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2011-11-22 22:45+0100 (Orsay) — Culture — Musique
Salle Pleyel — 2011-11-19
Orchestre Colonne
Pavel Kogan, direction
Chœur de l'orchestre Colonne
Francis Bardot, chef de chœur
De Profundis, un poème pour chœurs (Monseigneur Archevêque Hilarion Alfeyev)
Xavier Phillips, violoncelle
Variations Rococo pour violoncelle et orchestre (Tchaikovski)
Tableaux d'une exposition (Moussorgsky, orchestration Ravel)
Habituellement, quand je vais voir un concert Colonne à Pleyel, c'est le directeur musical de l'orchestre (Laurent Petitgirard) qui officie. Samedi soir, il fut bien présent, mais seulement dans le public puisque c'est le chef Pavel Kogan qui avait été invité à diriger un programme constitué de musique russe.
Le programme s'ouvre sur De Profundis, un poème pour chœurs de Monseigneur Archevêque Hilarion Alfeyev, théologien orthodoxe mais aussi compositeur (il aurait été bien d'indiquer dans le programme l'année de création). J'ai eu un peu peur de m'ennuyer à l'écoute du premier mouvement orchestral dans lequel un motif descendant joué sur un rythme assez lent passe dans tout l'orchestre. C'est très agréable à l'oreille, mais un tout petit peu répétitif. L'œuvre me plaît davantage à partir du moment où le chœur entre en jeu, et à la fin, je suis assez enthousiasmé par ce que je viens d'entendre.
J'ai moins aimé l'œuvre suivante : Variations Rococo de Tchaikovski que j'ai presque pris comme une joyeuse plaisanterie destinée au pur divertissement. Cependant, cela permet d'entendre le violoncelliste Xavier Phillips faire preuve de sa virtuosité dans les variations successives, ce qu'il fera encore davantage dans le long bis improbable qu'il jouera ensuite et dans lequel il utilisera des techniques très diverses (notamment des glissandis un peu fous).
Après l'entr'acte vient l'œuvre qui est sans doute la plus attendue du programme : Tableaux d'une exposition de Moussorgsky dans l'orchestration de Ravel. Dès le début, il paraît évident que le chef a eu envie de jouer l'œuvre sur un tempo rapide. Pendant les f, le moins que l'on puisse dire est que les musiciens ne font pas semblant de jouer ! Très belle fin de La Grande Porte de Kiev avec l'apparition des cloches, la montée de la tension et le crescendo qui vient ensuite...
Magnifique, merci pour l'information, j'essaye de suivre tout ce qui concerne Pavel Kogan, j'adore son travail.
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