« Shantala Shivalingappa aux Abbesses | Rolando Villazón et Lucy Crowe à Pleyel »
2010-05-04 00:30+0200 (Orsay) — Culture — Danse — Danses indiennes — Culture indienne
Théâtre de la Ville — Les Abbesses — 2010-05-03
Padmini Chettur, danse, chorégraphie, décor
Anoushka Kurien, danse
P. Akila, danse
V. Aarabi, danse
Preethi Athreya, danse
Maarten Visser, musique
Jan Maertens, lumières, décor
Vivek Narayanan, texte
Gilles Richard, direction technique
Beautiful Thing 1
Après Paperdoll en 2006 et Pushed en 2008, c'est Beautiful Thing 1, la dernière création de Padmini Chettur que je viens de voir aux Abbesses (première représentation). La pièce dure à peine plus d'une heure. Comme les fois précédentes, les bruits sont de Maarten Visser, mais si ceux de Pushed étaient parfois oppressants, à la limite du supportable, les sons de Beautiful Thing 1 ne font pas mal aux oreilles.
Les trois premiers quarts d'heure (environ) m'ont consterné. Il n'y a
absolument aucun contact entre les cinq danseuses. Équipées d'un micro,
elles prononcent des mots (left, elbow, hip,
etc.) en rapport avec les parties du corps qu'elles mettent en mouvement.
Comme dans les pièces précédentes, c'est très lent. Quelques phrases
énoncées comme des platitudes, comme I do not like or dislike those who
see me... even when I am on stage
(ou quelque chose d'approchant).
À un moment donné, les lumières s'éteignent presque totalement. Les cinq
danseuses vont réaliser une diagonale à reculons, très, très, len-te-ment.
Les mains vont commencer à s'effleurer. C'est à partir de là que je trouve
que cela devient un peu intéressant. La musique
fait alors penser à
des mécanismes en mouvement. Les danseuses se transforment plus ou moins en
automates.
Puis, alignées face au public, elles vont prononcer simultanément des mots (comme lotus, bird, death) tout en réalisant avec les mains et les bras des mouvements typiques de la façon dont ces éléments sont traditionnellement codifiés dans le bharatanatyam. On assiste ainsi à une sorte de lecture d'un dictionnaire pendant quelques minutes.
Enfin, les danseuses ayant enfilé un vêtement supplémentaire, elles vont s'amuser à tirer sur le leur, celui de la voisine, ce qui produit de drôles de contorsions (toujours en lenteur). L'une après l'autre, elles se retrouveront à plat ventre. On retrouve un final du genre de celui de Paperdoll avec un long travail au sol, alors que les lumières et les bruits s'évanouissent dans un très long fondu au noir.
Ailleurs : Bladsurb.
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