« Coppélia à Garnier | Bacchus et Ariane au TCE »
2011-03-21 00:46+0100 (Orsay) — Culture — Musique
Salle Pleyel — 2011-03-20
Solistes des Berliner Philharmoniker
Wenzel Fuchs, clarinette
Guy Braunstein, violon
Christoph Streuli, violon
Amihai Grosz, alto
Ludwig Quandt, violoncelle
Quintette pour clarinette et cordes en la majeur, KV 581 (Mozart)
Guy Braunstein, violon
Amihai Grosz, alto
Olaf Maninger, violoncelle
Janne Saksala, contrebasse
Yuja Wang, piano
Quintette pour piano et cordes La Truite (Schubert)
Quatrième mouvement du Quintette pour piano et cordes La Truite (Schubert)
Première fois avec le Berliner Philharmoniker, enfin un tout petit sous-ensemble de musiciens de cet orchestre pour ce programme de musique de chambre.
Pendant le quintette de Mozart, j'ai eu l'impression que le volume sonore des musiciens était assez sous-dimensionné par rapport à la taille de la salle. Comme avec les voix à l'opéra, l'oreille s'y habitue néanmoins au bout d'un certain temps, mais gare aux bruits parasites provenant des autres spectateurs ! Pendant le premier mouvement Allegro (pas très rapide pourtant), les musiciens semblent donc rivaliser pour être celui qui jouera le moins fort. Encore un peu plus et ils eussent été complètement inaudibles depuis le premier balcon où j'ai pu bonifier ma place située derrière les barrières par quelque petit replacement de l'autre côté de l'escalier. L'impression qui se dégage de cette formation (dont l'effectif est unique dans la production de Mozart) est celle de la douceur qui semble transmise à l'ensemble par le jeu du clarinettiste. Le premier mouvement m'a paru être un véritable délice. Le deuxième m'a semblé à la limite ennuyeux, d'autant plus que le tempo était très lent. Le Menuet du troisième m'a réveillé et arrivé au quatrième mouvement, je me disais que cela allait malheureusement se terminer bientôt... Il est à noter que cette œuvre est totalement exempte de celles des caractéristiques stylistiques habituelles de Mozart qui en général m'exaspèrent !
En deuxième partie de programme, le quintette La Truite de Schubert que j'avais déjà eu l'occasion d'entendre en concert. J'ai nettement préféré cette deuxième écoute en concert, ne serait-ce que pour des raisons acoustiques (l'année dernière, le son du piano de François-Frédéric Guy m'avait paru comme étouffé ; je ne sais pas d'où sort le conte selon lequel l'acoustique de la Cité de la Musique serait exceptionnelle). Parmi les détails qui font plaisir à voir, il y a les petits gestes et mimiques que les musiciens complices se font pour maintenir la cohésion de l'ensemble. Bien sûr, il y a aussi la très belle Yuja Wang que je voyais pour la première fois en concert, dont malgré un placement aux numéros pairs je vois les mains courir sur le clavier à chaque fois que l'altiste se penche un peu en avant. Comme j'avais perdu un peu de mon attention lors de ce mouvement, j'ai été tout particulièrement content que le quatrième mouvement ait été bissé !
Ce fut un programme un petit peu court (faisant toutefois partie d'une série de concerts sur l'ensemble du week-end), mais fort agréable. J'ai été très amusé par la concurrence qui existait entre la distribution gratuite du programme (sur une feuille toute simple) par les ouvreurs de la salle et la vente à la criée du programme des producteurs Piano ****. (Par rapport à d'autres salles, j'apprécie que le programme soit pratiquement tout le temps gratuit Salle Pleyel et le plus souvent téléchargeable sur Internet quelques jours à l'avance. Cela me fait toujours bizarre les rares fois où il y a là-bas un programme payant !)
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