« La Donna del lago à Garnier (dernière) | La Petite Renarde rusée à Bastille »
2010-07-11 18:13+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Danse
Opéra Bastille — 2010-07-11
Maki Ishii, musique (1985)
Jiří Kylián, chorégraphie (1988)
Michael Simon, scénographie et lumières
Ferial Simon, Joke Visser, costumes
Elke Schepers, Ken Ossola, Patrick Delcroix, Roslyn Anderson, assistants du chorégraphe
Kees Tjebbes, assistant technique et réalisation lumières
Michael De Roo, direction musicale
Alice Renavand, Kaguyahime
Stéphane Phavorin, Mikado
Muriel Zusperreguy, Céline Talon, Séverine Westermann, Charlotte Ranson, Caroline Robert, Villageoises
Stéphane Bullion, Mathias Heymann, Alessio Carbone, Julien Meyzindi, Florian Magnenet, Adrien Couvez, Nicolas Paul, Marc Moreau, Daniel Stokes, Villageois
Julien Meyzindi, Yvon Demol, Les compagnons du Mikado
Ballet de l'Opéra
Kodō, Gagaku et ensemble de percussions invité
Kaguyahime
Cet après-midi, je suis retourné assister à une représentation de Kaguyahime à l'Opéra Bastille afin d'y voir Alice Renavand dans le rôle de la princesse Kaguyahime. Je ne regrette pas d'être venu, puisqu'elle m'a fait meilleure impression que ne l'avait fait Agnès Letestu. J'ai aussi pu voir la nouvelle étoile Stéphane Bullion dans le rôle du premier prétendant, tout comme Mathias Heymann en villageois, et quelques autres.
La salle était à moitié vide. Pour le premier acte, je suis resté au premier balcon, mais en me replaçant dans des conditions a priori idéales : au milieu du dernier rang qui était déserté. Pour le deuxième acte, comme le parterre était très loin d'être rempli, je suis descendu et ai trouvé une place dans les premiers rangs qui ne soit pas trop excentrée. Bizaremment, le volume sonore et l'effet visuel est moins impressionnant depuis le parterre que d'en haut. L'effet de surprise de la première fois y était peut-être aussi pour quelque chose.
Je regrette de ne pas avoir vu Alice Renavand, tout le monde semble s'accorder sur elle pour ce rôle...
Alice Renavand a été superlative, une créature surnaturelle se prêtant à une chorégraphie humaine qu'elle transfigurait.
La chorégraphie n'a rien de japonais. Bien, mais pourquoi ces relents indiens ou thaïlandais dans la fête au village? Parce que c'est "asiatique"? Kilyán aurait pu s'informer.
Les taïkos japonais et les timbales ne se voyaient ni ne s'entendaient à cause de l'escalier des instrumentistes de Gagaku qui coupait la fosse en deux, et peut-être aussi à cause d'une trop grande réverbération de cette fosse fermée pour un tel volume. Les passages rapides se fondaient en un grondement continu qui a dû donner bien du mal aux danseurs.
> La chorégraphie n'a rien de japonais.
Une japonaise voisine de loge à Garnier lors d'une représentation de La Dame du lac me disait au contraire qu'elle avait beaucoup apprécié ce spectacle qui lui avait permis de retrouver le conte de son enfance.
À propos de la célébration de la majorité de Kaguyahime, je n'ai pas trouvé qu'elle était particulièrement indienne.
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