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2010-09-25 02:18+0200 (Orsay) — Culture — Musique
Théâtre des Champs-Élysées — 2010-09-22
Joyce DiDonato, mezzo-soprano
Orchestre de l'opéra de Lyon
Kazushi Ono, direction
Sinfonietta (Poulenc)
Air de Cherubino Non so più (Le Nozze di Figaro, Mozart)
Récidatif et Air de Susanna Deh vieni, non tardar (Le Nozze di Figaro, Mozart)
Air de Sesto Se mai senti spirarti sul volto (La Clemenza di Tito, Gluck)
Récitatif et Air de Vitellia Non più di fiori (La Clemenza di Tito, Mozart)
Ouverture d'Iphigénie en Aulide (Gluck)
Air d'Eurydice La mort m'apparaît souriante (Orphée aux Enfers, Offenbach)
Récit et Air d'Orphée Amour, viens rendre à mon âme (Orphée et Eurydice, Gluck/Berlioz)
Ouverture de Béatrice et Bénédict (Berlioz)
Air d'Angelina Non più mesta (La Cenerentola, Rossini)
Air de Sesto Parto, parto (La Clemenza di Tito, Mozart)
Mercredi dernier, Joyce DiDonato donnait un récital au Théâtre des Champs-Élysées. La configuration était différente de celle du précédent puisqu'elle partageait l'affiche avec l'Orchestre de l'Opéra de Lyon dirigé par Kazushi Ono avec qui elle enregistre un nouveau disque.
La première surprise vient des choix vestimentaires de l'immense chanteuse. Pas de robe. Un pantalon gris, un gilet de pareille couleur, et un énorme pendentif rouge assorti à un vêtement qui dépassait du gilet...
Dans la première partie du programme, les airs des Noces de
Figaro ne sont pas de ceux qui lui permettent de briller
à
l'extrême. Ces airs sont curieusement encadrés par les deux premiers et les
deux derniers mouvements du Sinfonietta de Poulenc, une œuvre qui
sonne presque comme de la musique de chambre. La première partie se termine
sur des airs de La Clemenza di Tito, d'une part de Gluck, Se
mai senti spirarti sul volto (Sesto), d'autre part de Mozart, Non
più di fiori (Vitellia). Ce dernier air était tout particulièrement
enthousiasmant.
La deuxième partie du concert présentait la curiosité de faire entendre
Joyce DiDonato chantant en français. Après l'Ouverture d'Iphigénie en
Aulide de Gluck (un compositeur dont j'aimerais explorer plus avant la
musique), elle a chanté un air d'Eurydice d'Orphée aux Enfers
(Offenbach) : La mort m'apparaît souriante. J'ai davantage aimé
l'air suivant de la version française orchestrée par Berlioz de l'opéra de
Gluck Orfeo ed Euridice. Il s'agissait de l'air d'Orphée
Amour, viens rendre à mon âme. Nonobstant les r
roulés, la
diction française de la chanteuse était relativement intelligible dans cet
air qu'elle chantait pour la première fois en concert.
Après l'Ouverture de Béatrice et Bénédict (Berlioz), le dernier air au programme était l'air final Non più mesta de La Cenerentola (Rossini) dans lequel elle a bien sûr excellé. Le concert s'est achevé avec un air de Sesto dans La Clemenza di Tito (Mozart).
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