s'installant au deuxième rang et faisant toutes sortes de bruits, même dans le noir complet, j'étais sûr que c'était lui !), j'ai beaucoup apprécié ce concert. Christophe Rousset rejoint donc Pierre Hantaï au sommet de ma liste de clavecinistes préférés.
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