« Proust ou les intermittences du cœur à Garnier | Paperback Oxford English dictionary »
2009-06-06 03:37+0200 (Orsay) — Culture — Musique
Cité de la musique — 2009-06-04
Bernarda Fink, mezzo-soprano
Il Giardino Armonico
Giovanni Antonini, direction
Symphonie en la mineur La passione di Gesu Signor Nostro, Antonio Caldara
Passacaglio in sol, Biagio Marini
Pianto della Madonna sur le Lamento d'Arianna, Claudio Monteverdi
Concerto madrigalesco en ré mineur RV 129, Antonio Vivaldi
Sonate en mi bémol majeur Al Santo Sepolcro RV 130, Antonio Vivaldi
Sento già mancar la vita, air extrait de Il martirio di san Lorenzo, Francesco Conti
Sonate en do mineur, Johann Georg Pisendel
Prélude et fugue en mi bémol majeur pour luth, Silvius Leopold Weiss
Symphonie en si mineur Al Santo Sepolcro RV 169, Antonio Vivaldi
Il pianto di Maria, cantata da cantarsi dinanzi al Santo Sepolcro, Giovanni Battista Ferrandini
Avant-hier, deuxième spectacle à la Cité de la Musique après les Vingt-quatre heures du râga. Des œuvres plus baroques les unes que les autres par Il Giardino Armonico dirigé par Giovanni Antonini, et pour les parties vocales, la mezzo-soprano Bernarda Fink, dont je ne me lasse pas d'écouter les quelques enregistrements en ma possession (notamment Orfeo et Euridice de Gluck où elle a le rôle d'Orfeo).
En environ cent cinquante concerts de musique classique, je n'avais
encore jamais vu ça : dans ce concert, sauf exception, l'ensemble ne s'est
pas arrêté un instant entre deux œuvres. Les lamentations de Marie sont le
thème central du programme. D'abord en latin sur une musique de Monteverdi
(Pianto della Madonna), puis en italien Sento già mancar la
vita (Francesco Conti). J'aurais peut-être apprécié encore plus si la
mezzo-soprano avait chanté un petit peu plus fort. Entr'acte. Un prélude et
fugue pour luth de Silvius Leopold Weiss, une symphonie de Vivaldi et pour
finir en beauté, une cantate intitulée Il pianto di Maria de
Giovanni Battista Ferrandini, qui d'après le programme fut longtemps
attribuée à Georg Friedrich Haendel
.
En rentrant, le RER pour Saint-Rémy se transforme sans crier gare en un train pour Robinson. Quand il est encore temps de changer à Bourg-la-Reine, un train de l'autre branche arrive concomitamment. Les trains arrivent bien sûr sur deux quais différents, séparés d'un souterrain et il ne vient pas à l'idée de la Régie de retarder très légèrement un train pour rattraper les boulettes faites en amont. Heureusement, j'arriverai juste à temps pour monter. Il faudra encore changer à Massy-Palaiseau. 1h45 pour rentrer à Orsay depuis la Cité de la Musique, c'est quand même un peu long.
⁂
Salle Pleyel — 2009-06-05
Orchestre philharmonique de Radio France
Waltraud Meier, mezzo-soprano
Svetlin Roussev, violon
Myung-Whun Chung, direction
Sérénade d'après Le Banquet de Platon pour violon, cordes, harpe et percussions, Leonard Bernstein
Sarabande, Bach
Poème de L'Amour et de la Mer, opus 19 pour voix et orchestre, Ernest Chausson
West Side Story, danses symphoniques pour orchestre, Leonard Bernstein
Hier soir, un concert de l'orchestre philharmonique de Radio France Salle Pleyel. J'oublierai assez vite la première partie, Sérénade d'après Le Banquet de Platon, malgré le violoniste Svetlin Roussev, qui, rappelé, jouera du Bach. Entr'acte. M'étant installé au deuxième rang de deuxième balcon, les hôtes disaient à qui voulait l'entendre qu'il y avait plein de places libres à l'orchestre. Pour la première partie orchestrale, je suis resté en haut pour avoir une bonne vue sur l'orchestre. Mais, j'ai repéré des bonnes petites places pour la deuxième partie.
Pour le moment, je n'avais vu Waltraud Meier que d'assez loin à l'Opéra-Bastille, en Ortrud ou en Isolde. Je ne me suis donc pas privé de saisir l'occasion de me replacer au tout premier rang, à la dernière place qui restait, tout près du pupitre de la mezzo-soprano, offrant une quasi-parfaite contre-plongée sur elle. L'œuvre au programme est Poème de l'amour et de la mer d'Ernest Chausson. Le texte est constitué de poèmes de Maurice Bouchor. À vrai dire, je n'avais pas fait attention en faisant mes réservations ; je pensais qu'il s'agirait d'une des rares œuvres de Chausson que je connaisse : Poème pour piano et violon, opus 25. Ici, deux poèmes La fleur des eaux et La mort de l'amour séparés par un interlude. La musique fait penser à Debussy et à Wagner. Il n'était donc pas étonnant que Waltraud Meier excellât...
La dernière œuvre au programme était West Side Story, danses
symphoniques pour orchestre. Je n'ai vu ni la comédie musicale ni le film ;
je n'en connaissais que quelques extraits. Le chef Myung-Whun Chung dirige
de mémoire et ouvre même les yeux, contrairement à ce qu'il faisait avec le
Chausson. Ainsi vaut-il mieux procéder pour ne perdre pas son équilible ;
c'est que le chef swingue, se retourne vers le public pour crier
Mambo
... Interprétée par un orchestre d'un tel effectif, dont les
percussionnistes ne sont pas les moindres, cette œuvre est assez
spectaculaire.
Le concert était diffusé sur ArteLiveWeb. Il y aura peut-être des rediffusions.
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