Weblog de Joël Riou

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Wiesenland

2009-01-11 21:50+0100 (Orsay) — Culture — Danse — Photographies

Théâtre de la Ville — Place du Châtelet — 2009-01-11

Pina Bausch, mise en scène et chorégraphie

Peter Pabst, décor

Marion Cito, costumes

Matthias Burkert, Andreas Eisenschneider, collaboration musicale

Marion Cito, Irene Martinez-Rios, Jan Minarik, Robert Sturm, collaboration

Vera Bila, Romano Drom, Ghymes und Fanfare Ciocarlia, Peace Orchestra, Elektrotwist, Bugge Wesseltoft, Sidsel Endresen, Hermenia, Caetano Veloso, José Afonso, René Lacaille, Lili Boniche, Rex Stewart, musique

Regina Advento, Rainer Behr, Andrey Berezin, Damiano Ottavio Bigi, Barbara Kaufmann, Nayoung Kim, Daphnis Kokkinos, Eddie Martinez, Melanie Maurin, Dominique Mercy, Pascal Merighi, Helena Pikon, Jorge Puerta Armenta, Julie Shanahan, Julie Anne Stanzak, Michael Strecker, Fernando Suels Mendoza, Kenji Takagi ou Ales Cucek, Aida Vainieri, danse

Wiesenland, Pina Bausch

Cette année, pas de grève de RER pour m'empêcher de me rendre à Paris pour voir un spectacle du Tanztheater Wuppertal (Pina Bausch), une reprise de Wiesenland.

Grâce à mon abonnement acheté très tôt l'an dernier, je collectionne les premiers ou deuxièmes rangs. Cette fois-ci, je suis au premier rang qui, compte tenu des différentes configurations possibles pour l'avant-scène, est aujourd'hui le rang C. Le public du Théâtre de la Ville fait envie au futur ex-directeur de l'Opéra de Paris (Le Monde daté du 2009-01-09), il n'empêche qu'il est moins doué que l'autre pour ce qui est de se placer : avec un numéro de rang et un numéro de place (numéros impairs côté jardin, numéros pairs côté cour), il ne ne devrait pas y avoir autant de problèmes.

Quand les lumières s'allument, on voit apparaître dans le fond le décor vert bosselé recouvert de mousse dressé verticalement et d'où suinte de l'eau. Vers la fin de la première partie, des machinistes le mettront à l'horizontale. Nous verrons de l'eau, crachée, en seaux, en bouteille, un fauteuil, des serviettes, des cigarettes, une brouette, un inquiétant empilement de sept chaises tête-bêche, des flûtes, une table, de la nourriture (Leader Price), une pomme, trois poules, un ballon et une enveloppe, qui a été déposée dans mes mains par Julie Shanahan :

Wiesenland

Pour ne craindre pas d'être accusé de partialité pour avoir été ainsi corrompu, je dirai juste que j'ai autant aimé, sinon plus, que Vollmond.

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Commentaires

1. 2009-01-11 22:32+0100 (Kozlika)

Je suis affeusement, terriblement, excessivement jalouse ! Pas réussi à avoir de places pour Pina cette année, moi qui souhaitait tant la voir et la faire découvrir à F.

2. 2009-01-12 08:20+0100 (Joël)

J'ai dû avoir de la chance, mais à chaque fois que j'ai essayé de mettre un des spectacles de Pina Bausch dans mon abonnement, j'ai pu obtenir des places (alors que pour d'autres chorégraphes, j'ai eu plus de soucis, en particulier, pour Akram Khan, il m'a fallu attendre la troisième tentative !). Cela dit, cette année, mon formulaire était « prioritaire » pour trois raisons différentes : plus de 10 spectacles, réabonnement, moins de 30 ans ; j'étais donc assez confiant.

3. 2009-01-17 18:38+0100 (Nelly)

Nous avons eu la chance de trouver deux places 21 jours avant le dernier jour, après avoir essayé patiemment chaque jour !

J'ai moins aimé que Vollmond qui reste un souvenir inoubliable, autant que Orphée et Eurydice à l'opera, renversant de magie aussi. Mais comme nous étions au dernier rang, tout dernier, au milieu, nous n'avons pu saisir la magie fugace des interpellations de cette magnifique danseuse qui ont du, depuis le premier rang, vous donner des frissons, j'imagine...

Les robes chatoyantes et fluides restent pour moi un des atouts majeurs de l'impression sensuelle et légère de cette danse.

Le mur de verdure était magnifique et quelle belle idée de passer de l'horizontale à la verticale (l'inverse en fait).

Une question pour vous autres lecteurs et pour vous, auteur de ce blog passionnant où je retrouve depuis de longs mois beaucoup des spectacles que je vois :

Pourquoi pensez-vous qu'il y a toujours de l'eau dans ses spectacles? (du moins souvent, je n'ai pas tout vu). Et que signifient ces longues séances d'essuyage? Mystère.

Vu aussi le soir même (cumul forcé à cause des fameux 21 jours) Cyrano de Bergerac à la Comédie Française. Ca aussi, c'est toujours aussi magique.

Nelly

4. 2009-01-18 01:46+0100 (Joël)

> Et que signifient ces longues séances d'essuyage? Mystère.

De même que pour l'eau, je ne vois pas d'inconvénient à ignorer ce que cela signifie !


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