« Philharmonique de Radio France à Pleyel : Meyer/Prokofiev | Quelques photographies de Luminy »
2011-09-18 00:00+0200 (Orsay) — Culture — Musique
Salle Pleyel — 2011-09-17
Helena Juntunen, soprano
Sarah Connolly, alto
Paul Groves, ténor
Matthew Rose, basse
London Symphony Orchestra
London Symphony Chorus
Sir Colin Davis, direction
Missa Solemnis (Beethoven)
Contrairement à la veille, la Salle Pleyel était bien pleine ce samedi soir pour la rentrée de la saison du London Symphony Orchestra qui commence avec la Missa Solemnis de Beethoven.
Le chœur comprend environ 120 chanteurs disposés à l'arrière-scène. Quatre solistes sont sur scène, mais par rapport au chœur ils auront un rôle moins important. L'orchestre d'environ 80 ou 90 musiciens est dirigé par Sir Colin Davis, qui est assis tout comme Mikko Franck la veille.
Le texte chanté semble être le texte standard pour la messe en latin.
Pendant le Kyrie, je me sens en confiance parce que le style n'est
pas trop déconcertant par rapport à Bach ou Mozart. Le début du
Gloria est beaucoup plus brutal. Globalement, même s'il est très
bon, j'ai trouvé que le timbalier était un peu trop sollicité (même en
tenant compte du fait que ce soit du Beethoven). Le début du Domine
Deus me fait un peu penser à un passage de Fidelio. Parmi les
moments spectaculaires, l'entrée du chœur pour le Et Resurrexit.
Le chœur se fait particulièrement beau à la fin de la partie Credo
(vers le Et expecto). J'apprécie également beaucoup le(s)
Osanna in excelsis de la partie Sanctus. L'atmosphère
orchestrale devient alors absolument délicieuse avant que commence le
merveilleux Benedictus agrémenté d'un bellissime solo du premier
violon. La fin m'a semblée très bizarre. Contrairement à Bach qui termine
la Messe en si mineur par un mouvement basé sur la seule phrase
Dona nobis pacem
précédé d'un autre sur Agnus Dei qui tollis
peccata mundi, miserere nobis
, Beethoven a mis tout ce texte dans le
même élan. Après avoir entendu une première fois Dona nobis pacem
,
j'ai ainsi été très surpris de réentendre Agnus Dei...
. Pendant les
dernières minutes, je ne voyais pas du tout dans quelle direction allait la
musique. Même si cela eût paru inapproprié, je suis sûr que Beethoven
aurait fait mieux avec une fin hydravionesque.
Le chœur m'a fait un très bonne impression. Dans l'orchestre, j'ai pris un plaisir particulier à écouter les flûtes, dont le son vient parfois se mêler discrètement aux ensembles. J'ai passé un agréable concert qui m'a permis de découvrir cette œuvre. Cela dit, entre la Missa Solemnis (Beethoven) et la Messe en si mineur (Bach), à mon avis, il n'y a pas photo...
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