Weblog de Joël Riou

« La SNCF ne sait pas communiquer | Rāmāyaṇa, chant 3 : La forêt »

Quatrepattes, oui ! Deuxpattes, non !

2006-05-25 11:17+0200 (Grigny) — Culture — Lectures

Depuis quelques semaines, je lis le Rāmāyaṇa tout doucement ; j'essaie néanmoins d'intercaler la lecture d'autres livres de taille moins conséquente, entre deux chants de l'épopée (qui en compte sept) ou quand j'oublie bêtement mon livre quelque part (il y a deux semaines, je l'ai oublié à l'École Polytechnique en quittant un séminaire 1, mais j'ai pu le récupérer depuis).

Avant-hier, je lisais La ferme des animaux de George Orwell. Il s'agit d'une satire critiquant manifestement le totalitarisme communiste 2. Après qu'un cochon nommé Sage l'Ancien a fait un rêve lui ayant insufflé l'air d'un chant révolutionnaire Bêtes d'Angleterre, les animaux d'une ferme se révoltent et parviennent à expulser le fermier Jones...

Je fus assez surpris de lire la phrase suivante :

Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres.

Avant de lire ce livre, j'aurais spontanément attribué ce mème à Coluche...

[1] Je n'y étais pas retourné depuis les concours que j'avais passés en 1999. Quand on y va depuis la station de RER Lozère, il y a un fameux escalier. La longueur et la hauteur des marches est tellement irrégulière que cela ne peut être qu'une plaisanterie d'architecte, à moins que les professeurs de sport y aient vu une occasion de proposer des épreuves sportives diversement rythmées aux élèves (il y a paraît-il un sport consistant à grimper cet escalier le plus rapidement possible, avec chronométrage et promulgation du record). J'ai vaguement essayé de compter le nombre de marches, mais je n'ai pas trouvé le même résultat en montant et en descendant. Il y en aurait un peu moins de trois cents.

[2] On entend parfois dire cela de 1984, mais cela ne me semble pas si évident. S'il y a des mécanismes communs entre ces deux livres, mais la fable est beaucoup plus explicite.

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Commentaires

1. 2006-05-26 19:10+0200 (mathhistory)

il me semble qu'un célebre mathématicien du nom d'Andre Weil avait déja employé cette aphorisme à propos du fonctionnement de Bourbaki


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