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2012-07-03 13:15+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra
English National Opera — 2012-06-30
Kim Begley, Edward Fairfax Vere
Oliver Dunn, First Mate
Gerard Collett, Second Mate
Darren Jeffery, Mr Flint
Andrez Rupp, Bosun
Duncan Rock, Donald
Jonathan Stoughton, Maintop
Nicky Spence, The Novice
Daniel Norman, Squeak
Jonathan Summers, Mr Redburn
Henry Waddington, Lieutenant Ratcliffe
Matthew Rose, John Claggart
Michael Colvin, Red Whiskers
Philip Daggett, Arthur Jones
Benedict Nelson, Billy Budd
Marcus Farnsworth, Novice's Friend
Gwynne Howell, Dansker
Joseph Bingham Cooper, Tom Couffon, Robel Durub, Calum Currie Patiño, Thomas Fetherstonhaugh, Sean Hill, Henry Mattar, Louis O'Shea, Joseph Outtrim, Bartłomie Rój, Francis de Souze, Matthew Whiting, Midshipmen/Powder monkeys
Thomas Fetherstonhaugh, Cabin boy
Officers, Sailors, Drummers, Marines
Edward Gardner, direction musicale
Nicholas Ansdell-Evans, chef assistant
Francine Merry, chef de chœur
Genevieve Ellis, assistante de la chef de chœur
Janice Graham, premier violon
David Alden, mise en scène
Paul Steinberg, décors
Constance Hoffman, costumes
Adam Silverman, lumières
Maxine Braham, mouvements
Jessica Jackson-Smith, maître d'armes
Orchestre et Chœur de l'English National Opera
Billy Budd, Britten
Samedi après-midi, alors que j'attends un ami londonien devant l'English National Opera pour aller boire un verre et visiter le British Museum (qui a une très belle collection indienne), je croise Laurent, ce qui n'est guère surprenant en ces lieux !
En fin d'après-midi, j'assiste à une représentation de Billy Budd. La mise en scène et les décors ne sont pas aussi beaux que dans la production que j'ai vue il y a deux ans à Bastille. Comme Laurent qui a vu cette production avant moi, je ne comprends pas très bien quelle est l'époque suggérée par les costumes (des marins comme des hommes en armes). La musique de Britten me semble moins déroutante que la première fois, mais il me faut encore attendre le deuxième acte pour être tout à fait enthousiasmé par le spectacle. Le délice est avant tout musical. Dans certains passages orchestraux, j'aime l'alternance des textures orchestrales qui changent parfois presqu'à chaque mesure. J'apprécie le retour de l'onctueux motif musical entendu au début de l'opéra et qui me semble évoquer la mer. Avant cela, le deuxième acte aura commencé par l'impressionnante scène de l'attaque au canon d'un navire français. Le livret contient un certain nombre de piques contre les Français, ce qui fait rire bruyamment nos amis anglais. Le canon est représenté par un gros cylindre multifonctions (il sert en effet aussi de couloir d'accès à la cabine blanche du capitaine Vere, remarquable Kim Begley). Les tambours dont les interprètes ont pris position dans des loges proches de la scène contribuent à rendre cette scène indescripttiblement spectaculaire. Mon plaisir musical restera ininterrompu jusqu'à la fin alors que Billy Budd bégaillant tue d'un coup de poing celui qui l'accusait de mutinerie, Claggart, dont l'interprète (Matthew Rose) m'a beaucoup plu. Les trois personnages du First Lieutenant Redburn, du Lieutenant Ratcliffe et du Sailing Master Flint ne semblent exister que pour faire partie du tribunal qui condamnera Billy Budd à la pendaison, le capitaine Vere n'ayant pas eu le courage de le défendre.
L'interprète de Billy Budd m'a fait une très bonne impression. Le chœur était épatant aussi. J'ai rarement été autant ému à l'opéra. Ce deuxième acte de Billy Budd est ce que j'aurai préféré dans les trois spectacles vus au cours du week-end.
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