Weblog de Joël Riou

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Padmini Chettur aux Abbesses

2008-05-05 23:55+0200 (Orsay) — Culture — Danse — Culture indienne

Théâtre de la Ville — Les Abbesses — 2008-05-05

Padmini Chettur, danse, chorégraphie

Krishna Devanandan, danse

Anoushka Kurien, danse

Akila, danse

Preethi Athreya, danse

Divya Rolla, danse

Maarten Visser, musique

Zuleikha Chaudhari, lumières

Metaphor, Chaitanya Rao, costumes

Pushed

Comme il y a deux ans, je suis allé voir un spectacle de danse de Padmini Chettur au Théâtre de la Ville (Abbesses). Je n'ai pas grand chose à ajouter par rapport à la description très succinte que j'avais faite de Paperdoll. Au moins, cette fois-ci, je savais un peu mieux à quoi m'attendre, malgré les toujours aussi tordants descriptifs de spectacle fournis par le Théâtre. Pour le spectacle Pushed de ce soir, les titres des cinq paragraphes sont une approche contemporaine, une méditation souveraine, une communion des sens finit par hypnotiser celui qui regarde, infinie délicatesse et force quasi tellurique, l'épure de la danse devient hymne à la vie 1. Le spectacle était loin d'être déplaisant. Toutefois, la musique avait été confiée au même artiste que pour Paperdoll : Maarten Visser. Si cela se laissait écouter sans souffrance pendant l'essentiel du spectacle, vers le milieu, tout est devenu très dissonant, pire que d'entendre une quinte du loup pendant un quart d'heure non-stop. Cela a d'ailleurs fait fuir de nombreux spectateurs. Curieusement, parmi les fuyards, il s'est trouvé quelques téméraires à souffrir cette dissonance pour ne s'échapper de la salle qu'après que la musique est redevenue écoutable : pourquoi donc ne pas couronner ce déplaisir de la glorieuse satisfaction d'avoir vu le spectacle en entier ?

[1] À ce propos, Bladsurb (dont on peut lire la chronique sur ce spectacle) me disait il y a quelques jours qu'il trouvait injuste l'incompréhension que suscitent les descriptifs de spectacles de danse du Théâtre de la Ville (cf. le générateur automatique de critiques), affirmant que dans le cas de l'exemple authentique de loc. cit., il trouvait qu'a posteriori, la critique correspondait plutôt pas mal au spectacle qu'il avait vu. Pour le spectacle de ce soir, si après avoir vu le spectacle, je comprends que l'on puisse dire qu'il allie infinie délicatesse et force quasi tellurique, le problème est que pour le commun des mortels, cela ne laisse de susciter l'incompréhension, au mieux l'étonnement en découvrant le spectacle, et pourquoi pas la colère de voir ses attentes déçues.

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