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2005-10-22 00:23+0200 (Grigny) — Culture
Cela fait maintenant à peu près trois ans que je suis la série Alias. N'utilisant pas les réseaux de peer to peer, j'attends donc sagement que la série soit diffusée à la télévision, en l'occurrence sur M6 et dans une version doublée en français. Ensuite, j'achète les DVD et je les regarde à nouveau, mais en version originale. D'ailleurs, je n'ai toujours pas fini de revisionner la saison 3 que passe en France la saison 4 (et la saison 5 aux États-Unis d'Amérique).
Si vous ne connaissez pas cette série, pour résumer : il est question d'agents secrets et d'organisations criminelles ; les situations sont souvent assez complexes : il y a ce qu'un personnage a fait, ce qu'il dit aux autres, ce que les autres pensent qu'il a fait, ce qu'il croit savoir de ce que les autres pensent... ; beaucoup de retournements de situation : « depuis 47 épisodes, vous pensiez que j'étais un gentil (resp. un méchant), et bien non, je vous trahis, ah, ah, je vous ai bien eus. ».
Le personnage principal est Sydney Bristow, joué par Jennifer Garner. Elle et ses coéquipiers passent leur temps à faire le tour de la Terre : dans un même épisode, ils peuvent se retrouver à Los Angeles, Mexico, Marseille, Londres, Moscou, Pékin ; le signal du départ en mission est toujours quelque chose comme « Voyez le plan avec Weiss, les détails techniques avec Marshall, votre avion décolle dans 2 heures. ». Les personnages principaux sont d'improbables polyglottes, et inversement, beaucoup de personnages non américains s'exprimant en anglais ont des accents assez prononcés.
Comme pour les James Bond, chaque épisode a sa dose d'exploits techniques : gadgets, piratages informatiques, prototypes d'inventions extraordinaires. En parlant d'extraordinaire, un thème récurrent dans la série est Milo Rambaldi (il a une page Wikipédia !), un inventeur du quinzième siècle absolument génial dont certains esprits plus ou moins bien intentionnés cherchent à reconstituer l'œuvre : une de ses machines permet de tuer des êtres humains à distance par le feu (ce n'est pas un bête lance-flammes). Il y a donc un goût de science-fiction dans cette série, mais cela tourne parfois au ridicule : tous ont des moyens de défense et des armes super-puissants, mais quand deux personnages ennemis se retrouvent nez-à-nez, ils combattent à mains nues. (Tout cela me fait penser que je devrais lire The Difference Engine qui attend paisiblement sur une de mes étagères.)
Jeudi dernier, j'ai donc pu voir donc les trois premiers épisodes de la saison 4. C'était assez comique, cela m'a fait penser à la série The Prisoner. On a eu droit à un épisode du type «Peu importe ce qui se passait jusqu'à maintenant, on remet les compteurs à zéro.». Ici, l'héroïne semble être contrainte de démissionner de son poste à la CIA ; plus tard, elle se trouve dans une station de métro, elle longe la voie et franchit une porte sur laquelle est écrit "authorized personnel only" : elle vient en fait d'entrer dans les locaux de sa nouvelle unité, une nouvelle unité secrète de la CIA. Elle retrouve là, surprise, trois de ses coéquipiers précédents, qui ont évidemment tous été choisi pour leur excellence. Et puis, coup de théâtre, le chef de cette nouvelle unité est Arvin Sloane, l'éternel grand méchant™ énigmatique de la série !
Mais ça a l'air vachement alléchant, ce que tu racontes là ! C'est à quel moment que ça passe sur M6 ?
Le jeudi soir, vers 20h50. Comme ils passent les épisodes trois par trois, cela ne devrait durer que huit semaines environ pour cette saison 4.
Je les vois venir, dans un an, ils vont nous dire "mais en fait, Sydney travaillait pour des gens qu'elles pensaient être gentils, mais non c'était des méchants".
Retour à la case départ.
C'est sympa ces rebondissements, mais à partir d'un moment, on se lasse de cette surenchère.
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