« Siddharta à Bastille | La Passion selon Saint Jean à Pleyel »
2010-03-27 02:14+0100 (Orsay) — Culture — Musique
Salle Pleyel — 2010-03-26
Rosemary Joshua, soprano
Sara Mingardo, contralto
Andrew Tortise, ténor
Roderick Williams, baryton
Le Concert Spirituel, chœur et orchestre
Hervé Niquet, direction
Le Messie, HWV 56, Händel.
Cinquième Messiah. Plutôt un agréable concert, mais pas aussi bien que la dernière fois.
Hervé Niquet dirige le chœur et orchestre du Concert spirituel. Dans certains passages choraux, il fait des pianissimi comme je n'avais jamais vu quiconque oser en faire. Les tempi sont plutôt rapides. C'est aussi le seul chef d'orchestre qui utilise le pas chassé : quand il donne une indication aux musiciens à sa gauche, il fait un pas vers la droite et se tourne vers la gauche pour leur faire face. Toujours est-il que le son qui sort de l'orchestre est très clair.
Quand elle n'a pas à jouer, une des altistes fredonne à l'unisson du chœur ou des chanteurs !
Au niveau des voix, si le ténor Andrew Tortise est correct, mais peu enthousiasmant, la contr'alto Sara Mingardo, très terne ce soir, est la grande déception vocale du concert. Les deux autres solistes ont des noms que je vais essayer de retenir. La soprano Rosemary Joshua, si son interprétation comportait quelques couacs, s'engageait totalement. Quel plaisir de l'écouter à partir de There were shepherds abiding in the field... et plus tard dans I know that my Redeemer liveth. Celui qui enthousiasme le public autant que lui-même est le baryton Roderick Williams, éblouissant dans ses airs comme Why do the nations so furiously rage.
Malheureusement, le concert a été complètement sabordé par les trompettes fautives qui se sont fait entendre dans le bien nommé air de basse The trumpet shall sound. Le chanteur Roderick Williams n'a d'ailleurs pas pu retenir sa grimace alors qu'il chantait superbement cet air.
Vous pouvez poster un commentaire grâce au formulaire ci-dessous.
Date de génération : 2023-07-27 14:18+0530 ― Mentions légales.