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2008-10-02 22:37+0200 (Orsay) — Culture — Musique
Salle Pleyel — 2008-09-30
Jean-Guilhen Queyras, violoncelle
Orchestre des Champs-Élysées
Philippe Herreweghe, direction
Symphonie nº94 La Surprise
(Haydn)
Concerto pour violoncelle en ut majeur (Haydn)
Sarabande de la deuxième suite pour violoncelle (Bach)
Symphonie nº3 Héroïque
(Beethoven)
Mardi soir, j'étais salle Pleyel pour le concert de l'Orchestre des
Champs-Élysées, dirigé par Philippe Herreweghe. Jusques alors, je le
connaissais surtout comme le chef du Collegium Vocale Gent pour avoir
assisté à quelques concerts où des cantates de Bach étaient au programme.
D'après Wikipédia,
le répertoire de l'Orchestre des Champs-Élysées va de Haydn à Mahler.
Justement, mardi, les deux premières œuvres au programme étaient de Haydn.
Je ne connaissais pas du tout ce compositeur, si ce n'est que j'avais
vaguement entendu dire qu'il avait inspiré Mozart. Je découvris la
symphonie La Surprise
et le concerto pour violoncelle en ut majeur
et fut très étonné qu'ils me plussent autant. Avant l'entr'acte, le
violoncelliste Jean-Guilhen Queyras nous a gratifiés de la Sarabande de la
deuxième suite de Bach. La troisième symphonie de Beethoven constituait la
deuxième partie du programme. Parmi toutes les symphonies de Beethoven, la
troisième est de très loin celle que j'ai écoutée le plus souvent. Certains
diront que c'est de la musique militaire, mais c'est quand même très
beau.
⁂
Salle Pleyel — 2008-10-01
June Anderson, soprano
Orchestre National Bordeaux Aquitaine
Paolo Olmi, direction
Bel raggio lusinghier et Dolce pensiero de Semiramide (Rossini)
Ouverture du Voyage à Reims (Rossini)
Casta diva et Sinfonia de Norma (Bellini)
Ah, non credea et Ah, non giunge de La sonnambula (Bellini)
Mia madre et Ave Maria d'Otello (Verdi)
L'Automne, musique de danse des Vêpres siciliennes (Verdi)
Al doce guidami et Coppia iniqua d'Anna Bolena (Donizetti)
Mio babbino caro de Gianni Schicchi (Puccini).
Hier, je suis retourné dans cette salle pour un récital de June Anderson. Un rhume naissant m'a un peu angoissé : mes voies respiratoires seraient-elles suffisamment fonctionnelles pour éviter aux autres spectateurs de devoir souffrir le fait que je tousse pendant les airs ? Le rhume a repris de plus belle depuis, mais pendant le concert, je n'ai pas eu de souci de ce côté-là.
La soprano était accompagnée de l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine,
dirigé par Paolo Olmi. Au cours du concert, plusieurs œuvres orchestrales
issues d'opéras ont été jouées : l'Ouverture du Voyage à Reims de
Rossini, le Sinfonia de Norma de Bellini et l'étonnante musique de
danse des Vêpres siciliennes de Verdi. La part restant pour le
chant de la soprano n'était pas aussi importante que je l'eusse souhaité.
Heureusement, ce fut quand même plus long que ce que le programme
indiquait : le concert a fini trois quarts d'heure après les 21h30
annoncées. June Anderson a donc interprété des airs de Semiramide (Rossini)
que je ne connaissais pas, puis l'air très connu Casta diva de
Norma. Elle est revenue pour les deux airs finaux de La sonnambula
de Bellini. J'affectionne tout particulièrement l'air final Ah, non
giunge uman penseiro. Cet opéra présente la caractère inhabituel de se
bien finir. Amina se réjouit de ce qui lui arrive. La soprano chante les
deux strophes normalement
, puis recommence en insérant des
ornementations tout à fait charmantes. Après l'entr'acte, June Anderson a
chanté quelques airs d'Otello (Verdi) et d'Anna Bolena
que je n'avais jamais entendus. Bien sûr, elle a été ovationnée tout au
long du récital et a interprété un air supplémentaire (que je n'ai pas
identifié).
C'était la première fois que j'allais à un tel récital. Si June Anderson est évidemment sur le déclin, vu son âge, elle semblait parfaitement maîtriser son art et susciter l'émotion de ces airs d'opéra. Si ce n'était pas à tomber par terre, c'était malgré tout très bien.
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