Weblog de Joël Riou

« Il neige | Un plat sucré-raté »

“Und es ward Licht”

2008-11-30 20:50+0100 (Orsay) — Culture — Musique

Théâtre des Champs-Élysées — 2008-11-29

Christina Landshamer, soprano (Gabriel, Ève)

James Gilchrist, ténor (Uriel)

Yorck Felix Speer, basse (Raphaël, Adam)

Orchestre des Champs-Élysées

Collegium Vocale Gent

Philippe Herreweghe, direction

Die Schöpfung, Haydn.

Hier soir, j'étais au TCE, dont la salle était bien pleine, pour écouter La Création de Haydn. L'effectif était important : une trentaine de choristes du Collegium Vocale Gent, une cinquantaine de musiciens de l'Orchestre des Champs-Élysées dirigé par Philippe Herreweghe.

Le moment fort de l'œuvre est celui où, après que Dieu a dit Que la lumière soit !, l'ambiance musicale passe subitement des ténèbres à la lumière en même temps que le chœur nous dit que la lumière fut.

Si tous les mouvements de cet oratorio ne sont pas inoubliables, d'autres retiennent l'attention comme ceux qui évoquent, parmi les diverses créatures, le rossignol chantant, le lion rugissant ou encore le tigre bondissant.

Les trois solistes, la soprano Christina Landshamer, le ténor James Gilchrist et la basse Yorck Felix Speer remplissaient très bien leurs rôles respectifs. Seuls, en duo, en trio, ou avec le chœur, ils récitaient ou chantaient un texte à la gloire de la Nature et du Créateur. Les émotions exprimées ne sont pas aussi variées qu'elles peuvent l'être dans une Passion, un opéra ou un oratorio sur un sujet plus humain. L'arrivée d'Adam et Ève n'assombrit même pas le tableau de ce point de vue-là puisque l'oratorio s'achève avant que cela se gâte. Seul un récitatif mettra le couple en garde avant que Dieu soit loué une dernière fois :

Ô heureux couple, et heureux à tout jamais
si de fausses chimères ne les incitent pas
à désirer jamais davantage que ce qu'ils ont,
à savoir jamais davantage que ce qu'ils doivent !

Étant placé au premier rang du premier balcon de côté, une petite partie du côté cour ne m'était pas visible, à moins que je ne me penchasse. La soprano et la basse étaient du côté jardin et le ténor de l'autre côté, mais suffisamment au centre pour que je le voie. Pendant le dernier chœur, j'ai remarqué qu'une des mezzo-sopranos du chœur n'était plus à sa place (pas que je l'eusse particulièrement remarquée, mais cela fait un certain nombre de fois que j'assiste à des concerts du Collegium Vocale Gent et certains visages sont restés dans ma mémoire). Je me demandais où elle était passée. Quand l'oratorio se fut terminé, je la retrouvai à droite du ténor James Gilchrist. Comme ce dernier chœur (avec solistes) a été bissé, je pus me pencher un peu pour rattraper cette distraction.

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Commentaires

1. 2008-12-03 19:28+0100 (Céleste)

sorry, ça n'a rien à voir, mais je voulais te signaler, si tu ne l'as pas lu, ce très beau et très intéressant billet (le site aussi est superbe) d'une française vivant an Mumbai (la veinarde :-)

<URL: http://inde.blog.lemonde.fr/2008/12/02/je-suis-de-retour-a-bombay-ma-ville-cherie/ >


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