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Les Violoncelles Français au Parc floral

2012-09-02 11:44+0200 (Orsay) — Culture — Musique

Parc floral — 2012-09-01

Les Violoncelles Français

Emmanuelle Bertrand, Eric-Maria Couturier, Emmanuel Gaugué, Xavier Phillips, Roland Pidoux, Raphaël Pidoux, Nadine Pierre, Françaois Salque, violoncelles

Toccata et fugue en ré mineur, BWV 565, Johann Sebastian Bach

Adagietto de la Symphonie nº5 (Mahler)

IntroductionBrindisiSempre libera de La Traviata (Verdi)

Prélude, Habanera, Seguedile, Entr'acte, Air Tzigane de Carmen (Bizet)

Chœur des tziganesBrindisiSempre libera de La Traviata (Verdi)

Le chant des oiseaux (Pablo Casals)

Ce concert n'a pas atteint pour moi le même degré de fantabullisssimitude que le concert Janáček aux Bouffes du Nord. Il n'en demeure pas moins qu'il était assez prodigieux et ce n'est pas uniquement dû au talent de Xavier Phillips qui était aussi de ce concert Janáček. Dans cet octuor de violoncelles, Les Violoncelles Français, on peut dénombrer, excusez du peu, un violoncelliste solo de l'Orchestre de Paris (Emmanuel Gaugué), du Philharmonique de Radio France (Nadine Pierre), le violoncelliste du Trio Wanderer (Raphaël Pidoux), lequel trio a donné le week-end précédent un fort beau concert (chroniquetté par Klari), et cætera, et cætera. J'avais également noté la présence de François Salque (que j'avais beaucoup aimé dans un concert de l'ensemble Les Dissonances).

Les transcriptions pour octuor de violoncelles des différentes œuvres jouées (sauf peut-être la dernière) sont dues à Roland Pidoux, le père de Raphaël Pidoux. En excluant les interprétations amateures impromptues, je n'avais jamais entendu en concert Toccata et fugue en ré mineur (BWV 565) de Bach. Comme dans les autres œuvres jouées, j'apprécie l'étonnante clarté de l'ensemble des voix dans lequel paradoxalement on arriverait presque davantage à s'y retrouver qu'avec un orchestre alors même que les instruments ne se distinguent pas par des timbres différents, puisqu'il n'y a que des violoncelles !

Après l'Adagietto de la Cinquième symphonie de Malher aux exquis pizz. d'arrière-plan, qui n'a été perturbé, je crois, avant son apaisée conclusion que par un son d'ambulance venant du lointain ― les aléas du concert en plein air ― les musiciens ont interprété des extraits du premier acte de La Traviata. Le titre Introduction m'avait fait penser que nous entendrions le fameux et lacrymogène Prélude, j'avais même sorti un mouchoir au cas où. Et puis, j'ai entendu le décadent ti-toutou tou-titi ti tatata... du chœur qui intervient avant la non moins décadente chanson à boire Libiamo..., un des nombreux tubes de La Traviata. L'octuor a d'ailleurs enchaîné avec Sempre libera. La courte intervention soliste qu'a faite François Salque a été époustouflante...

Enfin, avant les bis, le public a pu entendre Roland Pidoux dans le rôle de Carmen ! J'ai beaucoup aimé son interprétation, tout à fait inouïe... L'adorable Entr'acte (entre les actes 1 & 2) a été un agréable intermède avant le dévastataur crescendo de l'Air tzigane Les tringles des sistres tintaient...

Ailleurs : Klari.

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