« Mallika Sarabhai dans le Monde | Quatuor »
2009-05-23 01:19+0200 (Orsay) — Culture — Musique — Opéra
Opéra Bastille — 2009-05-22
Adina Nitescu, Tosca
Aleksandrs Antonenko, Mario Cavaradossi
James Morris, Scarpia
Wojtek Smilek, Cesare Angelotti
Christian Jean, Spoletta
Matteo Peirone, Il Sagrestano
Yuri Kissin, Sciarrone
Christian Tréguier, Un Carceriere
Stefan Solyom, direction musicale
Werner Schroeter, mise en scène
Alberte Barsacq, décors et costumes
André Diot, lumières
Alessandro Di Stefano, chef des chœurs
Monica Weitzfzelder, assistante à la mise en scène
Orchestre et Chœurs de l'Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d'enfants de l'Opéra national de Paris
Tosca, Giacomo Puccini
Comme Yohan, j'avais manqué Tosca l'année dernière du fait d'une grève, de RER en ce qui me concerne, alors que l'Opéra de Paris était lui aussi perturbé par un mouvement social. Cette production étant reprise pour la nième fois avec n grand cette année, j'avais inclus cet opéra à mon abonnement.
La représentation de ce soir était donc ma première occasion de voir un opéra de Puccini. J'avais déjà écouté Tosca au disque en préparation de la représentation à laquelle j'avais prévu d'assister l'année dernière, et avais aussi, plus récemment, écouté Madama Butterfly et visionné La Bohème. Ces trois opéras permettent de s'habituer au son particulier de Puccini.
Depuis mon dernier rang de premier balcon, au centre, j'ai besoin des jumelles pour distinguer quelqu'expression sur le visage des interprètes. La mise en scène et le décor ont peut être une part de responsabilité dans le fait qu'ils paraissent si petits. J'avais apprécié l'idée de réduire l'espace scénique dans Macbeth. Ici, les chanteurs évoluent dans un vaste espace sombre et austère, dépourvu d'inutile. Toutefois, le feuilletage du programme permet d'observer que la peinture de Marie-Madeleine (premier acte) est plus jolie que dans certains passages précédents de cette production !
Le drame se passe au moment de la bataille de Marengo. Scarpia lutte contre les républicains, comme Angelotti, que Cavaradossi a caché (pas pour longtemps, il se suicidera quand il sera découvert), mais il est en fait plus intéressé par Tosca, l'amante de Cavaradossi, et il fera pression sur elle en le torturant puis en la poussant à lui offrir son corps pour qu'il épargne Cavaradossi. Après lui avoir fait signer un laissez-passer, elle le poignarde. Le lendemain, à l'aube, un simulacre d'exécution de Cavaradossi doit avoir lieu. En fait, les balles sont réelles, Cavaradossi ne se relève pas ; Tosca, qui est maintenant recherchée pour le meurtre de Scarpia, se suicide.
Les trois rôles principaux de Tosca sont Floria Tosca (Adina Nitescu), Mario Cavaradossi (Aleksandrs Antonenko) et Scarpia (James Morris). J'ai apprécié les trois chanteurs et parmi eux tout particulièrement Adina Nitescu. Peut-être davantage encore que le chant, j'ai aimé la musique de Tosca, une continuité parsemée de leitmotivs.
quand on a goûte à Puccini il n'est pas facile de revenir vers quelqu'un d'autres(à l'exception de Mozart.).Un style,un son qui n'appartiennent qu'à lui, qui apportent le frisson au moment adéquat,nous amènent les larmes aux bords des cils.
Si, si, on peut très bien apprécer d'autres compositeurs d'opéras (Rossini, Bellini, Mozart, Wagner, Strauss, etc.). Il faut juste ne pas avoir les mêmes attentes pour les uns et pour les autres. (Et si certains méprisent Puccini par rapport à d'autres compositeurs, à mon avis, on peut très bien y revenir après être passé par la case Strauss/Wagner !)
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