« Giselle | Je n'achèterai pas le prochain CD de Natalie Dessay »
2009-10-13 01:36+0200 (Orsay) — Culture — Musique
Salle Pleyel — 2009-10-12
Lucy Crowe, soprano
James Gilchrist, soprano
Matthew Rose, basse
Orchestre Révolutionnaire et Romantique
The Monteverdi Choir
Sir John Eliot Gardiner, direction
Die Jahreszeiten, Joseph Haydn
Après 7h équivalent TD dans la journée, je suis arrivé lundi soir Salle Pleyel avec un billet pour Les Saisons de Haydn, un compositeur que je découvris il y a un an seulement. Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais persuadé que le chef d'orchestre serait William Christie (il s'écoule de longs mois entre le moment où je réserve mes places et les concerts). Quand j'ai vu la boutique Harmonia mundi du hall présenter des dizaines de disques de cantates par Gardiner, je me suis demandé ce qu'ils fichaient là. Quelle fut ma surprise quand Gardiner est entré par la porte latérale pour diriger le concert !
Ma place était censée être au premier rang de l'arrière-scène (ce qui n'est pas idéal pour un oratorio, mais le concert étant au tarif A, je n'allais pas prendre un place de première catégorie). Arrivé en haut de l'escalier en suivant les indications de l'ouvreuse, j'ai vu que l'accès à l'arrière-scène était bloqué, soi-disant parce que le concert était surtitré ! (Je m'étais jusques à présent toujours demandé comment les salles s'organisaient pour tenir compte suffisamment à l'avance des contraintes scéniques pour ne pas vendre des sièges qui se retrouveraient occupés par des caméramen, des truqueurs, le chœur, etc. Apparemment, des craquages se produisent.) Bref, il y a plus de replacement à gérer que d'ordinaire, je me retrouve à une place de première catégorie au parterre.
Rarement un concert ne m'aura autant ravi. J'ai passé la première saison
Le printemps dans un état de totale félicité. Je me suis même
rendu compte en plein concert d'un emprunt à sa symphonie nº94
Surprise
dans l'air de la basse Schon eilet froh der
Ackersmann. Je n'y avais pas pris garde en écoutant cet oratorio au
disque ; il faut convenir que l'enregistrement est de piètre qualité en
comparaison de ce qu'on aura entendu lundi soir. J'ai particulièrement
apprécié le Monteverdi Choir, et parmi les solistes, davantage James
Gilchrist et Lucy Crowe que Matthew Rose.
À propos de Lucy Crowe, en l'entendant ce soir, je me suis dit qu'elle serait magnifique dans l'Ode à Sainte Cécile de Händel. Après consultation de mes archives, je me suis rendu compte que non seulement je l'avais déjà entendue dans cette œuvre, mais aussi que je l'avais effectivement trouvée magnifique dedans.
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