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2009-08-30 22:05+0200 (Orsay) — Voyage en Inde VII

Samedi, je n'ai pas fait grand'chose. Jusques à ce septième voyage, je n'avais jamais porté d'autres chaussures que des tennis. Celles que j'avais achetées à Chennai en février manifestaient de sérieux signes d'essoufflement. À Amritsar, avais-je ainsi acheté des sandales. Ces chaussures possèdent l'avantage qu'avec elles, il est très commode de se chausser et de se déchausser. On a donc aucune répugnance à le faire en entrant ou en sortant d'un temple, par exemple, alors que sinon, il faut s'embarrasser de chaussettes, ce qui s'avère très malcommode. Visiter les temples, surtout les grands, en les gardant n'est pas une option, parce qu'elles en ressortiraient sales ou humides. En sus, je me suis acheté des chaussures de ville Bata, la marque la plus courante en Inde ; il n'y a en général qu'à faire quelques pas pour trouver une boutique qui en vende.

Je n'ai pas non plus résisté à la tentation d'entrer à nouveau dans une librairie. Les prix des livres en anglais sont vraiment plus intéressants que ceux que l'on trouverait dans les librairies anglophones à Paris (dans des éditions essentiellement équivalentes, si ce n'est que par exemple, le livre aura été imprimé par Penguin India plutôt que par Penguin tout court). Bref, je pense que dorénavant, j'achèterai la littérature anglophone en Inde plutôt qu'en France, à part peut-être certaines nouveautés. J'aurai lu au cours de ce séjour tous les livres que j'avais emporté, ce qui est une première.

Samedi midi, j'ai essayé un autre restaurant sud-indien que le Saravana Bhavan de Janpath. Dans le thali, un des plats était mauvais, presqu'immangeable, le sambhar n'était pas terrible et il a fallu s'y prendre à plusieurs fois pour faire comprendre que ce n'était pas de l'eau minérale que je voulais. Les restaurants Saravana Bhavan sont en tous points meilleurs ; en tous lieux, la nourriture y est bonne et les salles sont accueillantes et lumineuses. Hier soir, j'y ai pris un délicieux Sambhar Vada (deux beignets vadas baignant dans du sambhar). Il s'agit d'un des rares plats qui pour se manger idéalement nécessitent l'usage d'une cuiller. Je n'ai pas le souvenir qu'il en fut ainsi dans les succursalles de Chennai et Kanchipuram, mais ici, les plats sont systématiquement servis avec un nombre excessif de cuillers. Entre mes sambhar vadas (j'en ai repris tellement c'était bon) et mon rava masala dosa, à la fin du repas, cinq cuillers surnuméraires avaient resté sur la table. Si je pense que mes techniques digitales pour manger convenablement sont maintenant parfaitement au point (un serveur m'a d'ailleurs complimenté à ce sujet), il est amusant de voir que la clientèle locale ne paraît pas toujours savoir comment s'y prendre pour déguster ces spécialités méridionales. Peut-être s'agit-il là de la raison pour ces cuillers en sus ?

Enfin bref, je n'ai donc à peu près rien fait de la journée, si ce n'est me reposer, faire mes bagages et me lever pour prendre un taxi pour aller à l'aéroport. Les guides touristiques n'expliquent jamais comment trouver un taxi à quatre heures du matin. Le plus simple est de demander à son hôtel, qui est en général ravi d'organiser la transaction. Celle-ci s'est avérée défavorable par rapport à un taxi prépayé (prix fixes), mais seulement très légèrement.

En arrivant à l'aéroport, des panneaux accueillent les voyageurs avec l'inscription Bon voyage, en français dans le texte. C'est la première fois que je prends un avion à l'aéroport international de Delhi (précédemment, j'étais passé soit par Mumbai soit par Chennai). Les guichets d'enregistrement sont ordonnés par rangées. Ils n'appartiennent pas à une compagnie ; son nom n'apparaît que temporairement dans l'écran prévu à cet effet. Ainsi, la rangée que l'on m'a indiquée au bureau d'information n'était pas la bonne. Finalement, je n'ai presque pas eu à faire la queue. On m'indique que je dois payer une taxe de 1300 roupies parce que celle-ci a été instaurée après l'achat de mon billet par les autorités aéroportuaires de Delhi. On m'annonce aussi que j'aurai un siège de classes affaires...

J'aime bien ces compagnies qui vont voyager en classes affaires au prix de l'économique. C'est la deuxième fois que cela m'arrive avec Finnair. Cela dit, les passagers dans mon cas (douze) n'avons été que des semi-privilégiés, la nourriture étant la même qu'en classe économique, et par malchance, mon fauteuil, ainsi que celui de mon voisin sikh n'était pas alimenté électriquement. Nous aurons malgré tout profité de la place pour les jambes.

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