« Nouveau séjour en Inde | Départ imminent »
2009-01-21 02:55+0100 (Orsay) — Culture — Musique
Salle Pleyel — 2009-01-20
Lucy Crowe, soprano
Nathalie Stutzmann, contralto
David Bates, contre-ténor
Anders J. Dahlin, ténor
Richard Croft, ténor
Luca Tittoto, baryton-basse
Neil Baker, basse
Les Musiciens du Louvre-Grenoble
Chœur des Musiciens du Louvre-Grenoble
Marc Minkowski, direction
Nicholas Jenkins, chef de chœur et chef assistant
Hail! Bright Cecilia, Purcell
Ode for Saint Cecilia's Day, Händel
Missa Cellensis in honorem Beatissimae Virginis Mariae (Cäcilienmesse), Haydn
Ce soir, j'ai assisté à concert aussi bon que long à Pleyel. Les
Musiciens du Louvre-Grenoble dirigés par Marc Minkowski ont commencé par
Hail! Bright Cecilia de Purcell. J'étais dans un état léthargique
pendant la première œuvre de ce programme, je n'ai guère eu le temps que
d'apercevoir le chapeau de Palpatine.
Il aime beaucoup cette œuvre de Purcell. Pour ma part, je suis surtout venu
pour entendre l'Ode for Saint Cecilia's Day de Händel qui
intervient après le premier entr'acte qui fut l'occasion pour moi de
prendre un café... Comme au début de la soirée, le chef Marc Minkowski
intervient pour introduire brièvement les œuvres, toutes dédiées à la
patronne des musiciens et des mélomanes
(encore que ce soit moins
clair pour la troisième œuvre au programme). Connaissant déjà cette œuvre,
je savoure tout particulièrement son écoute pendant le concert. Je
redécouvre cependant quelques morceaux que j'avais oubliés, comme le solo
pour violoncelle (accompagné du théorbe) dans l'air pour soprano What
passion cannot Music raise and quell!. La soprano Lucy Crowe est
magnifique dans But oh! What art can teach. Toute cette œuvre est
tellement händelienne ; j'aime beaucoup.
Après le deuxième entr'acte, on continue dans la chronologie avec cette fois-ci Haydn et la Missa Cellensis in honorem Beatissimae Virginis Mariae (Cäcilienmesse). Cette œuvre, dont une version courte en deux parties seulement (Kyrie et Gloria) est interprétée, me confirme dans mon appréciation de ce compositeur dont on célèbre cette année le deux-centième anniversaire de la mort. Je ne sais pas comment j'ai fait pour autant le méconnaître par le passé. Le public a droit à un excellent bis : le Et incarnatus est et le Et resurrexit qui n'existent que dans la version longue. Superbe.
En sortant, vers minuit moins quart, j'achète à la boutique la toute nouvelle version de la Messe en si mineur par cet ensemble. Elle a la particularité d'avoir un effectif vocal réduit : les parties du chœur sont chantées par des solistes, comme c'était généralement le cas du temps de Bach, selon certains spécialistes.
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